500 FUSILS (Thierry Cailleteau, Fred Duval / Fabrice Lamy, Olivier Vatine)

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Deuxième volet de l’informelle trilogie western que Vatine a menée chez Delcourt (s’ouvrant avec Adios Palomita et se concluant avec Angela, attendu pendant des années par les fans), 500 Fusils est dessiné par Lamy, qui a déjà signé le premier volet.

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Wayne Redlake arrive au Mexique afin de retrouver son ami Dudley. Hélas, il arrive à l’enterrement. Peu à peu, il découvre que « Dud » était mêlé à un trafic d’armes dans un pays déchiré par la guerre opposant les Français et les Mexicains. Il croise alors une jolie journaliste au passé trouble, un gradé français frappé par la syphilis et tout un bataillon de rebelles mexicains qui tirent d’abord et discutent ensuite (et qui s’en mordent les doigts).

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Lamy est plus déchaîné que sur Adios Palomita : les grosses cases d’action et les personnages burinés explosent des planches. En revanche, les décors sont moins variés et l’ensemble de l’action, dans une seule région, invite moins à l’évasion. C’est plus dur, toujours mauvais esprit, mais moins truculent que le précédent opus.

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Cailleteau (le scénariste d’Aquablue) et Duval se chargent du scénario, Vatine s’occupe du storyboard, et en somme il y a l’ébauche d’un noyau dur de ce qui deviendra la collection « Série B ».

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Et sur la couverture, on retrouve l’effet « modeling paste » du soleil, cher à Drew Struzan.

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La couverture (dessin de Fabrice Lamy, couleurs d’Olivier Vatine) :



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Dessin à six mains, regroupant Fabrice Lamy, Solé et Chaland (sans doute pour une annonce de dédicace) :

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Hommage de Fred Duval à Thierry Cailleteau, sur Facebook :

Un jour ensoleillé de 1986, je suis tombé sur deux énergumènes et un troisième, moins énergumène, mais qui était avec eux, et ces trois là allaient changer ma vie. C’était sur les quais de la rive gauche de Rouen. Il y avait Thierry Cailleteau et Olivier Vatine accompagnés de leur jeune éditeur, un certain Guy Delcourt et de leur premier ouvrage : Galères Balnéaires.

La suite ce fut, quelques années plus tard, 500 fusils, mon premier album, coécrit avec Thierry qui reprenait et corrigeait inlassablement mes erreurs de jeunesse en m’engueulant toujours gentiment.

Thierry est décédé cette semaine, c’était un merveilleux dialoguiste. En ce jour de tristesse, tant de souvenirs défilent à la vitesse du Stromboli…

Jim

Planche originale de Fabrice Lamy pour 500 fusils :

Jim