AVENGERS FOREVER (Kurt Busiek / Carlos Pacheco)

Alors c’est ça que je trouve généralement trop lourd. Déjà par exemple pour reprendre Wolfman, je détestais les encarts qui racontait l’action qui se déroulait surtout avez Perez au dessins, cela alourdissait clairement le récit et inutilement.

Question lourdeur, je n’ai rien contre les dialogues, au contraire j’adore les tranches de vie mais :

  • J’ai pas envie de lire un roman à chaque pages, il faut savoir être concis et exprimer en une phrase ce qui se dit en plusieurs dans un comic. L’émotion transparait via un dialogue fluide, avec de l’émotion et non pas par une carrière d’auteur de roman loupé.

  • Les montagnes de dialogue durant les combats c’est à mon sens l’horreur car généralement le dessin est « lourd » (composé de détails) et du coup la surcouche de nombreux dialogues durant les combats c’est la couche sucrerie en trop.

Des exemples :

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Laisse ton dessinateur PARLER !

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Laisse ton combat se faire, tu parlera après !

Après forcément il y a le contenant et c’est à mon sens la que cela coince car autant Wolfman est un excellent auteur, autant je suis pas certain qu’il soit un excellent dialoguiste.


Par exemple le run de Whedon sur Astonishing X-Men est pour moi une PERFECTION en terme d’écriture de dialogue. Non pas parce que ça parle pas, mais parce que les dialogues sont profonds et disent beaucoup avec peu de choses.

En fait j’ai besoin dans un récit, qu’il m’immerge et me fasse ressentir des émotions. S’il faut beaucoup parler ENJOY, mais si c’est tout le temps c’est juste une lourdeur d’écriture. Peut-être pour cela que j’ai adoré Whedon sur X-MEN, Taylor sur de nombreux projets, Thompson sur Mr & Mrs X ou encore Alias par Bendis : Après tout ça parle mais c’est punchi ! Ce n’est pas artificiel et il y a du sens.