AVENGERS - 1959 (Howard Chaykin)

Il n’était pas tout seul au sein de cet éphémère label « Legend », un groupe pouvant être vu comme une sorte d’alternative aux Image Boys (qui ont par la force des choses ringardisé le style de certains dessinateurs, tel qu’un Herb Trimpe alors obligé d’altérer son style pour continuer à trouver du boulot).

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Frank Miller, John Byrne, Geof Darrow, Mike Mignola & Art Adams

Lorsque silvestri s est mis à imiter lee.

Un exemple d une influence qui ne fut pas positive.

Et dans laquelle se discerne que le style de lee ne pas du côté de l expressivité du dessin. Si on aime, on peut trouver ses dessins beaux mais comme dessins de bd, devant charrier histoire et emotion, ils sont assez limité.

D où son influence n excede pas une imitation plus sterilisante qu autre chose.

On est d’accord, est-ce la faute des Image boys ?

J’ai jamais vraiment trouvé hormis quand il a lancé Cyberforce et encore.

J’ai pas compris.

En terms d’émotion on est d’accord, mais en termes d’histoire alors là non. Jim Lee reste pour moi la quintessence du dessin de super-héros. C’est dynamique, iconique…

ton point de vue loulou pas le mien clin d’oeil.

Ça se voit déjà beaucoup sur ses derniers numéros de Wolverine (environ du #45 jusqu’au #57).

Il s agit d influence.

Est on responsable de l influence que l on a ? Vaste débat.

Dès wolverine jusqu’à ce jour.

Je trouve que l influence de lee sur silvestri fait cas d école : on voit très bien ce qu à de sterilisant pour silvestri l imatation de lee.

Silvestri avait un style bien plus riche en expressivité que lee melangeant realisme, cartoon, expressionnisme. Bien meilleure narrateur alors que lee.

Et puis il l imite et c est fini.

Un exemple precis de ce que peut donner l influence de lee, donc.

Pas forcément de quoi faire l eloge du dessin de super heros, alors.

Dix ans d’écart, plus ou moins.
On a peut-être oublié à quel point les années 78-83, qui ont vu se succéder de nombreuses créations de maisons d’édition et de nombreuses défections d’auteurs célèbres (plus ou moins vieux) pour aller faire leurs séries, ont constitué un électrochoc pour les observateurs du marché.
L’arrivée des « alternative publishers », bientôt rebaptisés « indies » (les « indés », comme on les appelait dans les années 1980, une terminologie qui m’a marqué…) a somme toute été rapide, entre la constitution de Capital, Pacific ou Eclipse et l’installation durable de First (qui a vécu une grosse décennie) ou de Dark Horse (qui existe encore).
C’est dix quinze ans avant Image (qui a entraîné une deuxième vague de naissance d’éditeur, avec Valiant, l’univers Ultraverse, le label Bravura…) et ça pose les bases éditoriales, juridiques et tout le reste. Ça oblige aussi Marvel et DC à tout repenser : la rémunération, la restitution des originaux, l’intéressement, les droits, mais aussi le papier, la reliure, la diffusion…
Et le succès d’un titre comme American Flagg! (qui a connu une réédition des douze premiers épisodes en trois albums souples grand format, qui arrive assez tôt) a démontré qu’il était possible de faire autrement.
Un séisme.

Jim

3 « J'aime »

Plus l’avénement des comic-shops et du « direct market » (avec les séries vendues exclusivement là).

Je suis assez d’accord avec ça, il cherche à chaque instant à tout iconiser et dessiner les personnages comme un idéal pour le lecteur d’où une certaine difficulté à passer derrière lui.
D’une certaine manière, il essentialise tellement les personnages que ça en devient des concepts.
Après à mon goût, Lee c’est Punisher War Journal et ses premier Uncanny, après c’est une longue descente. Abandon du travail de lumières et après il ne « dessine » plus.
Un vague sursaut dur Deathblow parce que Miller mais c’est tout.

Ou à vendre des planches ?

Ah, voilà.

Mais l iconisation est ce l essence des persos à la marvel ?

Ça se debat.

C’est des super-héros, quasiment des dieux, l’iconisation est intrinsèque.
Mais, je vois où tu veux en venir en ne parlant que de Marvel.
Alors disons que DC est l’ancien testament et que Marvel, le nouveau. :stuck_out_tongue_winking_eye:

Sourire.

C’est quand même dans les vieux sujets qu’on fait les meilleurs débats.

1 « J'aime »

Ok, je suis loin d’être d’accord avec cette version, surtout à la vue de ses travaux, C’est plus tranché que Lee et plus dense.

Ca dépend pour qui, ses fans te diront que si.

Ca viendra bien plus tard. La vente de planche de Jim Lee, c’est Mc Farlane qui lui fera prendre conscience en l’emmenant à une vente aux enchères de ses planches et c’est là que Lee verra les sommes dépensé pour son travail qui l’amèneront a quitter Marvel (ce que ne voulait pas Lee au départ, mais selon Mc Farlane sans Lee c’était pas la peine).

Il le fera aussi sur Batman.

C’est quoi « bien plus tard » ?

Par rapport au Punisher 5-6 ans de mémoire, par rapport aux X-Men 3 ans.

C’est rapide quand même.

On voit tout de même clairement un changement de style de silvestri.

Ses debuts sur wolvi sont geniaux niveau dessin.

Puis il « iconise » à la lee et c est nettement moins bon.

Certes.

Oui. Peut-être plus logique. Ou pas. Lee j aime ses debuts. J aime ses uncanny x men et ses wildcats pour leur côté over the top. Puis à partir de divine right, je m en desinteresse assez. Et ses x men sans adjectif ont, je trouve, extrêmement mal vieilli.

Avec plein de petites hachures (typique du style Lee/Williams et de leurs clones).

Oui et il abandonne ses deformations très cartoon, burlesques même mais qui donnaient un côté tres sauvage.

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Ça, j aime beaucoup.

Ça, beaucoup moins.