C’est un peu con-con dans le délire, mais c’est quand même fun.
Jason Aaron continue d’avancer vers son grand final, et fait littéralement feu de tout bois. « Notre » Mephisto, le 616, laisse Kid Thanos récupérer les corps de Ghost Goblin, King Killmonger et le Black Skull vaincu pour ses expériences. Mephisto est pris à parti par ce qu’il reste du Council of Red, où ses Variants veulent le tuer pour ses mensonges. Il les bat, il les tue, il assume les avoir fait mourir pour faire « craquer » le sol de la dimension God Quarry, afin de libérer ce qu’il y a en dessous. Il absorbe les Mephistos morts pour devenir géant, puis va anéantir l’Héliporteur du Carol Corps, bien agressé déjà par les Dooms, comme les Steves qui prennent cher. Doom Supreme maltraite l’Avenger Prime, le Super-Loki, mais de l’aide arrive ! Ka-Zar, disparu dans Avengers #50, arrive avec… le Pouvoir Cosmique et son maître, car il est le héraut de Galactus ! Idéal pour la Doom Planet… Gorilla-Man arrive aussi, avec son pote Ursa Major, en… pilotant l’Avenger Mountain, désormais Deathlok-isé pour détruire les Dooms. Les petites-filles de Thor chopent des Mjolnirs, et tous hurlent un bon vieux AVENGERS ASSEMBLE. Ca va castagner.
C’est bien, ouais. Clairement, Jason Aaron s’amuse et m’amuse dans son délire final. Je reste gêné de faire de Mephisto le grand méchant (ça ne « colle » pas à l’image que j’ai de lui), et partagé par Doom (ce n’est pas un vilain des Avengers, au fond), mais ça rend bien. C’est une très grosse bagarre bien menée, avec de l’épique et des moments WTF. On en a ici deux, avec Galactus (énorme) et l’Avenger-Deathlok Mountain. Le retour de Gorilla-Man et Ursa Major fait plaisir.
C’est fun, bourrin mais j’aime bien. Javier Garron tire un peu la langue, quelques panels sont moins réussis, mais ça reste solide à défaut d’être joli.
Délirant, bourrin, fun ; cool !