Action Comics #1051
Scénariste(s) : Phillip Kennedy Johnson, Dan Jurgens, Leah Williams
Dessinateur(s) : Rafa Sandoval, Lee Weeks, Marguerite Sauvage
Coloriste : Matt Herms, Elizabeth Breitweiser
Lettreur : Dave Sharpe, Rob Leigh, Becca Carey
Date de sortie : 24/01/23Synopsis : ACTION COMICS RENAIT ! Action Comics #1051 lance un nouveau format pour le titre le plus riche en action de DC, offrant non pas une, pas deux, mais trois aventures épiques de Superman et de toute la Super-Famille ! Suite aux événements explosifs d’Action Comics #1050, la relation du monde avec Superman a changé à jamais, les limites supérieures de ses pouvoirs suralimentés n’ont pas encore été atteintes et la transformation de Metropolis par House of El, dirigée par Steel, a commencé. Mais Lex Luthor a trouvé l’instrument parfait pour défaire tout ce que Superman travaille à réaliser : Metallo, dont la haine pour Superman n’a d’égal que sa haine pour Luthor lui-même. Puis, dans Lois et Clark 2 : Doom Rising, Dan Jurgens et Lee Weeks reviennent pour raconter l’histoire du jeune Jon Kent à la ferme avec ses parents, découvrant ses capacités, atteignant la majorité… et combattant le Doombreaker ?! Et enfin, Power Girl revient dans la première partie d’une histoire en trois parties issue de Lazarus Planet ! Ce numéro marque la première apparition de nouveaux personnages, de nouveaux costumes et une nouvelle ère d’Action Comics ! Tout commence ici !
Au lieu d’en mettre trois, ils feraient mieux d’en mettre une seule, mais qui serait bien.
Les gars, y a de la place sur les Vengeurs. ça ne vous dit pas ?
C’est Lee Weks qui dessine sur les pages que l’on voit non ?
T’inquiete y’a CF Villa
Plutôt Sandoval.
Ah oué ?? Punaise il s’est vachement Lee Weeksé
Ça n’a pourtant rien à voir.
Jim
Chuuuut ne dis rien.
Tu sais parfois quand on voit pas très bien, c’est mieux d’allé chez l’ophtalmo.
Mais ??
Lee Weeks, c’est plutôt ça…
Comment il repompe snyder.
Clin d’œil
Euh on va p’tet comparer le comparable hein et en prenant des intérieurs, et tant qu’à faire de Superman hein…
Des corps élancés et carrés l’utilisation de lavis + encrage, une vision un peu plus… comment dire « romantique » du super héros ou classe. J’ai raté son taff sur Flash mais j’avais le souvenir d’un travail plus cartoony ou plus enfantin.
Ca pourrait venir de la colo aussi.
Euh on va p’tet comparer le comparable hein et en prenant des intérieurs, et tant qu’à faire de Superman hein…
Bah justement, je ne vois rien de semblable.
Tous les deux connaissent l’anatomie, mais l’un d’eux déforme beaucoup plus, recourt à des raccourcis, utilise des cadrages plus forts.
Sandoval, c’est un Pacheco moderne. Lee Weeks, il a mélangé un peu de Buscema avec une grosse marmite de Mazzucchelli.
Jim
Lee Weeks, il a mélangé un peu de Buscema avec une grosse marmite de Mazzucchelli.
Tu situes l’influence de Buscema à quel niveau/quels éléments (graphiques, composition)? Je demande car je ne suis pas du tout familier de son travail; le rapprochement de Weeks avec Mazzucchelli me parle sur la gestion des noirs au travers des aplats dans ses planches et de leur utilisation pour donner de la matière aux drapés des vêtements, pour l’épure dans le trait aussi.
Tu situes l’influence de Buscema à quel niveau/quels éléments (graphiques, composition)?
Anatomies, je dirais.
Il arrive un moment, peut-être à la hauteur des cross-overs Magnus / Predator ou Tarzan / Predator, où il commence à faire bouger ses personnages un peu différemment de Mazzucchelli. Aujourd’hui, ça me semble évident, mais je ne saurais dire quand ça s’implante. Peut-être plus tard que ce que je pense.
Jim
Sandoval, c’est un Pacheco moderne.
A l’époque oui, mais là je trouve qu’il se tourne bien plus vers un Lee Weeks sur ce que je vois, d’ailleurs sur ce que tu dis :
Tous les deux connaissent l’anatomie, mais l’un d’eux déforme beaucoup plus, recourt à des raccourcis, utilise des cadrages plus forts.
Je ne sais même pas de qui tu parles sachant que sur les 2 travaux je ne vois pas vraiment de déformation de corps mais bon je feuillèterai ce numéro par curiosité.
C’est bien. C’est très bien, même.
Parce que c’est bien fait, et parce que ça donne le sourire. Tous les auteurs livrent des prestations différentes, mais avec des personnages qui sourient, qui sont « bien », qui veulent aider. Ca donne la banane, et c’est cool !
Ca débute avec le segment principal. Phillip Kennedy Johnson lance les grandes manoeuvres avec la SupFamily et Metropolis. Superman décide de réunir et de faire vivre sa famille, avec Supergirl, Conner, Jon, Natasha & John Irons mais aussi Kenan Kong et les deux jumeaux de Warworld (Super-Twins). Tous ont de nouveaux costumes (avec de très bons designs). Superman les réunit pour impulser de nouvelles choses dans le monde, avec l’entreprise Steelcorps qui créé une nouvelle tour pour amener la technologie supérieure à Metropolis et à la planète. Lois & Clark adoptent les Super-Twins (ce qui trouble légèrement Jon, même s’il reste positif). L’annonce générale est faite, mais Metallo piloté par Lex attaque dans l’espoir que Luthor relâche sa soeur. Et ça va faire mal.
C’est top. Bon, l’aventure avec Metallo s’annonce classique, mais ce n’est pas ça que je retiens. J’adore l’idée d’une SupFamily vivante et active. J’adore les quelques interactions vues. J’adore voir Clark en figure paternelle mais douce parmi les siens. J’adore l’humour (le sous-entendu que Lois a demandé à Clark de garder le costume de gladiateur pour leurs moments intimes). J’adore la douceur générale qui se dégage de ça. J’adore aussi l’idée d’un transfert de technologie.
J’adore. Et c’est super joli, avec un Rafa Sandoval plus cadré, assez proche finalement de Daniel Sampere, et c’est top.
On continue avec Dan Jurgens et Lee Weeks qui évoquent un chapitre secret de la famille. Après l’épisode spécial sur Doomsday, et la création de Doombreaker, dans la jeunesse de Jon, les Kent sont retournés vivre un temps dans leur ferme où ils ont élevé Jon dans ses premières heures. Clark retrouve par habitude le costume noir, alors que Jon a conservé en secret l’éclat de Doomsday qui a créé Doombreaker. Surtout, Jon voit arriver un vaisseau venu des étoiles avec une étonnante une fille dedans !
C’est mignon et cool. Dan Jurgens gère bien ses personnages et sa situation, même si le délire Doombreaker ne m’a pas plu. C’est surtout extrêmement joli et réussi, avec un Lee Weeks formidable.
Enfin, Leah Williams poursuit son travail sur Power Girl. Karen a des pouvoirs psioniques depuis Lazarus Planet, elle se forme auprès d’Omen et toutes deux « ouvrent » une sorte d’agence de conseil et gestion psychique. Elles commencent par aider Nightwing et surtout Beast Boy, coincé sous forme de chien depuis la tentative d’assassinat par Deathstroke. PG vient « visiter » Garfield dans son esprit, et tente de délier les noeuds dans son être.
C’est sympa’. Un peu trop bavard, trop descriptif dans les dialogues, mais Leah Williams a une bonne idée et de bons personnages. C’est par contre très joli, avec une Marguerite Sauvage qui propose des planches oniriques, jolies, poétiques.
Un très, très bon début qui donne le sourire.
Deja sorti ? Ce n est pas demain ?