Je suis bien d’accord là-dessus…mais bon là, c’était juste une pitite taquinerie parce que j’aime bien le charrier là-dessus…
Nous, les deux Sylvain (ouais, c’est aussi mon prénom), on n’est pas toujours d’accord mais ça reste toujours cordial…enfin, j’espère…
De ma part, ça n’arrivera jamais…mais sans rancune, hein…
Moi je t’aime bien Nemo, mais je comprends rien à ce que tu dis et tes posts sont beaucoup trop long pour moi.
mais c’est pas vrai ça, ils sont souvent bien moins long que les posts de Jim.
Je saute des lignes, c’est tout.
Je m’auto parodie en parlant de demande d’amour. Mais n’empêche que le forum m’a rendu sensible à quelque chose qui est en lien avec l’énonciation du savoir : y a toujours là une absence de réponse, ou une réponse qui met du temps et beaucoup de répétition à venir.
Après cette absence on peut y mettre de l’amour, c’est ce que fond les croyants : là où ça ne répond pas ils aiment Dieu et dieu les aime
[quote=« Le Doc »]
De ma part, ça n’arrivera jamais…mais sans rancune, hein…
[/quote]
c’est de l’amour vache ! ^^
Alors c’est peut-être mon côté old-school qui veut ça, mais j’attends personnellement de la gestion d’une équipe, qu’elle agisse comme une équipe, qu’il y ait des interactions entre les différents membres, des prises de position, des prises de bec, des échanges de point de vue. Iron Man en solo ou Captain America en solo est une chose, les voir s’affronter au niveau des idées c’est autre chose pour ensuite, parfois les faire rejoindre un même objectif. La gestion d’un groupe est totalement différente de la gestion d’une aventure solo ou d’un duo. Il faut arriver à faire participer tout le monde déjà.
Là j’ai du retard, j’ai commencé les Avengers d’Hickman pre-Infinity, et j’ai lu tous les commentaires élogieux du forum… ben moi je m’emmerde. Je m’emmerde parce que les persos sont encore une fois sacrifiés sur l’autel de l’histoire, je m’emmerde parce que l’histoire n’arrive pas à me faire lever les yeux au ciel en me disant « putain de menace, comment vont-ils s’en sortir? », je m’emmerde parce que les combats sont fades et souvent réglés par des deus ex machina. Et il n’y a rien d’épique là-dedans.
Et là on en arrive au « à suivre ». Il n’y en a pas. Parfois on passe d’un épisode à l’autre en shuntant totalement ce qui s’est passé dans le précédent, ça fait des ruptures de rythme, et je trouve ça particulièrement pénible. C’était déjà le cas avec les FF et c’est pareil avec Avengers. Et là j’ai lu plusieurs épisodes d’affilée, on ne peut pas dire que c’est parce que je laisse passer plusieurs jours ou mois entre 2 lectures. Justement j’ai voulu privilégier ce mode de lecture pour voir si ça allait changer quelque chose, si j’allais mieux rentrer dans l’histoire.
Si tu mets trop longtemps à faire monter la mayonnaise, le point d’orgasme retombe et tu attends que l’aventure se finisse en regardant le plafond et en baillant d’ennui, en priant que le scénariste se dépêche de terminer sa petite affaire. Car oui, certainement, lui, il s’est fait plaisir, mais a-t-il su partager son enthousiasme? Avec certains oui, mais il en a laissé d’autres sur le carreau.
Et là j’en suis à une phase où je me dis? Suis-je blasé? Dois-je continuer les comics?
moi aussi
[quote=« Vik »]
Et là j’en suis à une phase où je me dis? Suis-je blasé? Dois-je continuer les comics?[/quote]
je me pose la même question
[quote=« barney stinson »]
[quote=« Vik »]
Et là j’en suis à une phase où je me dis? Suis-je blasé? Dois-je continuer les comics?[/quote]
je me pose la même question[/quote]
Ou peut être au contraire n’êtes vous pas blasés, êtes vous nostalgiques, de la forme précédente du « à suivre » ?
Un mélange des deux.
La question de l’arrêt de la collection se pose souvent avec une incidence profonde à nous collectionneurs, je trouve.
« l’Arrêt », je l’ai toujours eu dans un coin de ma tête.
Ca, c’est une question que je ne me pose pas. Parce qu’il y a encore assez de bons trucs à lire. Et ce qui ne m’intéresse pas, je passe mon tour…le « complétisme », c’est fini pour moi…
Les séries Avengers d’Hickman, j’ai décidé de ne pas les lire parce que je me suis assez fait chier avec ses FF. Et après la lecture d’Infinity, je ne le regrette franchement pas.
Je me pose encore la question pour les X-Men, parce que je les lis depuis très longtemps, mais je sens que le couperet va bientôt tomber…
Mais à part ça et même si je n’aime pas les listes, il y a encore de chouettes choses parmi les séries de Slott, Waid, Remender, Aaron, Spencer, PAD, Robinson, Duggan…
Slott fait du super boulot avec Spider-Man. Et là justement, ça fait plaisir, pendant longtemps, Spider-Man vivotait dans la pile en mode « revue que je lis en dernier », et là, bom il remonte en tête dans mon classement.
Mais pour savoir si un titre est bien, il faut bien commencer à le lire.
Le « à suivre » n’a de sens (à mon avis) qu’à partir du moment où il y a un cliffhanger de fin d’épisode, qui te donne envie de lire la suite, voire dans une mesure un peu plus grande, si l’histoire arrive à te tenir en haleine pour que tu veuilles en connaître la fin.
Qui dit « forme précédente » veut dire qu’il y a une forme « actuelle ». Quelle est-elle? Le « à suivre » se situe plus en terme de globalité qu’au niveau d’un épisode qui appelle à lire le suivant? Il y a encore des scénaristes qui utilisent l’« ancienne forme ». On ne peut pas dire que la forme a laissé sa place à une autre, comme lorsque les cases narratives ont d’abord disparu pour réapparaitre sous forme de voix off.
oui, les formes coexistent, mais s’influent aussi. L’une prend clairement le pas sur l’autre actuellement chez les majors.
Ce que je trouve dommage, ce n’est pas l’histoire globale, j’en suis assez curieux, non ce qui me dérange un peu c’est qu’elle permet d’étirer certaines idées, ce qui suppose que les auteurs doivent chercher des mises en formes nouvelles pour enrichir les épisodes solos. Mais s’ils écrivent 8 titres par mois, ça ne leur laisse sans doute pas le temps d’apporter le soin nécessaire à chaque épisode.
Bendis sur dd était très décompressé, mais je trouvais ses épisodes vraiment riches dans leurs mises en forme, dans les commentaires sur la société qu’il faisait au détour de quelques cases.
C’est plus trop le cas aujourd’hui.
Bien sûr…mais je n’ai plus envie de me prendre le chou avec un titre dont le scénariste ne m’a jamais emballé. Et puis ce n’est pas comme si les Avengers ne pointaient pas le bout de leur nez dans une tripotée de titres, donc ne pas lire les 2 séries d’Hickman n’est pas pour moi un grand sacrifice…
Il y a les titres que je suivrais toujours parce que j’adore les personnages, comme Spider-Man (et là, on a de la chance, Slott fait un super boulot) ou les FF.
Je pensais la même chose pour les X-Men mais Bendis a réussi à m’en dégoûter (alors que j’ai aimé son boulot sur DD et Alias et que je continue à apprécier ses USM).
Pour d’autres persos, c’est plus l’auteur qui compte. J’avais arrêté DD avant Waid, je l’ai repris à son arrivée et si son remplaçant est un scénariste dont je n’aime pas le taff, je laisserai à nouveau tomber le titre.
Ca fait partie des problèmes. Avec autant de titres à écrire, la qualité s’en ressent c’est certain. Même avec des titres imbriqués.
[quote]
mais je n’ai plus envie de me prendre le chou avec un titre dont le scénariste ne m’a jamais emballé. Et puis ce n’est pas comme si les Avengers ne pointaient pas le bout de leur nez dans une tripotée de titres, donc ne pas lire les 2 séries d’Hickman n’est pas pour moi un grand sacrifice…[/quote]
Ouaip, je comprends ton point de vue.
[quote=« Jack! »]
Hum. C’est la deuxième fois que j’entends ça. Pas sûr que ça donne plus de poids à vos points de vue cela dit.
Ça fait très prétentieux, par contre. [/quote]
Ok…
Compliqué d’être juge et partie, mais je n’ai pas l’impression que Jim soit étouffé par son égo. Et je n’ai pas un sentiment de supériorité lié à mon activité que je ne mets quasiment jamais en jeu sur le forum ou dans ma vie privée.
Après, si tu crois qu’écrire des BDs ne donne pas davantage de clés qu’à la moyenne des lecteurs pour en comprendre les mécanismes (ce qui n’interdit pas à certains lecteurs éclairés/critiques d’avoir la même - ou une plus grande - capacité d’analyse), c’est ton droit.
Dans les posts précédents, le but n’était pas de me la péter, mais d’expliquer pourquoi certains contenus récents me déçoivent. C’est lié à la matière proposée, pas à une perception figée de ce que devraient être les contenus.
[quote=« Jack! »]
Quand nous/vous avons/avez débuté dans les années 80, vous n’aviez pas les outils nécessaires pour décrypter les comics. Tout était frais, nouveau, alors qu’aujourd’hui un problème vous saute aux yeux, souvent en comparaison avec la période sacrée, témoin des changements de narration/de technique graphique/de medium.
Les années 80, c’est la période nostalgique de nombreux lecteurs, tout y était forcément « parfait ». Cependant, le lecteur des années 60 disait déjà que les comics des années 80 étaient froid, dur, sombre, hermétique. C’est le discours d’Alan Moore. Le lecteur de 2050 fera pareil.
Aujourd’hui, le milieu pense en grand plan, il planifie. Dans 30 ans, ce sera un autre problème que le jeune lecteur, celui d’aujourd’hui, viendra pointer du doigt car « c’était mieux avant », parce qu’ils savaient où ils allaient, etc.
C’est surtout une compétition entre les générations: « c’était mieux avant ». On a tendance à regarder condescendant en s’imaginant, nostalgique et convaincu, que la période que l’on lisait comme un simple divertissement était forcément la meilleure. C’était « notre période ». C’est un moyen de garder la main-mise quand on se sent en décalage avec l’actualité.
Alors que le jeune lecteur pense forcément que les comics à papa sont datés, vieillots. [/quote]
Bien évidemment qu’à mes premières lectures, je n’avais pas les armes pour décrypter les comics. Mais il se trouve que j’ai abordé la BD par les comics, et que petit à petit ces lectures ont nourri mon envie d’écrire. Comme j’étais une grosse feignasse jusqu’à mes 30 piges, je n’ai rien branlé. Jusqu’au jour où j’ai eu le déclic. J’ai fait des choses très faibles, voire absolument médiocres pendant des années. Puis, à force de bosser, je me suis décoincé. Et cette évolution est liée au décryptage de mes lectures, que tu le crois ou non.
Je ne dis pas que tout était bien dans les années 80 ou 90. Toute époque a son lot de titres de qualité et d’autres plus discutables. Et je veux bien croire que le lecteur des années 60 se retrouvaient plus difficilement dans la prod ultérieure. Mais dans les années 80, les auteurs se sentaient encore assez concernés par leurs personnages. Pas parce qu’ils savaient mieux que ceux d’aujourd’hui où ils allaient. Des mecs comme Bendis ou Johns savent pertinemment où ils vont. Mais parce qu’ils travaillaient en partant des personnages. En les construisant et les déconstruisant au gré des arcs qui se succédaient. Cette approche, elle n’est pas morte. Juste minoritaire. Et même Bendis dont je suis loin d’être un grand fan a fait un boulot impeccable sur Matt Murdock pendant des années (Nemo vient juste de le souligner).
Alors d’accord, par moment, on se prête peut-être au jeu de la caricature en mettant nos costumes de super vieux cons. Mais les vieux cons adhèrent encore à un paquet de choses. Pas parce que les titres qu’ils aiment sont fait « à l’ancienne », mais simplement parce que ces matières-là leur semblent bien bossées. J’aime ce que j’ai lu de Snyder et Capullo, de Aaron et Bradshaw, d’Elmire et Paquette ou Foreman & co, Waid et Samnee, Taylor et Raapack. J’achèterai les futurs tomes d’Hawkeye et j’en passe… Ce à quoi je n’adhère pas, c’est le traitement des titres phares et des events. J’ai pris un paquet de cross ces dernières années. Schism, Fear Itself, AvsX, etc. De bonnes idées, mais la réalisation…
Je l’ai dit et je le répète, je ne suis pas nostalgique. Et je n’ai pas besoin de garder la main-mise sur quoi que ce soit. À quel titre d’ailleurs ? Celui d’une pseudo autorité artistique ? Si c’est ta conviction, la prétention ne serait pas mon plus gros problème. Non. Je regarde ce que l’on me propose et j’adhère ou pas avec mon ressenti, mes arguments. De même, je ne suis pas convaincu que le jeune lecteur laisse sa cervelle de côté en pensant forcément qu’un gars plus âgé à une grille de lecture datée.
As-tu assez d’ouverture d’esprit pour croire que les gens ne sont pas tous faits pour entrer des cases ? Et que l’impression qu’ils te donnent ne les résume pas ?
ce n’est pas une question de nostalgie pour moi,je ne compare même pas,c’est juste que je m’emmerde sur pleins de titres c’est tout.
je commence à le faire sur le franco-belge,sur des romans mais c’est pour le moment plus compliqué pour moi de stopper sur les comics. Tu le dis toi même Doc à propos des X-men: tu te poses la question mais comme tu les lis depuis tellement longtemps tu hésites à franchir le pas
Mais au final, ils ne sont pas minoritaires les mauvais auteurs, tu arrives à m’en citer plus de bons que des mauvais. C’est mon gros problème avec cet argumentaire, il fonce perpétuellement dans le mur en citant ce qu’il y a de plus mauvais. Bendis et Johns (je disais même d’Hickman qu’il était du jeu de poignée sur les Vengeurs à une époque où Jim Lainé y croyait encore), ouais, je lis pas. La mode du crossover ne date pas d’hier: Fear Itself est mauvais. D’accord. Le New 52.
Par contre, en plus des auteurs que tu as cités ci-dessus, je découvre Al Ewing, un jeune scénariste prometteur qui écrit du comic décomplexé; Peter Tomasi nous joue son Haney depuis plus d’un an sur Batman; Greg Pak refait du Superman sans se soucier des lubies de l’éditeur et des lecteurs; Duggan épate et fait rire; Rick Remender fait quelques trucs sympa; puis il y a Christos Gage, Nick Spencer (dans ses bons jours), Simon Spurrier, Jason Latour, Kieron Gillen, le brillant Charles Soule (c’est une blague) et surtout, il y a Dan Slott. Des scénaristes que je lis pour des raisons différentes, parce que je n’aimerai pas lire deux fois le même genre. Et je ne parle que de Marvel et DC Comics (alors que je lis bien plus de Image, par exemple).
Je suis conscient des problèmes de ces deux éditeurs (je les dénonce souvent) mais ça ne m’empêche pas, malgré les défauts, d’être diverti. Je lis toujours autant de comics qu’à la bonne époque et je ne me sens pas floué.
Nous sommes dans une bonne période (je sais, c’est risqué d’être positif): il y a plus de rééditions qu’il n’y en a jamais eu, il y a de bonnes histoires chez le mainstream malgré la surenchère médiatique et les plus petits éditeurs s’émancipent avec des projets osés et originaux.
Sincèrement, que demander le plus ? Le verre à moitié vide ou celui à moitié plein.
Oui. Je ne vous imagine pas comme des personnes mais comme des fantômes dans la machine, des ombres de vous-même. Je ne discute qu’avec votre « voix comic ». Je ne vous imagine pas dans des cases, mais dans des écrans d’ordinateurs.
[size=85]Bon, ça me met en retard pour les sollicitations de Marvel tout ça. Plop ![/size]
[quote=« Le Doc »]
Je suis bien d’accord là-dessus…mais bon là, c’était juste une pitite taquinerie parce que j’aime bien le charrier là-dessus…
Nous, les deux Sylvain (ouais, c’est aussi mon prénom), on n’est pas toujours d’accord mais ça reste toujours cordial…enfin, j’espère… [/quote]
N’espère pas. C’est la cas.
Ça m’arrive de répondre du tac au tac. Ça ne veut pas dire que je suis fâché.
Bon, je n’ai pas toujours l’art et la manière. Parfois je monte un peu vite, mais je n’ai jamais mordu personne.
On se ferait bien chier si on était tous d’accord sur tout.
Ouais, il y a de l’affectif sur certains titres qu’on lit depuis presque 30 ans, surtout sur les X-Men qui ont connu tant de grandes périodes. J’ai failli arrêter il y a quelques mois mais j’ai repoussé. Et résultat, sur tout le mag, il n’y a bien que la série de Cyclope que je trouve potable (pour un début). C’est bien peu et ça sent la fin pour moi. Mais quand ?
Heureusement comme le souligne Jack, il y a quand même encore pas mal de bonnes choses chez Marvel…et surtout, il y a Dan Slott !
faut croire que je suis fait pour le tantrisme alors ^^
[quote=« Jack! »]
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Mais au final, ils ne sont pas minoritaires les mauvais auteurs, tu arrives à m’en citer plus de bons que des mauvais. C’est mon gros problème avec cet argumentaire, il fonce perpétuellement dans le mur en citant ce qu’il y a de plus mauvais. Bendis et Johns (je disais même d’Hickman qu’il était du jeu de poignée sur les Vengeurs à une époque où Jim Lainé y croyait encore), ouais, je lis pas. La mode du crossover ne date pas d’hier: Fear Itself est mauvais. D’accord. Le New 52.[/quote]
Attends. Je précise justement ce que j’aime et ce que je n’aime pas, histoire de ne pas faire que dans le dénigrement. Je veux bien discuter, mais prends ce que je dis pour ce que c’est, pas pour ce que tu veux en retenir.
Oui, la mode des cross ne date pas d’hier. Et alors ? Je parle de ceux de ces dernières années et des gros titres qui leur servent de base. Et globalement, ça ne pisse vraiment pas haut. Le problème, c’est que ces locomotives tirent les wagons. Et à produire des gros titres/events vident de personnages attachants et de densité dramatique, difficile de se passionner. Le problème n’est pas un event par-ci ou un event par-là, mais leur globalité (à quelques exceptions près).
Là, tu m’intéresses. Parce que ta curiosité et celles d’autres forumistes me fait découvrir des choses. Duggan, je ne crois pas avoir lu et j’irai voir. Pareil pour Simon Spurrier. Nick Spencer, je commence à en entendre parler depuis quelques temps.
Cela dit, j’insiste là encore. Je ne parle pas d’une génération perdue. Je ne me focalise pas sur des auteurs, mais sur la prod qui fait la vitrine. Même un auteur comme Rememder rend une copie peu trippante sur Uncanny Avengers.
Tant mieux pour toi. Sans mauvais esprit.
J’aimerais sincèrement pouvoir en dire autant.
[quote=« Jack! »]Je lis toujours autant de comics qu’à la bonne époque et je ne me sens pas floué.
Nous sommes dans une bonne période (je sais, c’est risqué d’être positif): il y a plus de rééditions qu’il n’y en a jamais eu, il y a de bonnes histoires chez le mainstream malgré la surenchère médiatique et les plus petits éditeurs s’émancipent avec des projets osés et originaux.
Sincèrement, que demander le plus ? Le verre à moitié vide ou celui à moitié plein.[/quote]
Sous prétexte que la prod est riche, variée et qu’elle propose de nombreuses choses dignes d’intérêt, je ne peux pas m’exprimer sur ce qui me désole ? Tu sais d’ailleurs que ça ne concerne pas que les titres, mais aussi l’approche commerciale, la comm, etc.
Quand je m’abreuve au verre à moitié plein, je prends plaisir. Quand c’est dans celui à moitié vide, nettement moins. J’aimerais prendre plaisir à relire Avengers ou X-Men. Si je n’étais pas mordu de comics et notamment de ces personnages/équipes-là, tu crois que je perdrais mon temps à marquer ma déception, juste pour satisfaire à l’image du râleur éternel ?
[quote=« Jack! »]
Oui. D’autant plus que je ne vous imagine pas comme des personnes (pas plus que moi) mais comme des fantômes dans la machine, des ombres de vous-même. Je ne discute qu’avec votre « voix comic ».
Je ne vous imagine pas dans des cases, mais dans des écrans d’ordinateurs.[/quote]
Sur ça, je ne te suis pas.
Ok, je ne connais pas les noms de la plupart d’entre vous et je suis loin de vous avoir tous rencontrés. Mais je parle à des personnes, pas à des ghosts. Il y a une communauté d’esprits qui s’expriment ici. On partage nos goûts, nos désaccords.
Si je n’ai pas pris d’avatar, ce n’est pas sans raison (pas pour assouvir un besoin de reconnaissance, pour peu que tu aies un doute).
Vas-y.
Comme ça, je saurai comment le verre se remplit ces prochains mois.