Qui est Katsuhiro Otomo ? Que raconte l’histoire d’Akira ? Quels sont les thèmes abordés ? Qu’est-ce que le phénomène Akira a représenté au niveau mondial dans la popularité du manga ? En quoi le manga Akira a-t-il constitué une œuvre politique profondément anti-système ? Akira : 30 ans au compteur
Hoho ça c’est bien chouette. La Méthode Scientifique est une des meilleures émission de France Culture. Non seulement elle est excellente dans le genre vulgarisation précise de la science mais ses émissions consacrées à la science-fiction font la nique à d’autres soit disant plus spécialistes.
Ah je ne connaissais pas, merci pour le partage.
Merci pour le lien.
Jim
Ah, mais c’était aujourd’hui, les trente ans de la sortie française, en fait…
Allez, je déterre l’article d’Amstrad Cent Pour Cent (paru dans le numéro 37, de mai 1991) :
Tori.
Trente ans, c’est une date un peu arbitraire. Arrêtée sur la sortie en salles françaises.
La sortie japonaise, c’est 1988.
Et le film a fait l’objet d’une avant-première durant la seconde (et dernière, hélas) édition du festival de la bande dessinée anglo-saxonne à Villeneuve-d’Ascq (dont je n’arrive pas à trouver la date précise, mais d’après le numéro hors-série que Scarce sort à l’occasion de l’événement, c’est 1990. Je dirais, de mémoire, à l’automne.
J’étais présent lors de la projection, dans une salle colossale mais bondée (une partie des gens a vu le film debout). On a réussi à trouver une place alors que les premières notes lancinantes résonnaient, et on a mal vu la fin (avec la dernière fameuse réplique) parce que les gens pensaient que c’était fini et se levaient déjà.
Mais quel choc.
J’ai revu le film en mai ou juin 1991, à l’occasion de la fête du cinéma de l’époque, et j’ai entraîné un copain qui était emballé. Akira fait partie des rares films que j’ai vus deux fois en salle (avec par exemple le deuxième Spider-Man de Raimi…).
Jim
Tu as raison… J’ai corrigé. C’est seulement que je suis tombé sur cet article en cherchant autre chose, et qu’en voyant la date, ça a fait tilt.
Tori.
Mais ça a fait tilt pour moi aussi, tu penses bien : ça fait donc plus de trente ans que je l’ai vu. Ce qui reste un des grands moments parmi mes souvenirs de festivals !
Jim
D’après bédéthèque, en novembre 1990 sort ce guide (par Scarce, toujours) :
Troi.
Tiens, je l’ai pas, ce guide.
Je n’ai que le Scarce dont j’ai montré la couv plus haut.
Novembre ? J’ai le souvenir qu’il faisait très beau, en tout cas (mais je me trompe peut-être : je sais que je m’étais bien baladé la veille, perdu en ville, et il fait très doux), j’aurais plutôt misé sur septembre ou octobre.
Jim
Je ne fais que répéter ce que dit bédéthèque…
Tori.
Ah oui oui, eux et toi avez sans doute raison. Des novembre radieux, même du côté de Lille, y en a eu plein.
Jim
Sur le blog toujours passionnant de Phil Cordier, il y a des comparaisons entre la version d’Akira en noir & blanc (lettrage US) et la colorisation de Steve Oliff (que j’aime beaucoup, pour ma part)…
… et puis des guides couleurs, aussi (apparemment fournis par Otomo lui-même à Oliff).
À lire ici.
Jim
Il me semble qu’on en avait parlé il y a quelque temps…
Tori.
J’avoue que je ne m’en souviens pas. Mais bon, ma mémoire à trous, hein…
Jim
Truc rigolo ressorti par Phil Cordier : un hommage à Akira par John Romita Sr.
Jim
Mais certains passent par des éditions italiennes. J’ai entendu dire que l’édition Black Box de Goldorak (celui d’Ota) s’appuyait sur une édition italienne au départ.
Ça a dû commencer avec l’édition noir & blanc sens occidental, non ? C’est celle que j’ai, j’ai pas comparé en détail mais j’ai bien l’impression que la trad diffère déjà.
Jim
Entre la première édition (la couleur) et la deuxième (noir&blanc mais sens occidental) ? Oui la traduction est différente
Voilà. Et je crois que c’est là que ça change. Sans doute que Glénat est allé s’approvisionner directement auprès des Japonais. Dans le passage entre les fascicules couleurs et les albums couleurs, j’imagine qu’ils ont repris la même traduction et le même lettrage.
Jim
Si tu regardes dans les mentions légales de tes exemplaires, tu devrais y voir le nom d’Edizioni BD.
Je crois qu’une bonne partie des titres de Gô Nagai chez Black Box proviennent d’éditions italiennes (un partenariat avec l’éditeur en question, je suppose). C’est en tout cas également le cas des Mazinger Z (je viens de vérifier).
D’ailleurs, si tu regardes la maquette de la couverture italienne, il y a quelques ressemblances :
Bon, c’est bien moins cher en Italie, en revanche.
Tori.