J’ai vraiment l’impression que les gros éditeurs aiment figer les personnages dans certaines formules qui les ont définis à une époque (Tony alcoolique, Matt dépressif…) sans doute afin de « vendre » une formule déclinable dans d’autres supports. Et c’est un raisonnement qui a fait son temps : on voit bien qu’ils sont parvenus à rendre Tony passionnant au cinéma, sans recourir à l’alcool, qui au final reste très secondaire dans les films.
Le processus a commencé avec les premiers dessins animés des années 1960, qui contribuent à figer les personnages dans leur situation (Peter n’avance plus dans ses études, Reed et Sue sont les parents d’un fils qui ne grandit plus). Ça se généralise, alors qu’en fait, on sait bien que c’est inutile. Mais c’est désormais profondément ancré. Presque atavique.
Pareil. Byrne s’intéresse surtout aux couples : donc Wanda et Vision qu’il sépare, Clint et Bobbie qu’il rabibochent… Et surtout, il cherche à casser les jouets qui fonctionnent encore. Et il se barre, fâché, quand ça devient intéressant.
Jim