Le site de Mathieu Boogaerts a disparu, il y avait un endroit où l’on pouvait mettre des textes, des avis, des appréciations, etc. - une sorte de « chat ». Parmi tous les messages, j’avais mis audacieusement ce poème :
MARIANNE
À ma surprise lorsque je m’étais levé
Une femme dormait allongée sur mon lit
De tout son corps je contemplais sa nudité
Son doux visage était paisible et sans souci
Son visage était d’une beauté idéale
C’était elle celle que j’ai toujours rêvée
J’avais la conviction que j’étais son féal
Elle m’était gardée destinée à m’aimer…
Soudain elle se réveilla d’un sommeil lourd
Un choc électrique fit un bond à mon cœur
Elle me chuchota doucement à voix basse :
— « Je t’en supplie… c’est le moment… fais-moi l’amour… -
De ses mains me prit le visage avec douceur
— Sinon… mais quoi qu’il arrive il faut que l’on fasse ! » -
Je la regardais un peu choqué me sourire
Je n’arrivais pas à croire à cette rencontre
Ne devant pas perdre de temps pour son désir
Je voulais la comprendre je n’étais pas contre
Mais j’avais hésité me disant fort : - « Quel rêve ! » -
Son image disparue sous une lumière
J’étais ébloui par celle-ci qui fut brève
Sa vie son existence n’étaient qu’éphémères !
Comprenant maintenant cette situation
J’ai regretté de ne pas avoir réagi
À son désir avec la plus grande caution
Mon but était de la faire exister à vie…
Son visage était d’une beauté idéale
C’était elle celle que j’ai toujours rêvée
J’avais la conviction que j’étais son féal
Elle m’était gardée destinée à m’aimer…
Et je ne me souviens plus sous quel pseudo j’avais signé : Anchio Arch’io Son Pittore ou Saïhtam