Pauvre Krilin.
Au début pour la Cinq j’avais le même souci (et pour Canal + c’était encore pire et jamais abonné c’est pour cela que j’ai découvert Les Nuls que sur le tard) mais quand Robotech a commencé j’étais pile poil dans la tranche d’âge pour aimer cela et je recevais la chaine niquel.
Du coup je me suis pas trop étonné quand je constate que ma passion pour les space opera (surtout télé) est née à ce moment. Robotech (enfin surtout Macross) c’est blindée de trucs que je retrouve dans des séries que j’adore par la suite. En premier lieu les romances, la description au quotidien d’une société dans l’espace, des femmes officiers et surtout des vaisseaux qui se fightent dans l’espace.
Ce qui est fascinant c’est de voir que, comme pour l’édition française des BD US de super-slips, il y a des strates qui se superposent et chacune d’entre elles apportent quelques choses et captent un nouveau public. Toi tu es de la première génération, celle de Goldorak, d’Albator ou de Capitaine Flam et cela aurait pu s’arrêter là. Sauf qu’il y a la privatisation de la télévision, le besoin de plus de programme et l’incapacité pour la France de produire en quantité et en qualité. La série d’animation c’est pas cher, c’est beau et ca capte. Du coup dans les années 80 on continue à importer ces programme et quand TF1 est privatisée et que La Cinq débarque là c’est une nouvelle ère qui débute (le temps d’antenne de Dorothée fin 80 c’est hallucinant n’empêche) avec une énorme variété de programme que va se manger plusieurs génération.
Et là où c’est fort c’est que le robinet est coupé d’un coup au milieu des années 90 et le public avide commence alors à vouloir sa dose et on se retrouve avec un potentiel lectorat prêt à dévorer du manga et se mater des animes
C’est pas mal, comme analyse. Ça demanderait à être creusé, mais c’est pas mal.
Jim
Elle est pas de moi et je pense qu’elle a déjà été bien développé dans le passé (de mémoire par Yvan West Laurent le rédacteur en chef d’AnimeLand à la grande époque lors d’une émission d’Arrêt sur Image).
Après vu que j’en était le témoin et l’acteur j’y crois tout à fait. Quand le robinet se coupe on a plus rien et dans le même temps (et ça c’est souvent sous-estimé mais pourtant primordiale) une grande part de cet auditoire est amateur de jeu-vidéo et lis des revues de ce style. Or dans ces revues (Player One notamment) il y a de grosse rubrique de cinéma et c’est via ces revues qu’on découvre les mangas ou les films d’animations (Player One c’est une des deux revues à être sur l’affiche d’Akira à sa sortie).
Du coup on sait que ça existe, on se dit aussi que c’est de la BD et de l’anime non censurée et au final il se passe guère de temps entre le moment où on explore les VHS pirate et les mangas en VO des boutiques de Paris (du 13ème surtout) et qu’arrive les premières édition française. La deuxième partie des années 90 et début 2000 c’est un gros bouillon de culture où se mêle jeux-vidéo, chaîne du câble (ou même chaîne généraliste, une émission comme Télévisator 2 animé par Cyril Drevet, journaliste chez Player One qui permet de découvrir JV, comics et manga c’est un truc de fou) et éditeur (et dans lequel on retrouve les mêmes personnes) qui vont construire l’architecture éditorial que tout un lectorat est prêt à prendre. Avec le recul c’est pas si étonnant que cela de constater que la France est le 2ème marché du manga.
Remarque, si je suis revenu aux dessins animés, c’est par le biais de Batman TAS, et ça tombe dans une période où DC était en déshérence question papier, en France. Donc ouais, si je ne me fie qu’à mon expérience personnelle, ça se tient.
Dans mon cas, ça n’a pas mené bien loin, puisque je suis essentiellement un consommateur de papier (j’ai fait un compte récemment, et j’estime grosso modo avoir passé plus d’un tiers de ma vie sans télé, ce qui suffit à caler quelques habitudes). Et quand DC a commencé à revenir en kiosques, j’ai commencé à reconsommer sur papier, et donc pas réellement besoin d’aller boulotter d’autres supports. D’autant que je ne suis jamais tombé dans les jeux vidéo.
Jim
Audureau en parle : il raconte le bras de fer entre Toriyama et son responsable éditorial de l’époque (Torishima était devenu rédacteur en chef, je crois, ce qui veut dire que ça devait être Kondô, soutenu d’ailleurs par Torishima contre le mangaka), ce dernier n’appréciant pas du tout les designs fournis par l’auteur. À chaque critique, Toriyama se retrouve obligé de changer l’apparence de Cell, recourant à l’astuce de la métamorphose déjà utilisée, je crois (pour je sais plus qui, Freezer peut-être…) et à chaque fois la nouvelle version ne convainc pas. Ça explique que l’intrigue soit répétitive, et que le dessin animé recoure si souvent au procédé. Un truc qui a emballé les fans (en tout cas, qui m’a emballé), mais qui provient tout bêtement des tensions éditoriales et de la pression pesant sur les épaules de l’auteur.
Ah ben si on part tout de suite sur les « cinq minutes avant que Namek n’explose »… ;p
DBZ a d’énormes travers, dont le paroxysme est la fin de la saga sur Namek, mais les combats contre Radditz, puis Vegeta et Nappa, ou toute l’émotion qui se dégage durant le combat final contre Cell (un peu long aussi, je le concède), où on se mange aux côtés de Son Gohan les morts de C-16 et Son Goku, ou encore Vegeta qui nous montre enfin qu’il a du coeur lorsqu’on subit celle de Trunks ont marqué jusqu’à aujourd’hui le passionné de pop-culture que je suis.
J’avais 9 ans quand j’assiste à la dernière émission du Club Dorothée (je m’en souviens encore très bien, c’était comme si des amis déménageaient pour toujours), et effectivement quelle galère ensuite pour avoir des programmes animés palpitants plus ou moins de qualité ! Sur TF1 cela devient la bérézina, il ne reste guère que l’excellent Spider-Man et les Power Rangers (une franchise qui commençait déjà à me lasser, puis on passe très rapidement à la saison Turbo qui me pousse à m’en désintéresser), France 3 brille le dimanche matin avec les séries animées DC et M6 propose quelques programmes sympas (Men in Black, Godzilla…), et il reste juste Canal Plus qui diffuse (fort heureusement en clair) parfois un petit peu de manga (du genre un épisode de Visions d’Escaflowne le samedi après-midi). Les heureux possesseurs du satellite seront bien mieux lotis, mais quand comme moi on capte juste les « chaînes de base », la fin des 90’s et le début des 2000’s c’est vraiment pas la joie.
Le mercredi ! Je les enregistrais et je me les matais en rentrant du … collègue ou lycée, je ne sais plus.
A contrario, mais possiblement logique avec cette thèse, vu qu il y a le mcu, y a pas besoin de lecture.
Ah, ben voilà, ça bouge sur des sujets où je pourrais réagir, mais c’est quand je ne suis pas là ! ~___^
Et, en plus, mon PC plante pendant que je commence à répondre !
Entre le dernier épisode de la série animée Dragon Ball et le premier de la série Dragon Ball Z, il s’est écoulé une semaine, tout comme entre les deux chapitres du manga qui y correspondent : pas de pause, donc.
Et pour le « Z », pas besoin de penser à l’international : Z est la dernière lettre de l’alphabet, et les Japonais sont habitués à utiliser celui-ci depuis longtemps. C’est donc assez naturel pour eux de l’utiliser pour désigner une fin (un peu comme Omega)…
Au passage, ils le pronnoncent « Zet » et non « Zi », donc plutôt comme les Allemands que comme les Américains… S’ils pensaient à l’international, ils auraient peut-être opté pour « Zi » (même si, graphiquement, ça ne change rien au logo).
Concernant La Rose de Versailles/Lady Oscar, c’est une série qu’on devrait remettre en avant, tiens : elle est dans l’air du temps (et personne n’a évoqué le film de Jacques Demy, tiens… ~___^).
Tori.
Non merci !
Merci !
Plus en détails : 27 septembre et 4 octobre 1988 pour les chapitres du manga, 19 et 26 avril 1989 pour les épisodes animés.
Tori.
Ouais, on attend, et quand on voit que tu es loin, on attaque.
Jim
Pour les besoins d’une émissions de radio sur les adaptations ciné de BD j’ai failli me l’infliger mais on a pas été maso à ce point (et pourtant on a des amateurs de Demy dans l’équipe).
Mais sinon ouais c’est clairement une série en phase avec l’époque autant pour son personnage central, l’aspect politique et les intrigues de cour
(franchement une nouvelle adaptation live, ne dénaturerait pas dans la grille des programme d’HBO)
Cette conversation me fait revenir en mémoire cette vidéo de La chaîne de P.A.U.L. intitulée Le calvaire d’Akira Toriyama ; comme son titre le laisse entrevoir, elle revient sur les rapports compliqués qu’entretient Akira Toriyama avec son oeuvre.
Au passage, je ne peux que vous conseiller de jeter un oeil aux autres vidéos de cette chaîne qui propose des portraits de personnalités comme de personnages de la pop-culture où se mêlent aspects biographiques et analyses.
J’ai édité ton post, Marti : le lien était vide…
Tori.
Bon, mais la question sérieuse, pour ceux qui n ont pas suivi dbz : c est quiquiestleplusfort ?
Gôku
T-O-U-J-O-U-R-S
Y’a jamais eu de débat à vrai dire