ALIEN : ROMULUS (Fede Alvarez)

Voilà.
Une bonne baston héros / vilain, si c’est bien ficelé, ça marche.
Le récent Fantastic Four a son lot de bonnes surprises mais aussi sa cargaison de passages obligés et prévisibles. Mais il parvient à bien mitonner le truc ce qui fait que, même en voyant le truc venir, on est pris dedans.

Là, c’est pareil.
Et tu mets le doigt sur un truc quand tu parles de « reprendre goût à la saga » : c’est un effet qui n’est pas à minimiser, une partie du public ayant sans doute voulu aimer le retour de Ridley Scott sur la franchise puis éprouvé une grande déception. Le film d’Alvarez profite, d’une certaine manière, de cette déception, indépendamment de ses qualités.

Jim

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Moi il y a 2 trucs qui m’ont gêné dans Romulus : la gestation de la 1ère infectée (j’ai l’impression que l’explosion varie du simple au triple selon les films) et le combat final, resucée du 4 en plus dégueu car le truc est dégueu.

Bon n’ayant pas vu Prometheus et l’autre bouse, je sais que ça raccroche des wagons mais le bébé dans le chou alien puis la croissance accélérée, ça m’a sorti un peu du film.

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Je serais plus critique.

Je trouve que le film est décevant, certes par rapport à ses illustres prédécesseurs que sont les quatre premiers, mais surtout par rapport aux éléments qu il met en place et dont il ne tiré rien.

Lorsque j ai vu le film, j ai été surpris qu après chaque scène d action que je pouvais voir avec plaisir, lorsqu elles arrivaient à leur terme, je n éprouvais aucun relâchement de tension et ce, pour la bonne et simple raison que je n avais tout simplement pas été tendu durant la scène.

Quelque chose ne fonctionne pas, clairement pour moi, à ce niveau et en y reflechissant je me suis dit que cela dependait sans doute du rythme de ses scènes : il est tres bon pour mettre en place une scène mais absolument pas, du moins dans ce film, pour faire monter la pression à partir de sa mise en place.

A ce titre, la scène du sang acide en apesanteur est un cas d école d autodesamorçage. Tout est réuni pour une scène d anthologie qui aurait pu marquer la franchise, l hapax de tension du film, mais rien, pas de tension, les persos se baladent sans difficultés aucune, avec grace et souplesse. Pas de rythme dans la scène, pas de ralentissement puis d accélération, pas de questionnement, pas d horreur ineluctable. Rien.

Quel gâchis ! Mais quel gâchis !

La scène des facehuggers, celle du silence et celle de l apesanteur sont à chaque fois autosabordée par la réalisation elle-même.

Mise en place top, pas de montée en tension, fin de scène sans qu on ait pu vibrer.

C est à ce combo perdant que j attribuerais la sensation d anecdotique qui ressort du film et non à un manque d invitivité qui n est finalement pas nécessaire. Alien 3 n etait pzs spécialement inventif. Un Alien chien, la belle affaire. Courir dans des couloirs, quelle inventivité ? Pourtant, la tension dans les scènes etait constante, la pression maximale, le spectateur accroché à son siège, comblé.

Le film ne manque pas d inventivité, au contraire même je dirais, c est juste qu il n en fait rien en s autodesarmorçant constamment, d où l impression du sans intérêt une fois le film fîni. Beau, certes, mais zéro tension. Décevant à ce titre.

Lupenproletariat, ici, non ? Le vol, tout ça.

Clin d’œil

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Je me suis fait en effet la même réflexion.

Bon après, c’est ptet des Aliens irradiés aux rayons cosmiques :laughing: