Ah oui ?
Tu penses auxquels ?
Ce n est pas le cas des Agatha, je crois. Des célèbres en tout cas, le plaisir du genre étant que tout est sous nos yeux mais que nous n arrivions pas à le voir.
Ah oui ?
Tu penses auxquels ?
Ce n est pas le cas des Agatha, je crois. Des célèbres en tout cas, le plaisir du genre étant que tout est sous nos yeux mais que nous n arrivions pas à le voir.
Je n’ai pas d’idée précise… Concernant les séries, il y en a des tas.
Pour les romans/nouvelles, certaines enquêtes de Sherlock Holmes sont sur le modèle que tu décris.
Concernant Agatha Christie elle-même, je suis moins connaisseur de son œuvre, et aucun titre ne me vient (On ne peut pas dire que Dix petits nègres Ils étaient dix soit franchement une enquête).
Tori.
J ai une connaissance limitée des whodunits, quelques rouletabille, hercule poirot. Les Colombo, comme variation. Et disons que le modèle est souvent celui que je décrivais.
Le crime de l Orient express, le mystère de la chambre jaune (tiens, dont une part de l action est au présent), 8 femmes…
Mais peut-être, en effet, est ce une vision trop limitée du genre.
Le tout récent 8 crimes parfaits de Peter Swanson par exemple
Un truc qui m’a paru assez novateur et astucieux dans le film, c’est qu’il change de genre en plein milieu, on commence sur un whodunnit classique qui est effectivement dans la veine d’un Agatha Christie remis au goût du jour, mais au final le « meurtrier » est « dévoilé » à la fin du premier acte, et la suite part dans une direction film criminel (le genre où on suit à la fois le détective et le meurtrier dans un jeu du chat et de la souris, un peu particulier ici vu les compétences des deux ^^), et le film reprend à nouveau à revers sur la fin avec un autre twist.
C’est astucieux oui (même si de moins en moins bien géré) mais en aucun novateur
Comme tu le dis. Les révélations intéressantes (lesquelles au fait ?) sont des ressort permettant de relancer l’intrigue comme dans tout oeuvre de ce style voire au delà, le contexte est un cadre classique à peine modernisé, quand à la qualité d’écriture c’est ce qu’on est en droit d’attendre de tout film).
En film oui il en a peu. C’est considéré comme guère intéressant et le film de Johnson fonctionne grâce au coup de polish donné par la présence des acteurs. Maintenant…bon…ce type d’histoire si elle est peu présente au cinéma est par contre omniprésente dans le cadre télévisuelle.
Comme un bon Columbo
Non dans colombo, l action c est l enquête, tout c est joué avant.
Je rejoins tout à fait la lecture qu en fait adenedhel. Le whodonit classique est bouclé à la fin du premier acte, c est l élément nouveau, après l action reprend, mais, facilité, les rebondissements sont au bon vouloir du scénariste.
Cela fait perdre un peu de rythme au film puisque nous ne savons plus autour de quel mystère tourne l enquête. Il faut un temps pour en introduire de nouveaux : la lettre, le chantage, captain america,.
C est un moment de flottement dans le film.
A la fin, sont reunis astucieusement les premiers mysteres et les seconds introduits par la suite, et là le rythme reprend.
Nope. Tu as des épisodes où même si l’identité du meurtrier est connu il y des rebondissements prompte à relancer l’histoire du fait que le meurtrier tente de se refaire une virginité dans l’enquête
Tu exagéres si tu mets cela sur le même plan que la structure de ce film.
Colombo n est de toute façon pas un whodonit, c est une subversion du genre. Mais le mystère, qui n en est pas un dans colombo, tourne autour du meurtre initiale.
Dans ce film, le mystère va s étoffer de nouveaux mystères au fur à mesure.
C est cela qui me parait nouveau. Le mixte whodonit classique avec un.mystere/meurtre initial et la poursuite de l action en mode thriller.
On a régulièrement ça dans Detective Conan, aussi… ~___^
Tori.
Sur le même plan non mais je suis grandement étonné que le basculement, très léger au demeurant, dans la structure de l’intrigue soit autant mis en avant comme quelque chose d’audacieux ou d’original alors qu’il n’en est rien, que d’autres joue la dessus depuis très longtemps (et d’une meilleure façon), et qu’il ne s’agit au final « que » d’une succession de péripétie prompte à relancer l’intrigue.
Je crois qu’on a tort d’expliquer la succès ou la qualité du film sur la base d’un aspect qui serait innovant. Parce qu’il n’en est rien. L’intérêt du film se trouve en fait dans la synthèse puis une belle mise en plis d’un ensemble de routine bien connus et appréciables.
Je trouve la rupture ni si légère ni si commune que cela et, me concernant, nulle cause au succès de trouvée dans cette structure qui m apparaît plutôt comme une faiblesse du film.
Si j ai pu apprécié le visionage pour le casting, le côté léchée de l image et les éléments liés au whodonit, je ne ferais pas d éloge du film pour autant.
Janelle Monae (Antebellum) et Kathryn Hahn (WandaVision) ont également rejoint la distribution de la suite.
Mais c’est très drôle, ce truc. Vraiment.
C’est succulent.
J’ai adoré la découverte du cadavre : la manière dont le personnage rattrape le plateau qui lui échappe des mains est en soi une note d’intention éloquente, celle de la subversion des poncifs du genre, qui ne seront pas évités, mais plutôt éclairés d’une nouvelle lumière, détournés. Rien que ça, ça vaut le coup.
Si en plus on rajoute la narration rashomonesque discrète et rapidement écartée, le détective halluciné, l’entassement de mystères, on a donc un film qui invite son spectateur à entrer dans une course-poursuite où les indices ne sont pas des preuves matérielles d’un meurtre mais des critères définitionnels de genre, qui sont tour à tour mis au jour puis réenterrés, comme si le jeu consistait à laisser deviner dans quelle direction va le film. Et ce dernier, comme son enquêteur, butine, explore, part et revient…
Quelqu’un l’a dit plus haut, c’est une synthèse. Donc un commentaire. Mais l’aspect comédie ne l’emporte pas, on n’est pas dans l’adaptation de Cluedo : l’enquête, le mystère, le meurtre, c’est là, présenté officiellement, avec sérieux. Mais la peinture des caractères est telle que la satire l’emporte.
Comme les mystères empilés, la subversion se fait en plusieurs couches.
Un film qui met les rieurs de son côté.
Et qui me rend impatient de voir les deux déclinaisons à venir.
Jim
En revoyant, j’ai beaucoup aimé. C’est drôle, intéressant et le jeu d’acteur est excellent. Un très bon film qui sera poursuivi sur deux suites, j’ai hâte.
revu aussi et comme vous un régal.
Le titre officiel de la suite est Glass Onion: A Knives Out Mystery.
J’ai vu ça la semaine dernière, et j’en suis ressorti plutôt satisfait. Sans sentiment de longueur.
Et là, je lis ton commentaire, et ouais, si tu es un peu esthète (et moi, j’en suis loin, donc tu peux l’être un peu, ce n’est pas un défaut venant de moi), je comprends totalement ton analyse. Car moi aussi, le côté « whodunit » qui disparait dès le début, ça m’a enquiquiné. Sauf que je (mais comme toi, je suppose) m’attendais à la pirouette et elle m’a bien amusée. Alors, j’ai pris le film comme un divertissement à la saveur anglaise, et ça m’a suffit.
Mais je suis plutôt d’accord avec toi
Ouais, pareil.