Oui, je suis d’accord, je ne m’y attendais pas.
Nouvel épisode de recrutement de la « super-équipe des super-Avengers du Multivers », avec ici la quête du Tony Stark parfait. Par le Tony/Ant-Man, alcoolique et paumé qui croise des Tonys… tout autant voire plus paumés que lui. Ca le mène à prendre conscience que c’est lui le Stark qu’il faut. Après une rencontre avec un Tony vieux et en paix, qui a passé sa vie à « simplement » réparer des choses, il décide de réparer les autres Tonys, et de les aider en s’aidant lui-même.
C’est bien. C’est simple. C’est juste. C’est beau.
Jason Aaron retrouve son talent pour un portrait fort réussi d’un Tony qui refuse de voir la vérité, et finit par l’accepter face à la perte de quelqu’un en qui il se projette, à son corps défendant. C’est bien fait, les divers portraits sont pertinents et l’ensemble fonctionne vraiment.
Jim Towe copie bien Aaron Kuder, et son trait joue bien le jeu, aussi. C’est efficace et réussi.
Une bonne surprise.