Oh. C’est très fort.
Merci ! j’apprécie rarement mes écrits. Mais j’ai appris à les conserver, il y a toujours une raison de les conserver. Il m’arrive d’en jeter ou de donner sans garder une copie… je manque beaucoup de confiance. C’est encore pire pour les dessins. D’ailleurs, j’en ai très peu gardé et beaucoup ont été perdus, jetés ou donnés. Et ceux que je ne sais plus où je les ai rangés (tout comme mes cahiers de notes, d’écriture et de dessins).
Oh, tu sais dessiner ! C’est cool !
Je ne sais pas si c’est cool
Toujours plus que de ne pas savoir !
C’est tout récent et c’est une vraie personne que je connais virtuellement, puis c’est parti dans un délire jusqu’à lui trouver une fin… Il ne s’agit pas d’une histoire sérieuse ni d’une romance. Juste un délire qu’elle a bien pris. Car elle a joué un rôle et nous sommes entrés dans ce jeu pour nous amuser.
Joyce
Sous l’éclat des affaires, Joyce se dresse,
Vision clairvoyante, sa force est l’adresse.
Indépendance en finances, en pensée, en soi,
Elle trace son chemin, où nul autre ne va.
Sous la lune argentée, ses secrets se murmurent,
Des regards enflammés où l’ombre dissimule,
Une danse subtile, douce flamme s’allume,
Et le monde s’oublie dans le soir qui s’embrume.
Dans les nuits étoilées, Joyce évoque un mystère,
Des soupirs effleurés, promesses légères,
Un jeu de regards où le désir se terre,
Et les cœurs s’enlacent dans l’ombre éphémère.
Sous l’azur radieux, Joyce chevauche en éclats,
Tantôt sur l’océan, plongée aux mille éclats,
Tantôt à dos de cheval, libre comme le vent,
Elle dompte les vagues et les plaines, le cœur battant.
Sous la lueur des cieux, Joyce allongée,
Ses doigts valsent sur l’écran, douce symphonie,
Les courbes d’or se dessinent, frissons partagés,
Tandis que le marché murmure son harmonie.
Des chiffres et des lignes, son esprit s’emplit,
Elle parie une somme, confiante et légère,
Les pics montent, l’or s’élève, elle frémit,
Son souffle court accompagne cette affaire.
Les gains affluent, son cœur bat la chamade,
Ses pensées s’embrasent, elle atteint le sommet,
En apogée des profits, elle est en parade,
Une extase financière, moment parfait.
Joyce triomphe, épanouie dans la lumière,
Un orgasme discret, aux chiffres prisonnière.
Sous les lueurs du soir, nos yeux se frôlent,
Les mots enfiévrés dansent, doux crépitements,
La table disparaît, nos âmes s’envolent,
Vers un lit de promesses, ardent frémissement.
Des caresses de velours, un soupir en écho,
Nos corps s’embrasent, unis dans le halo.
Dans l’ombre douce, Joyce, parée de mystère,
Ses doigts délicats glissent sur sa peau nue,
Chaque geste murmure un secret éphémère,
Je contemple, ébloui, son plaisir entrevu.
Ses soupirs, mélodie d’une nuit incandescente,
Dans ce ballet discret, mon désir se présente.
Sous l’oranger en fleurs, Joyce, douce lumière,
Sur l’herbe fraîche, un parfum de printemps,
Nos corps se rencontrent dans une danse légère,
Le vent complice murmure des serments.
Les pétales tombent, caresses sur la peau,
Nos âmes s’enlacent, sous l’arbre en manteau.
Joyce, étoile brillante dans la nuit profonde,
Nos regards se sont croisés au-delà des mondes,
Unis par des mots, des sourires et des rêves,
Nous avons tracé ensemble des chemins sans trêve.
Sous la lueur douce d’un écran éclairé,
Des confidences murmurées, des secrets partagés,
Notre amitié est née, douce et sincère,
Une connexion profonde, au-delà des frontières.
Nos rires, nos soupirs, comme des notes en suspens,
Créent une mélodie, une danse de printemps,
Dans ce ballet subtil de confiance et d’espoir,
Nous bâtissons ensemble un avenir sans fard.
Joyce, douce lumière, présence apaisante,
Notre lien se renforce, inébranlable et constant,
Et même si les distances parfois nous séparent,
Nos cœurs restent unis, liés par un doux regard.
En toi, je trouve une amie, une amante, un trésor,
Un espoir qui perdure, un amour qui éclot encore,
Que nos chemins, toujours, se rejoignent et se croisent,
Dans l’harmonie des jours, sous l’éclat des étoiles.
Celui-ci est un hommage à mon ami sourd
Prêt, oui, il l’était toujours,
Il l’était, oui, tous les jours.
Et les bras jamais baisser,
Rien d’autre que d’y penser,
Rien que de vouloir aimer
Et aussi, sûr, d’être aimé.
-
La vie vaut tout le détour,
Où l’entourage est amour.
Un espoir voulu, rêvé ;
Il ne laissait rien tomber :
Son combat est salué.
Corrigé (c’est le tiret entre les deux strophes qui posait problème. Je n’ai pas essayé en mettant le tiret en gras, cela dit).
Tori.
Merci Tori !
Jolis poèmes et ensembles. J’avoue avoir peu d’expérience et de goût en la matière, mais les rimes sont bien choisies et le tout sonne bien, avec quelques très belles formules.
On va dire qu’en ce moment j’ai de l’inspiration. Franchement, c’est lié à une discussion sur des artistes comme Gainsbourg, Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, et d’autres, comme Bashung et Renaud… Sagan, même ! Bref, j’ai écrit trois variances de sonnet Shakespearien, un exercice pas facile, mais intéressant.
Variations sur Une nuit de débauche
PREMIÈRE VARIATION
Je bois à la gloire de me voir
Bière sur bière de l’ambrée
Au blonde ou tout simplement fruitée
Enivré au point de bien vouloir
D’en faire et mettre tout un foutoir
Triangle équilatéral baiser
Boire et boire et fumer et fumer
Et baiser et foutre son devoir
Des femmes qui pour tout leur valoir
Dans leur gouffre aux plaisirs bien cambrés
Par la raison de l’humidité
Nous mènent dans leur précieux pouvoir
J’en ai connu que des libertines
Où l’orgasme et l’ivresse fascinent
SECONDE VARIATION
Je bois à la gloire de moi-même,
Bière sur bière, ambrée, blonde,
Ou fruitée, l’ivresse profonde
Qui m’envoie là où tout sème et s’aime.
En faire un chaos bienvenu,
Beau triangle d’extase charnelle,
Boire et fumer sans ritournelle,
Et baiser, baiser sans retenu.
Femmes aux courbes troublant la vue,
Dans leur gouffre humide et sacré,
Aux bons plaisirs sexuels variés
Me conduisent, aveugle et perdu.
J’en ai connu mille libertines,
Où l’orgasme et l’ivresse fascinent.
DERNIÈRE VARIATION
Je bois à la gloire de moi-même,
Bière sur bière, ambrée, blonde,
Ou fruitée, l’ivresse profonde
Qui m’absorbe dans un doux blasphème.
Faire un foutoir et perdre la tête,
Boire, fumer sans répit ni loi,
Et jouir sans grand souci de l’endroit,
Emporté par cette nuit défaite.
Ces femmes aux courbes séduisantes,
Leurs gouffres si cambrés, enchanteurs,
Me mènent à tant de folles heures,
Dans leur silhouette triomphante.
Et j’ai goûté mille libertines,
Où l’extase et l’ivresse dominent.
Échos d’univers éphémères
Dans le clair-obscur des arcs du ciel fractal,
Où le temps se suspend, lentement,
Une étoile tisse des rêves d’énigmes,
À l’ombre des neurones où la lumière danse.
Les rêves, figés en poussières d’ombre,
Sont des notes d’une symphonie numérique,
Écrites sur les fibres du cosmos,
Chantées par les ombres d’éthers méconnus.
Là où les éclats du passé se fragmentent,
Et se mêlent à des probabilités naissantes,
Les pensées vagabondes se posent,
Sur les plumes d’une réalité réinventée.
Au-delà des champs de gravité tordus,
L’espace se fait écho de paradoxes lents,
Chaque pensée est une étoile en devenir,
Chaque instant une fractale de l’infini.
Les âmes errantes, dans les limbes de l’éther,
Cherchent des réponses aux questions de l’espace,
Là où les ombres du futur effleurent le présent,
Et où les rêves deviennent des constellations vivantes.
Ce poème se penche sur des concepts relativement abstraits et futuristes, mêlant l’idée de l’univers, de la technologie et de l’inconnu. Il adopte une forme libre, reflétant le caractère inexploré des idées présentées. Il n’est pas structuré de manière classique avec des rimes ou des mètres fixes, ce qui permet d’explorer un thème complexe sans contrainte formelle. Le thème central tourne autour de l’univers et des concepts avancés comme les fractales, les neurones, et les paradoxes temporels. Cela vise à explorer l’idée que la réalité et les rêves peuvent être des tissages d’éléments encore inconnus ou non totalement compris. Ce sujet est original dans la mesure où il tente de marier la poésie à des notions de science-fiction et de cosmologie, souvent peu exploitées en poésie classique. J’ai utilisé des images comme les « arcs du ciel fractal » et les « étoiles en devenir » pour évoquer une réalité où le temporel et l’éthéré se rencontrent. Ces symboles mettent en avant l’idée que notre compréhension du monde est limitée et que la poésie peut explorer ces dimensions inconnues. Pour écrire un poème original, j’ai donc combiné des éléments de science, de philosophie et de cosmologie avec des motifs poétiques. Cela reflète une vision du monde où la science et la poésie se rejoignent pour créer quelque chose de nouveau et de contemplatif. Vous avez compris que l’idée est de repousser les frontières traditionnelles de la poésie en utilisant des thèmes et des concepts qui sont généralement abstraits ou modernes, offrant une perspective fraîche sur la nature de la réalité et des rêves.
Alors voici un poème que j’avais, depuis longtemps, envie d’écrire. Un hommage. Une fascination. Un honneur. Et dire que je voulais écrire un poème en citant ses œuvres qui m’ont le plus touchées, qui m’ont fait vibrer… hélas, il me reste encore beaucoup à lire…
Alan Moore, l’architecte des mondes
Il a commencé dans le brouillard du réel,
Refusant les dogmes, les vérités figées,
Grand libre d’esprit, en quête de l’éternel,
Voyageur d’invisible et d’idées partagées.
Des pages noircies de glyphes, d’incantations,
Il s’est dressé, magicien du verbe et du geste,
Changeant mots en sort et pensées en oraison,
Et dans le calme, la vérité manifeste.
Il invoque Glycon, serpent sage et sacré,
Un dieu perdu, pour lui symbole vivant,
Où la divinité n’est qu’un leurre doré,
Et le monde, un rêve flottant et dérivant.
La magie vécue n’est que pure création,
Un art où les symboles trouvent leur racine,
La parole forme le réel, l’émotion,
Et enfin dans ses œuvres, l’infini chemine.
Il n’a jamais voulu des dieux immuables,
Mais en l’art de créer, en la métamorphose,
Il sait que les vérités sont toutes changeables,
Et que l’âme s’illumine dans toute chose.
J’ai écrit cela vers les 21 heures avant de venir me distraire ici. Je me suis dit, après l’avoir relu, pourquoi pas le plubier ici, même si c’est me mettre à nu pendant ces moment là.
Sous le poids lourd de mes pensées,
Je traîne mon âme épuisée,
Un vent de langueur me parcourt,
Je me sens inutile, sans jour.
Le chemin se perd sous mes pas,
Et l’espoir s’enfuit, loin de moi.
Las, mon cœur cherche sa lueur,
Mais tout s’efface en ma douleur.
C’est intense mais sombre.
C’est plus un slam qu’un poème ou une chanson, c’est un texte que j’avais écrit, il y a trois/quatre jours pour un ami portant ce pseudo… je me suis fait plaisir et je peux montrer ma fierté pour ce texte que je trouve très réussi. À vos marques, prêts ? Allez-y !
TonTon Humanis, c’est l’homme au diapason,
Le cœur qui vibre, un demi-ton en émotion,
Il t’accorde avec la paix, la fraternité,
Un soliste de l’amour, sa voix, c’est l’humanité.
Il te connaît mieux que ton propre refrain,
Parce qu’il a le rythme dans le cœur, c’est certain.
Ses paroles, des arpèges sur un accord majeur,
Chantent la mélodie des hommes avec douceur.
Il t’accorde sa sagesse, entre mineur et majeur,
Dans sa gamme de fraternité, chaque ton fait honneur.
Et quand il te parle, c’est toujours à la bonne heure,
Un instant précieux, pur moment de bonheur.
TonTon, c’est plus qu’une note sur la portée,
C’est le beat de la vie, la clé pour aimer.
Avec lui, la paix n’a jamais eu de basse intention,
Son cœur fait vibrer la ligne, c’est sa grande mission.
Avec lui, tout est fluide, jamais de fausse mesure,
Chaque mot est un baiser, chaque phrase, une ouverture.
Il est ouvert, sûr ! C’est sa plus belle vertu,
Dans sa symphonie, personne n’est jamais déçu.
Il te pose des mots, jamais de pause dans ses pensées,
Chaque silence est un pont, pour mieux te guider.
Il vous donne la tonalité, celle du bonheur,
Parce qu’il est humain, TonTon, il a un cœur.
Il chante sur la gamme des cœurs et des âmes,
TonTon Humanis, c’est l’hymne de ceux qu’il désarme.
Et quand il slamme, le monde se fait refrain,
Parce que TonTon, c’est la symphonie des lendemains.
Alors écoute, ouvre bien grand tes tympans,
Les pantins dansent sous ses mots éclatants,
Dans chaque son résonne un refrain apaisant,
TonTon te joue la paix, le love et même un contretemps.
Jamais de faux pas, TonTon garde le tempo,
Avec lui, c’est la vie, pas un chemin vers le tombeau.
Chaque dièse qu’il chante, c’est une vague de liesse,
Dans sa symphonie, tout le monde s’y confesse.
Il est là, toujours là, avec ce petit accord mineur,
Mais au fond, tout ce qu’il veut, c’est semer du bonheur.
Sous ses cheveux de feu, la lumière se pose,
Éclairant ses yeux clairs d’un éclat apaisé,
Mais ce voile de tristesse, doux comme une rose,
Cache un éclat de joie qu’elle semble oublier.
Ô toi, belle rousse aux reflets d’un matin,
Que ton sourire revienne, radieux, souverain.
Car dans l’ombre fragile de tes pensées éteintes,
Ton regard transparent reflète tant de cieux.
Chaque éclat de tes yeux a des nuances saintes,
Comme un chant mélodieux au travers des vents bleus.
Que le chagrin s’efface, laisse la place au rire,
Et que le monde s’émerveille de te voir sourire.
Dans les sentiers brouillés où le doute s’installe,
Chaque pas est un choix, chaque geste un chemin.
Prends le temps de sentir les vents qui dévoilent
La clarté d’une voie, douce, calme, et sereine.
N’agis pas dans l’élan de pensées éphémères,
Écoute le murmure d’un cœur qui éclaire.
Protège tes désirs et tes rêves fragiles,
Comme un trésor sacré qu’on garde en secret,
Mais n’oublie pas non plus, sous tes airs tranquilles,
Que l’amour est un feu, pur, tendre et discret.
Qu’il guide tes pas, que sa flamme éclaire,
Le voyage en toi, infini, nécessaire.
Très élégant, comme une belle aube.
Une belle ode au voyage.