Michelle Rodriguez, qui avait déjà tourné sous la direction de Robert Rodriguez dans les deux Machete, sera aussi une guerrière cyborg dans Alita : Battle Angel.
Tiens, je ne pensais pas dire ça un jour, mais il semblerait que Robert Rodriguez ait eu une idée de cinéma intéressante : le côté assumé des imperfections des CGI pour représenter une vie artificielle, c’est pas si con. Je demande à voir.
On peut reprocher beaucoup de choses à Robert Rodriguez, mais il me semble ce qu’on ne peut pas lui reprocher, justement, c’est de ne pas chercher à sortir des sentiers battus, formellement parlant. Exemplairement, avec ses deux Sin City (je ne dis pas que ça suffit à en faire de bons films, mais on ne peut pas nier la volonté de tenter un truc).
Je trouve aussi intéressante l’idée d’utiliser la « vallée de l’étrange » des effets spéciaux comme ça, et pour ça. Et sans aller jusqu’à me décrire comme un fan de Gunnm, ce qui serait pour le moins exagéré, ça a quand même fait partie de mes premières lectures de manga, donc je n’y suis pas non plus totalement insensible.
Cette BA me donne plus envie que ce que j’aurais pensé…
C’est vrai, mais tu fais bien de préciser tout de suite derrière que ça n’a pas donné de bons films…
Il est vrai qu’il cherche, qu’il expérimente, qu’il tâtonne, et c’est tout à son honneur ; mais ce qui pêche chez lui, ce sont les « fondamentaux ». C’est bien beau de tester des choses en matière de SFX, mais encore faut-il ne pas oublier de découper, cadrer, monter correctement son film. Ce que Rodriguez, malgré un talent purement technique indéniable (il fait beaucoup de choses lui-même d’ailleurs ; il est son propre cadreur, par exemple), oublie de faire.
Il n’empêche : cette BA est plutôt intéressante, et suffit à me rendre curieux.
Ils vont jusqu’au RollerBall (la meilleure partie de l’histoire de Gunn) ? Ils ont pas peur que le film soit trop déséquilibré en terme d’intrigues (pas que ce soit très copieux non plus mais en terme d’écriture, il y a quand même un certain bout de quête à raconter avant sa déchéance et le plaisir de découvrir les gladiateurs en patin).