BARRAGE t.1-2 (Kôhei Horikoshi)

Le space-opera à la sauce Kohei Horikoshi, l’auteur de My Hero Academia !

Dans une galaxie lointaine, la guerre entre humains et envahisseurs extraterrestres fait rage depuis 50 ans… Les habitants du royaume d’Industria sont submergés par des ennemis trop puissants pour eux. Astro fait partie de ces orphelins de guerre qui vivent au jour le jour : avec son maigre salaire, il soutient tout un groupe d’enfants sans parents. Ils ont formé une nouvelle famille, soudée face à la misère.

Ses rêves de richesse deviennent réalité quand Barrage, prince du royaume, apparaît devant lui. Les deux garçons se ressemblent comme deux gouttes d’eau ! Le jeune noble profite de cette extraordinaire coïncidence pour fuir son rôle de prince et forcer Astro à prendre sa place… L’ancien roturier saura-t-il adopter sa nouvelle identité tout en protégeant sa famille dans un royaume en guerre ?

Juste avant de lancer My Hero Academia , Kohei Horikoshi s’est attaqué au space opera avec ce diptyque riche en action et en super-pouvoirs comme il les aime ! Combats épiques, personnages décalés : les bases de son style unique sont déjà visibles dans Barrage . Découvrez l’histoire du prince et du pauvre, version intergalactique !

Le space-opera à la sauce Kohei Horikoshi, l’auteur de My Hero Academia !
Désormais sous l’identité du prince Barrage, Astro se voit confier une mission de taille : réunifier la planète Industria ! Accompagné de Tiamat, le jeune garçon part en voyage et décide de venir en aide aux habitants du village d’Orvel, qui ont été capturés par des brigands… Grâce au pouvoir de l’Org, l’improbable duo réussit à vaincre le redoutable Deadrock avant de poursuivre son périple.

Mais alors qu’ils parviennent aux portes de la cité de Masseil, les deux envoyés du roi se retrouvent face à une demoiselle pour le moins belliqueuse qui cherche à tout prix à les empêcher d’entrer ! Pour une raison mystérieuse, elle semble vouer une haine profonde
à la police royale…

Découvrez la conclusion épique de ce space opera riche en rebondissements dans lequel Kohei Horikoshi parvient, déjà, à distiller tout son talent !

Pour les retardataires, une opération « découverte » à partir du 5 octobre prochain.

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On en parle également ici.

Jim

@Tori, si tu as un avis concernant la série, je suis preneur.
Sur les autres séries concernées par cette opération, il y a quelques réactions, donc je peux me faire un avis, mais sur Barrage, y avait même pas de sujet, apparemment.
:wink:

Jim

j’avais lu le premier à l’époque c’est du shonen section Dragon Ball classique, ça se lit bien, mais c’est vite oubliable.

Je l’avais acheté en anglais il y a pas mal d’années, emporté que j’étais à l’époque par la fougue de lire une autre série de l’auteur de My Hero Academia, d’autant plus qu’il n’y a que 2 tomes.
Depuis l’intégrale a été éditée en français, que j’ai prise également.
C’est sympa à lire mais ça ne révolutionne pas non plus le monde du shonen, surtout qu’en 2 tomes on sait d’avance que l’histoire ne va pas aller très loin et qu’il n’y aura pas beaucoup de personnages…
Mais là, 3.99€ l’intégrale, c’est juste dingue !!

Ça me tente bien. Justement par ce caractère court.

Jim

Oui, je vois ça.

Tiens, j’ajoute le lien vers la fiche de la série :

Bon, tu as tes réponses.
Un titre qui, s’il n’était pas de l’auteur de My hero academia, n’aurait peut-être pas eu de traduction en français. C’est bien sympa, mais un peu trop court pour son propre bien.
Mais à 3,99€, ça vaut clairement le coup.

Tori.

J’attends la semaine prochaine avec impatience, donc.

Jim

Oui, moi aussi : J’ai remarqué un lot de Darker than black en occasion, la semaine dernière, mais il y manque un tome, ce qui me faisait hésiter… Et je pense me laisser tenter par Q, aussi, qui m’avait attiré à l’époque de sa sortie, mais que je n’avais pas acheté alors.

Secret et King’s game ne m’intéressent pas (mais auront certainement du succès), et j’ai déjà Barrage et Poison city (ce qui ne veut pas dire que je ne peux pas me laisser tenter !)

Tori.

Quand je vous lis, je me trouve en très bonne santé.

Oui, mais comparaison n’est pas raison.

Jim

C’est ça c’est classique mais ça fonctionnouille quoi, un mini nekketsu correct.

Pareil, étant donné que j’ai déjà Secret, Barrage, King’s Game, Poison City et Darker than black, il ne reste que Q et cela fait un moment que je garde un œil dessus, ce sera donc l’occasion de sauter le pas, même à 2 x 3.99 euros l’intégrale.

Ah mais c’est marrant, cette petite chose-là.

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Donc, sur une trame qui me fait immanquablement penser au Prisonnier de Zenda (ah, Stewart Granger), notre héros se retrouve à la place du Prince Barrage, digne successeur du roi. Enfin, « digne »…

Donc l’action tourne autour de la maîtrise d’un bracelet qui lui accorde une grande puissance, de l’entraînement qu’il doit subir, de la nécessité de sauver sa vie afin de maintenir la royauté, nécessité qui elle-même entre régulièrement en conflit avec son sens de l’aventure et son altruisme…
C’est d’ailleurs plutôt sympathique parce que, sur des trames semblables, on a souvent des héros soit égoïstes soit pétochards. Et là, c’est son courage et son indignation qui le mettent en danger, en plus de menacer sans cesse le secret sur son identité.

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C’est rapide, un brin bavard, les scènes d’action sont pas mal du tout, je suis un peu plus gêné par sa narration et j’ai un peu plus de mal, en bon néophyte que je suis en manière de manga, à suivre l’ordre de ses bulles que chez un Urasawa ou un Tsutsui. C’est assez logique, Horikoshi crée des planches nerveuses à la composition décoiffée, donc un peu beaucoup pour mes propres habitudes. Mais je me marre bien.
Et le cliffhanger du premier tome (donc à la moitié de mon intégrale Carrefour) donne bien envie de connaître la suite.

Jim

Fini l’intégrale hier soir.

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C’est très sympa. Je suis toujours désarçonné par les ruptures de tonalité en pleine action, mais c’est rigolo, dynamique, avec des personnages bien tenus du début à la fin.

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Après, bien sûr, il y a des choses un peu téléphonées : le mentor disparu d’Astro qui fait, comme on se doute, son retour, ou encore l’identité réelle du héros. Mais dans l’ensemble, c’est léger, souriant, énergique.

Après, c’est marrant, mais ayant fini également Q ces derniers jours, je trouve énormément de points communs, notamment sur les ruptures de ton, sur le degré de violence, tout ça… L’un étant classé en shonen et l’autre en seinen, mon regard de néophyte n’y voit guère de différence. Ça me semble d’ailleurs assez frappant, et ça revêt à mes yeux, sans doute à tort, une dimension arbitraire. Il doit y avoir des critères ou des caractéristiques qui m’échappent.

Jim

Et ça l’est, arbitraire.
La classification se fait en fonction du magazine dans lequel c’est prépublié (qui se fait en fonction du public que vise ledit magazine).
Un peu comme si les séries prépubliées dans Spirou ou Pif étaient dans la catégorie shônen et celles prépubliées dans Tintin ou Pilote dans la catégorie seinen, par exemple. Quand les albums de ces séries sortiraient, elles seraient catégorisées en fonction du magazine, avec , Gaston, Les Tuniques Bleues, Gil Jourdan, Rahan, Dr Justice, Dicentim en shônen et Chick Bill, Ric Hochet_, Thorgal_, Astérix, Barbe-Rouge, Iznogoud en seinen.
Et il y a des cas plus compliqués où la série change de magazine en cours de route (parfois en changeant d’éditeur, parfois chez le même éditeur, mais avec un changement de catégorie), comme, pour garder mon exemple de la BD franco-belge, Lucky Luke.

Et ça peut avoir des résultats surprenants… Par exemple, Chi, une vie de chat, une histoire toute mignonne sur la vie d’un chaton (et qui semble s’adresser aux plus jeunes) fut publiée dans la magazine japonais Morning, qui est un magazine seinen (dans lequel furent publiés, entre autres, Vagabond, Planetes, Say Hello to BlackJack, Billy Bat)… Chi est donc un seinen (un peu comme certains strips comiques apparaissent au milieu de publications sérieuses).

Ici, on a Barrage qui fut publié dans le Shônen Jump (qui est, comme son nom l’indique, un shônen) et Q, qui fut publié dans l’Ultra Jump (magazine seinen).

Ces termes n’ont pas de réel sens en France, mais les éditeurs les ont majoritairement repris, quitte à changer les catégories de certains (on a vu des shônen dans la catégorie seinen de certains éditeurs, ou l’inverse).

Tori.

Et d’ailleurs plus le temps passe plus je trouve la barrière entre les seinen et shonen mince (suffit de voir chainsaw)

Devilman est un shônen.

Il date de 1972, donc pas d’hier.

Comme je l’ai dit, la seule vraie différence entre shônen et seinen, c’est le magazine.

Tori.

Ah !

Ouioui je sais bien mais globalement c’est associé à un segment de public quand meme. Force est de constater qu’il y a des anomalies

Du coup, puisque j’ai confirmation que j’ai bien saisi le caractère arbitraire du truc, je me demande pourquoi les éditeurs français se calent dessus dans leur communication. L’exemple que tu donnes avec Chi démontre bien que le choix du lecteur doit se faire sur le contenu proprement dit, pas sur sa catégorie. Je pense notamment à un parent qui voudrait acheter quelque chose à son enfant et suivrait cette classification.

Jim

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