ABSOLOM 2022 (Martin Campbell)

REALISATEUR

Martin Campbell

SCENARISTES

Michael Gaylin et Joel Gross, d’après le roman de Richard Herley

DISTRIBUTION

Ray Liotta, Lance Henriksen, Stuart Wilson, Ernie Hudson, Kevin Dillon, Michael Lerner…

INFOS

Long métrage américain
Genre : aventures/science-fiction
Titre original : No Escape
Année de production : 1994

Lorsqu’il est choisi dans la deuxième moitié des années 90 pour réaliser coup sur coup le James Bond Goldeneye et le film d’aventures Le Masque de Zorro (deux grands succès), le réalisateur néo-zélandais Martin Campbell avait déjà derrière lui 20 ans de carrière. Il a débuté dans les années 70 par une série de « sexy comédies » britanniques avant de passer les années 80 à travailler pour le petit écran. En 1988, il dirige Kevin Bacon et Gary Oldman dans le polar La Loi Criminelle et repasse à la TV dans les années 90 pour deux épisodes de la série Homicide et le très bon téléfilm Détective Phillip Lovecraft

Les projets ciné qu’on lui propose alors ne l’intéressent pas vraiment et il avait même refusé No Escape (Absolom 2022 en V.F.) à deux reprises. Mais Campbell a révélé plus tard dans une interview qu’il avait besoin d’argent pour s’acheter une maison…et comme les producteurs de la saga James Bond n’avaient pas encore fait appel à lui, il décida finalement de dire oui à cette libre adaptation d’un roman de Richard Herley, The Penal Colony.

Habitué aux polars, Ray Liotta (Les Affranchis) jouait avec Absolom 2022 dans son premier film d’action. L’histoire se déroule dans un futur (très, très) proche. Liotta est Robbins, un héros de guerre souffrant de syndrome post-traumatique incarcéré pour avoir abattu son officier supérieur. Réfractaire à l’autorité, il est envoyé dans les quartiers haute-sécurité d’un nouveau genre de prison. Comme souvent dans ce genre de récit, le directeur (incarné par Michael Lerner) est un sadique impitoyable qui mate les rebelles en usant de méthodes discutables. Et ceux qui ne veulent pas se plier à ses ordres sont envoyés sur Absolom, une île-prison dont personne ne s’évade.

Sur Absolom, il n’y a qu’une loi, celle du plus fort. Deux clans s’affrontent. D’un côté, les Outsiders, des dégénérés ultra-violents. Leur chef est Marek, personnage interprété par un Stuart Wilson (L’Arme Fatale 3) en mode gros cabotin, yeux qui roulent, sourire carnassier et répliques qui tuent. De l’autre, les Insiders, des détenus qui veulent vivre en paix et expier leurs fautes dans une communauté aux accents hippie. Ils appellent leur leader le « Père », campé par un Lance Henriksen tout en sagesse et en retenue.

Une distribution de qualité (il y a aussi le toujours sympathique Ernie Hudson et plein de tronches dont on se rappelle le visage mais jamais le nom) pour un scénario sans surprises qui bouffe un peu à tous les râteliers (un critique avait décrit le film comme un mélange entre Mad Max et Fortress, ce qui n’est pas faux). Mais même si le métrage connaît quelques problèmes de rythme (avec ses presque deux heures, l’ensemble est un poil trop long), Martin Campbell a signé avec Absolom 2022 une bonne petite série B, avec des décors naturels bien mis en valeur et de bons morceaux d’action (principalement les deux assauts de la communauté).

Absolom 2022 a eu droit à une adaptation en bande dessinée chez Marvel, une mini-série écrite par Roger Salick et dessinée par Mike Harris :

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1 « J'aime »

Le confinement se durcit.

Jim

2 « J'aime »

Je sais que je l’ai vu, mais j’ai aucun souvenir.

Je sais que je l’ai vu, mais je n’en ai pas un bon souvenir.
Ce qu’en dit le Doc me laisse penser que je devrais « redonner sa chance au produit », comme on dit.

Jim

L’un des deux étant 3 hommes et Adena, l’un des plus grands épisodes de la fiction télévisuelles US