¡ Anch'io son pittore ! (Âme sensible, s'abtenir ! 🤪)

我不是中國人

私は日本人ではない

저는 한국인이 아닙니다.

Я не русский

I’m not American or English

Je ne suis peut-être pas Français

Sed mi scias, ke mi estas Terano

:crazy_face:

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Elle me capture comme une sorcière
qui vous met dans un état impitoyable
pour faire ce qu’elle veut de vous
Je suis un pantin de chiffon
à froisser avec un bâton
bien taillé en bois
Elle me flambe et je serai en cendres
dans quelques secondes…

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Mon hangul est un peu rouillé, mais j’ai pu lire le reste.
L’espéranto à la fin, bien vu.

Tori.

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Brutal.

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D’accord ! Tu vois ça comme ça ! Intéressant. Merci pour ton opinion, c’est toujours intéressant de connaître le ressenti de chacun ! :wink:

(Ce poème, j’avais remarqué, que chacun avait sa propre vision. Et j’ai comme l’impression qu’il y a du vécu dans la façon de voir ce qui est écrit, comme s’il y avait plusieurs interprétations alors qu’on se met toujours d’accord sur un point important de ce qui est écrit.)

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C’est suffisamment court mais détaillé pour y glisser son propre ressenti. :slight_smile:

C’est exactement ça ! C’est le secret ou la recette de ce que l’on veut poétiquement. Une image. Et que ce soit simple et court. Avec une pincée de mystères. Et on a une multitude d’avis, d’émotions et de ressentis. Une interprétation qui est très personnelle. :wink:

PS: c’est même le rôle des mots qui pourraient être des mots-clés et faire éveiller des choses en soi ! :wink:

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Tout est dit, pas besoin de faire un commentaire

La Peur au Tournant

L’Éclat d’un Frisson

Sous la lueur d’une lune souveraine,
Dans le silence, je marchais doucement.
La nuit semblait un écrin apaisant,
Seuls les lampadaires brillaient par leur peine.

Un pas résonne… puis un bruit incertain,
Je tourne la tête, le cœur un peu pressé.
L’écho me suit, mon souffle est oppressé,
Une ombre surgit, noire comme le destin.

Je prends mon élan, prêt à fuir l’inconnu,
Mais elle aussi bondit, me serre de près !
Que veut ce spectre aux mouvements parfaits ?

Enfin je ris, de stupeur revenu :
Ce sombre ennemi, terrifiant et étrange,
N’était que mon ombre, fidèle… mais change !

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J’aime beaucoup !

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Une variation qui était en réalité une première version abandonnée (car non terminée) du poème précédent. Puis, j’ai fini par le reprendre pour le retravailler et de le faire, tout comme la première idée que j’avais pour ce poème, à la manière de Devos. Je le mets finalement ici. Je ne le trouve pas très réussi, surtout que je voulais jongler ou jouer avec les mots… n’est pas Raymond Devos qui veut…

Je marchais la nuit, la lune en sentinelle,
Le trottoir désert, si calme, si profond,
Quand soudain derrière, dans un coin bien trop rond,
Une forme étrange… une chose irréelle !

Elle bougeait en moi, à gauche, à l’unisson,
Un monstre, sans doute, ou bien une ombrelle ?
Je fis un pas vif, mais l’autre, infidèle,
Me suivait partout ! Était-ce un polisson ?

Je criais : « Qui va là ?! » mais, quelle hérésie !
L’ombre muette avançait sans répit.
« Je suis moi-même suivi… par ma folie ? »

Mais au dernier lampadaire, tout s’est éclairé :
Ce « chose » n’était rien, sauf mon ego blessé…
Je cours si bien qu’il me colle… au pavé !

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L’écriture

L’écriture
Est un songe
À la lisière de la nuit.
Elle est pure
Et nous ronge,
De fureur, d’envie, d’infini.

Elle s’élève, fragile, hésitante,
Et pourtant s’ancre, vibrante.
Libérant des chaînes la parole,
Elle sculpte l’ombre, déploie les symboles.

L’écriture
Est une vie
À la lisière du temps.
Elle est pure
Et nous sourit,
Comme un miroir au bord d’un étang.

Sous ses formes multiples, elle éclate,
Roman, nouvelle, poème, ou missive délicate.
Philosophie murmurée aux confins du silence,
Sagesse de l’amour, vérité qui danse.

Fibres d’arbres, mémoire des sables,
Son élan est insaisissable.
Tantôt plume, tantôt griffure,
Elle est l’écho d’une vie qui dure.

Elle peint les faiblesses, les silences,
Un cri muet, une danse, une errance.
Elle grave les rives de nouveaux rivages,
Habille les douleurs d’un autre visage.

Essais, pensées, vérités à mi-voix,
Elle se fait quête et miroir de soi.
Le poème susurre au cœur de la nuit,
Tandis que la fable éclaire l’oubli.

Sous la plume, la source murmure,
Son chant, d’argile et de rature.
L’encre jaillit, fluide torrent,
Grave l’éphémère, défie le vent.

Passion, amour, féroce combat,
Chaque mot danse, un feu d’alphabet.
Elle forge l’éternité des instants,
Trace des mondes au fil du temps.

Elle comprend les maux des vivants,
Les soigne d’un murmure apaisant.
Un pont d’éclats indociles,
Un art brut au feu fragile.

Ainsi danse l’écriture,
À la lisière de l’aventure,
Un roman, un poème, une prière,
Un reflet de l’âme, une étoile claire.

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Très élégant !

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Mes voisins… et ils m’ont inspirés cette chanson… L’écriture sert aussi à se venger, à dire du mal !

Le père Vroum-Vroum, tout petit tout mignon,
Se glisse derrière le volant, quelle passion !
La mère est plus grande, un vrai titan, un bourrin
Qui porte les sacs et les enfants, sans le moindre chagrin.

L’aîné, tout maigre, lunettes sur le nez,
Monte dans le SUV, c’est son premier projet.
Le cadet suit sa mère, à la taille d’un géant,
Mais pour les bonbons, c’est plutôt la fête des dents !

La benjamine, ni trop grosse ni trop mince,
Fait comme les autres, jamais sans la pince.
À la boulangerie, tout est en voiture,
Les pieds restent au chaud, c’est sûr, c’est leur nature.

La famille Vroum-Vroum
Ça pollue, ça pollue
Très fort
La famille Vroum-Vroum
Ça pollue, ça pollue
À mort

La place, ils la gardent comme un trésor,
Changement de voitures, c’est leur sport !
Parfois, mal garés, ils n’ont pas de répit,
« C’est pour faire de la place aux amis », ils ont dit.

Le moteur tourne, ça dure des heures,
La planète frissonne, mais peu de frayeurs.
La pollution c’est leur air préféré,
Un vrai nuage de plaisir, bien concentré !

Avec leurs voitures, ils sont coordonnés,
Deux pour le travail, deux pour se balader.
Parfois trois d’un coup, un vrai carrousel,
Le quartier les connaît : ce sont des rebelles !

La famille Vroum-Vroum
Ça pollue, ça pollue
Très fort
La famille Vroum-Vroum
Ça pollue, ça pollue
À mort

Leur devise est claire : « Toujours en moteur ! »
Ils ignorent les bus et méprisent les trottoirs.
Ils claquent les portes à faire rebondir les cœurs
Et savez-vous que le père Vroum-Vroum est un motard ?
Pourquoi marcher ? Quelle idée saugrenue,
Quand on peut rester dans sa boîte bien au chaud contenu.

Pollueurs !

Le gaz qui s’échappe, ça pique les narines,
Un parfum toxique, leur marque assassine.

Pollueurs !

Au final, cette famille, on ne peut l’ignorer,
Leurs voitures vrombissent, c’est bien leur fierté.
Mais si un jour l’essence venait à manquer,
Peut-être qu’à pied, ils pourraient avancer ?

La famille Vroum-Vroum
Ça pollue, ça pollue
Très fort
La famille Vroum-Vroum
Ça pollue, ça pollue
À mort

Le père Vroum-Vroum, tout petit tout mignon,
Se glisse derrière le volant, quelle passion !
La mère, imposante, adore aussi conduire,
Elle pollue fièrement, c’est son vrai plaisir.

L’aîné, tout maigre, lunettes sur le nez,
Se rêve pilote sur les autoroutes pavées.
Derrière son volant, il appuie bien fort,
La planète se meurt ? Lui, il s’en moque encore !

La benjamine, au bonheur une accoutumance,
Adore l’odeur d’un bon pot d’échappement dense.
Même le cadet, tout en rondeur et fier,
S’amuse à laisser un nuage dans l’air !

La famille Vroum-Vroum
Ça pollue, ça pollue
Très fort
La famille Vroum-Vroum
Ça pollue, ça pollue
À mort

Ils gardent les places, c’est un vrai art martial,
Entre remplacements, c’est presque un carnaval !
Pour gêner les voisins, ils garent de travers,
Le quartier est outré, eux, ils restent de fer.

Le moteur tourne, pendant des heures entières,
Sous leurs fenêtres, les voisins désespèrent.
Mais la famille s’en fiche, ça ne les touche pas,
C’est l’environnement ? Bah, ils n’écoutent pas !

Quatre voitures, deux persos, deux pour bosser,
Parfois même trois, c’est pour varier !
Conduire, c’est leur dada, une vraie obsession,
Leur empreinte carbone ? Juste une abstraction.

La famille Vroum-Vroum
Ça pollue, ça pollue
Très fort
La famille Vroum-Vroum
Ça pollue, ça pollue
À mort

La mère adore rouler juste pour rouler,
L’aîné fait des tours, même sans rien à acheter.
Le cadet suit le mouvement sans jamais broncher,
Et la benjamine vibre à chaque klaxon déclenché.

Ils vivent pour polluer, c’est presque un métier,
Les voisins râlent, mais ça les fait rigoler.
Si l’essence disparaît, ils crieront au malheur,
Mais jamais, ô grand jamais, ils n’utiliseront leurs cœurs !

Pollueurs !

De leur pot s’échappe un doux nuage gris,
Un cadeau pour l’air, leur empreinte pourrie.

Pollueurs !

Le gaz qui s’échappe, ça pique les narines,
Un parfum toxique, leur marque assassine.

Pollueurs !

À chaque démarrage, la planète suffoque,
Mais eux s’en amusent, en riant
aux blagues d’échappement
baroque.

Pollueurs !*****

La famille Vroum-Vroum
Ça pollue, ça pollue
Très fort
La famille Vroum-Vroum
Ça pollue, ça pollue
À mort


*****ça devrait être mis en retrait, après le point de « baroque »… parce que sinon ce que j’ai fait donnerai ça :

       Pollueurs !

et ce n’est pas ce que je veux… enfin, si mais pas avec cette police / ce font… et l’encadré au fond bleu…


Ce poème est une œuvre fictive et qu’il n’a pas vocation à décrire des personnes réelles :stuck_out_tongue_winking_eye: :sweat_smile: :wink:

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Avec une approche métal, ça peut être cool !

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