AVENGERS #1-66 (Jason Aaron / collectif)

Petite pause dans la bagarre générale entre, dans le désordre, les Avengers, les Avengers Prehistoric, les Avengers du Multivers, les Variants de Doom, les Maîtres du Mal Multiversels et les Mephistos. Parce qu’on a ici l’origine de l’Avenger Prime, qui a réuni les Avengers du Multivers ; et c’est un Loki surpuissant !
Bon, on apprend que ce Loki a vu Thor mourir très jeune, pas par sa main. Il a pris le contrôle d’Asgard après la défaite mentale d’Odin, et s’est ennuyé. Il a erré dans le Multivers, vu les défaites de ses Variants contre les Avengers et a empêché qu’ils naissent chez lui. Sauf que toutes les menaces qu’ils arrêtent généralement (Galactus, Beyonder, Thanos, etc.) viennent pour lui, et il s’en débarrasse… mais en ravageant son Univers. Désespéré, vaincu comme tous les Lokis, il se retrouve dans le Vide entre les Univers et veut mourir - mais est « poussé » à former les Avengers du Multivers, en pénitence. Et voilà, donc ; avec finalement l’arrivée des Avengers et Prehistoric Avengers, pour aider contre les Dooms et Mephistos.
Bon, ça se lit mais ce n’est pas fou. Sans grosse bagarre, Jason Aaron retombe un peu dans ses défauts sur les titres : un gros manque d’originalité, et une approche assez basique des choses. Ici, son Loki n’est pas « mauvais », mais c’est assez creux et prévisible.
Dommage, avec aussi un Javier Garron correct mais sans briller.

Pas de déception, pas d’emballement : juste « ça passe », ce qui reste quand même un peu dommage.