AVENGERS #1-66 (Jason Aaron / collectif)

Mouaif.
Jason Aaron et Iban Coello propose un micro-récit qui surfe sur les thématiques temporelles, avec non pas le TVA mais une Avengers Tower qui règne sur le Temps, avec un Avenger Prime qui envoie des Deathloks gérer les variances temporelles. Sauf qu’un Deathlok se fait piéger et anéantir par les Multiversial Masters of Evil.
Gros mouais, donc. Les thèmes temporels sont à la mode avec la série Loki, mais ça fait un peu « gros », là. D’autant que Jason Aaron s’est récemment débarrassé des super-équipes ennemies que sont le Squadron Supreme of America et la Winter Guard… pour ici en recréer une autre, « bigger than life ». La compo’ elle-même ne m’éclate pas, et les dessins sont corrects, sans plus.
Ca ne m’enthousiasme pas.

Sentiment un peu différent pour le prologue au Hulk de Donny Cates et de Ryan Ottley. Gros moment de bourrinage où un Hulk « intelligent », à la voix-off un peu proche du fameux Doc Green, mais bien plus direct et brutal, attaque MODOK.
Bon, c’est con mais ça passe bien, grâce au dynamisme et à la puissance d’Ottley. Je suis un peu gêné que Bruce/Hulk laisse MODOK « mourir » mais le twist sur le thème du run à venir est bon : Bruce/Hulk en a marre d’être un monstre ou un héros sur Terre, il veut se barrer dans les étoiles.
Le principe peut être intéressant, et ça peut aussi être fun dans le bourrinage. Mais bon, ça reste basique.

Un FCBD qui a le mérite d’exister, mais qui n’est pas le plus passionnant ou prenant.