ACTION COMICS #1051-1060 (collectif)

Tiens :

Y a un encrage.
Après, les couleurs sont un peu saturées.
Et surtout, surtout, un truc que je n’aime pas du tout, c’est qu’une partie du trait a été colorisé. Les cheveux de Kara, la main qui brûle dans le cauchemar…
On y perd beaucoup en matière de perception du crayonné.

En comparant avec les crayonnés, qui montrent plus de modelés, de volumes, mais aussi de lumières et de dégradés, je me dis qu’un encreur encore plus orienté vers le détail pourrait convenir, rajouter des choses. Je n’aime pas particulièrement Danny Miki, mais sur ce genre de crayonnés, il pourrait nous surprendre. En bien.

(Bon, après, je trouve que certains trucs de lettrage sont nuls. Barrows dégage de l’espace autour de Clark à table, et il a fallu mettre une bulle sur l’épaule de ce dernier ? Sérieux ?)

Jim

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Les américains ont souvent la main lourde sur ce genre de traitement. C’est assez casse-gueule de s’aventurer sur ce terrain; plus près de chez nous, l’approche d’Isabelle Verlet pour mettre en couleurs les planches de Matsumoto Taiyô dans Les chats du Louvre m’avait emballé.

De Ferreira ?

Bah… oué oO

Alors non c’est un encrage, mais un encrage en couleur. Personnellement je suis fan des encrages en couleur, c’est ma femme qui m’a fait découvrir ça, ça donne un dessin plus naturel je trouve… Plus « réaliste » si tu préfères.

Je répondais à Fredo.

Une partie du TRAIT.
Le trait.
Tu sais ce que c’est qu’un trait, quand même ?

Et non, ce n’est pas un encrage en couleur. L’encreur finit son encrage avec la même technique, à l’encre noire, et c’est le coloriste qui sélectionne le trait et le passe en couleur.
Donc, c’est un trait en couleur, effectué par le coloriste. Pas un encrage en couleur.

Jim

Hm Le Traité Rural des Agriculteurs d’Igname et de Tomates ?

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Tu as raison, il n’y a rien qui va :roll_eyes:
Après, c’est assez souvent le cas vu qu’il met à disposition ses crayonnés sur les réseaux.
Il est trop vieil école d’un certain point de vue d’autant plus qu’il fait des planches avec une régularité plutôt impressionnante avec ce niveau de détails.

ACTION COMICS #1,057

Written by: Phillip Kennedy Johnson, Dan Jurgens, Magdalene Visaggio.

Art by: Rafa Sandoval, Lee Weeks, Matthew Clark.

Covers by: Steve Beach, Jorge Jimenez, David Talaski, Rafael Albuquerque, Al Barrionuevo.

Description: As the Super-Family and Steelworks rebuild their city, a new Golden Age of Metropolis has begun…and not everyone is happy about it! As the charismatic but volatile young terrorist leader Norah Stone reveals herself and her vision for a city without Kryptonians, members of the Super-Family inexplicably start losing their powers…and a new team of metahumans emerges to take their place. Who is Norah Stone? And what’s her strange obsession with Clark Kent? The newest arc of Action Comics begins here!

Pages: 48.

Price: $4.99 (Variant, $5.99).

Available: Sept. 26.

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Un bon épisode, notamment pour le segment central, car le reste est agréable mais avec des défauts.

L’élément principal est bien la saga de Phillip Kennedy Johnson, qui ici délaisse un peu Warworld pour revenir sur le mouvement Blue Earth, qui rejette la présence d’extraterrestres avec des méthodes violentes. Le Daily Planet est troublé, car la leadeuse de Blue Earth propose une interview… uniquement avec Clark Kent. La jeune Norah Stone se présente, l’entretien est rude, l’on comprend que Norah semble savoir pour Clark - ce qui se confirme, car le garde du corps l’attaque discrètement, semble différent (avec une énergie verte… Kryptonite ?) et se transforme ensuite en Superman !
C’est bien, oui. Phillip Kennedy Johnson revient de manière pertinente sur le mouvement Blue Earth, mais aussi sur Clark journaliste, un élément clairement mis de côté. L’épisode fonctionne bien, j’apprécie notamment le début où Superman déjeune sur une poutre en plein air, dans un chantier, avec un ouvrier, ancien délinquant ; pour papoter et prendre des nouvelles. C’est simple, très juste, très beau, et la suite est intéressante. On sent bien le dessous du mouvement Blue Earth (et c’est presque dommage, car un « vrai » mouvement d’humains « normaux » rejetant les étrangers, ça aurait hélas du sens en ce moment), mais c’est prenant.
Graphiquement, Rafal Sandoval propose de très bonnes planches, très fluides et jolies. Top.

On enchaîne avec la fin de la première (?) saga sur la période Lois & Clark avec Jon jeune. Clark sauve Jon sur l’autre monde, la princesse rebelle fuit, apparemment manipulée à distance. Ses parents reprennent la main, Doombreaker est enlevé par le donneur d’ordres, une suite va arriver… mais les Kent vont prendre leur petit-déjeuner, et c’est déjà bien.
Bon, c’est bof-bof. Dan Jurgens livre un scénario assez faible, pas mauvais en soi mais très convenu et sans grand intérêt. Lee Weeks aussi propose des planches fluides, solides, mais pas vraiment brillantes.
Très moyen.

Enfin, on achève avec un petit passage sur Conner, revenu de sa (moyenne) mini-série Superboy, qui décide de se faire une mèche rouge (super) malgré le désaccord de Ma Kent. Il rejoint Miss Martian, sa copine (ah bon ?), ils échangent sur leurs troubles tous deux. Conner se sent perdu, tout le monde ne voit que Superman en lui, et il n’a pas d’avenir. Il s’emporte, part, ne répond plus à M’gann et se brouille même avec Ma Kent.
Pertinent sur le fond, faible sur la forme. L’idée de Conner se cherchant n’est pas neuve, mais il est intéressant de le voir « vraiment » remettre en question sa place et son avenir. Cependant, Magdalene Visaggio lui donne une caractérisation d’ado’ crétin, assez limité, et ça tape clairement à côté. Même si les dessins de Matthew Clark sont corrects en soi.
Frustrant.

Un bon épisode, donc, mais surtout pour son segment central.

Le sommaire actuel de Action Comics, composé de plusieurs histoires, sera remplacé en 2024 par une initiative intitulée Superman Superstars. Différentes équipes créatives vont se succéder et c’est Jason Aaron qui va ouvrir le bal avec un arc sur Bizarro dessiné par John Timms. Ensuite, ce sera Joshua Williamson pour un crossover avec sa série Superman.

Oh. Je suis un peu déçu.

Moi aussi, Phillip Kennedy Johnson a fait du bon boulot. Mais il part au bon moment. Je suis curieux de lire le taff de Aaron, Williamson et Waid en 2024.

Pourquoi le bon moment ?

Bon moment parce que son titre ne s’embourbe pas. C’est bien aussi de partir en laissant un titre en belle forme.

Ah ok, avant de vivre trop longtemps et de devenir le méchant.

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Je te rejoins Fred.

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Written by: Phillip Kennedy Johnson, Gene Luen Yang, Greg Hahn.

Art by: Rafa Sandoval, Viktor Bogdanovic, Travis Mercer.

Covers by: Steve Beach, Jorge Jimenez, Carla Cohen, Freddie E. Williams Ii, Jorge Fornes, Gabriele Dell’Otto.

Description: Superman versus Clark Kent! When the mysterious young Norah Stone drains Superman’s strength and unleashes an impostor tyrant Superman on Metropolis in his place, a powerless Clark Kent is forced to face the monster alone. Who is Norah Stone? And can Clark protect his identity while fighting this impossible battle? Featuring Gene Luen Yang and Viktor Bogdanovic’s return to the Super-Man of China!

Pages: 48.

Price: $4.99 (Variant, $5.99).

Available: Oct. 24.

Sympathique mais un rien redondant.
Phillip Kennedy Johnson continue da nluvelle saga avec Blue Earth, où ici Clark subit un transfert de pouvoirs vers un sbire de Norah Stone. Les dégâts s’accumulent mais il parvient à vaincre car il connaît mieux ses capacités et peut manipuler l’autre à subir la super ouïe et tout donner dans la vision thermique. Norah Stone semble bien magique, alors que les Super Twins ont du mal avec la vie sociale. Clark obtient une super armure et une super armure de Steel pour compenser ses pouvoirs qui reviennent lentement.
C’est bien, oui, mais pas extra. J’apprécie que Clark soit malin face à l’ennemi, mais cette opposition est déjà vue et l’armure puis l’épée sont trop rapides après Warworld (même si c’est évoqué). Dommage, d’autant que Rafa Sandoval propose de très belles pages, très puissantes.
On a ensuite une première back up de Gene Luen Yang qui montre que Kenan Kong est à Metropolis car Bat-Man lui demande d’enquêter sur les Supers, après la mort d’un journaliste chinois ami qui cherchait la vraie identité de Superman. Les Super Twins révèlent aux autres la vérité, et Kenan est dans la difficulté. C’est agréable et prenant, le fond est prévisible mais les interactions sont bien faites. Viktor Bogdanovic propose des planches réussies.
Enfin, deuxième back up de Greg Hahn et Travis Mercer sur Bibbo et les Supee Twins. Ni joli, ni drôle, ni intéressant.

Un numéro moyen, dont le segment Super-Man est le meilleur atout.