Suite aux événements du crossover Flashpoint qui a vu le héros Flash confronté à la troisième Guerre Mondiale entre Aquaman et Wonder Woman sur une Terre parallèle (sous la menace constante de son Némésis, le Nega-Flash), l’éditeur DC Comics a décidé de relancer son univers, justifié par la réécriture de certains Super-Héros qui n’étaient plus en adéquations avec leur époque. Le New 52 c’est la politique agressive de DC Comics en réponse au marché actuelle, 52 nouvelles séries en perpétuelle évolution.
Appelés a reprendre la série directement après le départ de Grant Morrison (Batman and Robin #16), Le scénariste **Peter Tomasi **et le dessinateur Patrick Gleason n’avaient eu le temps de réaliser qu’un court arc de trois numéros laissant le soin aux scénariste Paul Cornell (Batman and Robin #17-19), Judd Winick (Batman and Robin #23-25) et David Hine (Batman and Robin #26) de combler.
C’est finalement grâce au New 52 que les deux collègues prendront place en tant qu’équipe créative régulière du titre. Changement majeur cependant, puisque ce n’est plus Dick Grayson sous le costume de Batman qui fera équipe avec le nouveau Robin, Damien Wayne, mais son père Bruce Wayne. Un nouveau duo dynamique, tout en tension.
[quote]BATMAN AND ROBIN #7
Written by PETER J. TOMASI
Art and cover by PATRICK GLEASON and MICK GRAY
On sale MARCH 14 • 32 pg, FC, $2.99 US • RATED T
Batman finally discovers NoBody’s lair and must confront Robin and NoBody in an explosive, brutal battle that will shake them all to their very core![/quote]
Batman and Robin #6 est vraiment un excellent numéro, depuis le départ j’aime le travail que fournit l’équipe sur la série et le fait qu’il privilégie la psychologie à l’action. Les personnages ici sont vu sous un angle vraiment différent de ce qu’on a déjà eu sur la relation père/fils avec en personnage principal Damian. On y découvre un cheminement proche de celui de son père Bruce et en même temps on sent quand même des failles, Damian est Robin et on peut dire qu’il est doué dans son genre, la ou cela choque en quelque sorte c’est la volonté de l’artiste de nous monter les dégâts que cela peut ou cause sur la psychologie de Damian confronté à énormément de violence alors qu’au contraire, un enfant de son âge ne devrait pas y être exposé.
C’est brillant et jamais didactique, ici chaque dialogue à son importance et les personnages vivent réellement devant nos yeux, leurs forces comme leurs faiblesses jaillissent devant nous grâce au talent combiné du scénariste et du dessinateur et sincèrement ce numéro est l’un des meilleurs que j’ai eu l’occasion de lire sur la série depuis le début et pourtant la qualité est au rendez-vous depuis le début. La confrontation entre les deux héros et leurs ennemis est en quelque sorte explosive, impressionnante et au vu du travail déjà fournit par l’équipe, on se demande comment cela va tourner et quelle impacte cela aura sur la suite de la série, je suis impatiente de lire le numéro 7 en tout cas pour avoir le fin mot de l’histoire et voir ce qui en découlera.
Les dessins comme je l’ai dit ne sont pas en reste et donne une vraie cohésion à l’ensemble, le dessinateur prend le récit comme il est, changeant son trait quand l’ambiance change, donnant un côté intimiste quand il faut et un aspect héroïque à un autre moment, c’est vraiment bon! Je recommande la lecture de la série!
Batman and Robin #7 est toujours aussi sympathique à lire, ce n’est pas le meilleur titre sur le héros (ma préférence va au run actuel de Scott Snyder sur le titre Batman) mais l’approche est vraiment bien!, j’aimais déjà bien ses Green Lantern Corps que je recommande d’ailleurs. J’aime l’approche qu’il a de la relation entre Bruce et Damian, d’ailleurs c’est-ce que j’aime dans les titres Batman (ou même le run de Morrison, le fait de reprendre Bruce et de le mettre au centre de tout sans oublier Batman alors qu’ils étaient nombreux à oublier que derrière le masque il y a un homme justement.) cette approche des hommes derrière le masque et on peut dire qu’il nous donne des facettes du personnage intéressante, la ou Grant Morrison nous donnait un Bruce souriant, loin du sociopathe que nous avions depuis quelques années, ici on a un Batman qui a peur (comme le Batman de Snyder) ce qui choque vu qu’il est pour nous le héros parfait, du moins l’humain parfait, sur de lui et le voir réagir aussi violemment (ce qui est normal il est père après tout) au sort de Robin fait plaisir car rend le personnage toujours aussi plus humain et réel en quelque sorte, je comprend pourquoi j’aime Bruce (et pourquoi j’ai envie de tester des choses avec lui… et Peter aussi… et Natalia… et Logan mais je m’égare ^^) et le travail de notre auteur sur le personnage et son univers. Batman est un père en colère, alors déjà avoir un père en colère c’est horrible, Batman en colère c’est horrible aussi, donc on mélange les deux et vous imaginez la réaction du héros.
La psychologie des personnages est l’une des forces du travail de Tomasi sur les franchises qu’il aborde et ici il s’intègre parfaitement à l’univers de Gotham et son travail sur le personnage est remarquable, Damian est certes un vilain garçon, mais on comprend la réaction de Bruce et surtout on aime le fait que Tomasi ne reste pas sur cette idée unique en développant un peu plus ce qu’il est et leur duo. Il n’en oublie pas l’action et l’histoire avance rapidement et au final j’ai envie de dire qu’on est très vite en manque, c’est pour moi le second titre sur 4 des meilleurs titres sur les héros de Gotham (avec Batman, Batwoman et Batgirl… bon il y a aussi All Star Western mais bon c’est différent en quelque sorte et Batwing mais c’est aussi différent pour moi… et Nightwing… argh il y en a de trop.) L’histoire en tout cas est excellente et bien que l’on est quelques thèmes en communs avec ceux de Snyder, on a une approche différente et une histoire tout aussi captivante.
Les dessins de Gleason sont excellents sincèrement, rien que le jeux des ombres confère à Bruce une approche encore plus menaçante et à la place des méchants, ça fait longtemps que je me serai rendu, Bruce est impressionnant et on ressent de la crainte alors que l’on est que spectatrice et son travail sur les sentiments de Bruce sont excellents, c’est l’une des grandes forces du titre, les dessins et la colorisation juste parfaite! J’aime ce que je lis, j’aime ce que je vois et je vous recommande sérieusement la lecture des aventures de Bruce et Damian, c’est amazing!
Vraiment, vraiment… cette série me déçoit, ma chère Selina.
J’ai toujours cette impression que Tomasi veut « choquer » ou marquer les lecteurs par ce déluge de violence jusqu’au cliffhanger de cet arc où Damian commet l’irréparable. Un Batman en colère? Un père en colère? On a déja pu lire ce genre de scène avec beaucoup plus de dramaturgie lors de « Death in the Family » ou « Identity Crisis ».
Alors après, on peut aussi dire que c’est efficace avec beaucoup d’actions et de grandes cases. On peut aussi avancer le raccrochage de la période Ducard mais tout ça n’est qu’une broutille insérée dans le passé de Bruce.
Dans tous les cas, je ne reconnais pas le morveux qu’est Damian. Et c’est d’ailleurs là que l’on voit la différence avec Morrison car le premier arc avec Quitely sur le précédent volume racontait déja un départ de Damian et un retour via une prise de conscience avec Scarlett (cette jeune fille victime de Pig) lorsqu’il l’a joué solo.
Autant le dessin est fabuleux (par moment, du Capullo avec un encrage certes plus marqué) autant l’histoire veut trop faire dans le sensationnel. C’est juste moyen au final. Je le répète; heureusement que Pat Gleason répond présent.
[quote]BATMAN AND ROBIN #8
Written by PETER J. TOMASI
Art and cover by PATRICK GLEASON and MICK GRAY
On sale APRIL 11 • 32 pg, FC, $2.99 US • RATED T
The “Born To Kill” saga concludes in a storm of fire and water, as Batman and Robin find themselves beaten and battered emotionally, as well as physically, as the fate of NoBody is revealed! [/quote]
Là aussi, sur cette série, j’ai beaucoup de retard, je n’ai lu que les deux premiers.
Mais je trouve ça pas mal du tout, assez clair, les ellipses passent super bien, y a d’excellentes idées, la compréhension des rapports père-fils est de premier ordre, Alfred se récupère certains des meilleurs dialogues, mais Damian a aussi des répliques persifleuses assez formidables, et les scènes d’action fonctionnent très bien. Y a une sensation de danger et un rythme sur l’ensemble qui maintient bien la pression.
Vraiment, de premier ordre.
Je ne retrouve pas le Batman ni le Damian que j’aime dans cette série. A part la première scène du run, les Héros ne cessent de serrer les dents, c’est de la caricature d’action et de films d’explosion. C’est un titre « action » assumé et plus secondaire mais que je trouve limité dans son intérêt et sur la durée (par contre, c’est bien meilleur que la série de Finch, on est bien d’accord).
[quote=« Hush »]Je ne retrouve pas le Batman ni le Damian que j’aime dans cette série. A part la première scène du run, les Héros ne cessent de serrer les dents, c’est de la caricature d’action et de films d’explosion. C’est un titre « action » assumé et plus secondaire mais que je trouve limité dans son intérêt et sur la durée (par contre, c’est bien meilleur que la série de Finch, on est bien d’accord).
Tout simplement pas ma came. [/quote]
Moi c’est l’inverse, je ne trouve pas du tout l’action sans fondement ou prétexte. Au contraire, Tomasi y exploite ses personnages en plein milieu de leur croisade. De mes lectures de la semaine, je retiens surtout ce dernier numéro qui développe avec finesse la relation entre le p’tit gars et son père, entre guerre du crime et ravage émotionnel. Une finesse qu’on retrouvera tout du long de l’arc, d’ailleurs. Chapeau bas aux auteurs.
Malgré une petite longueur (notamment l’histoire de Morgan et Bruce qui aurait pu être compressée), Tomasi et Gleason livrent un des arcs les plus profonds du capé croisé depuis belle lurette. Une très très belle claque.
[quote=« Hush »]Je ne retrouve pas le Batman ni le Damian que j’aime dans cette série. A part la première scène du run, les Héros ne cessent de serrer les dents, c’est de la caricature d’action et de films d’explosion. C’est un titre « action » assumé et plus secondaire mais que je trouve limité dans son intérêt et sur la durée (par contre, c’est bien meilleur que la série de Finch, on est bien d’accord).
Tout simplement pas ma came. [/quote]
Moi c’est l’inverse, je ne trouve pas du tout l’action sans fondement ou prétexte. Au contraire, Tomasi y exploite ses personnages en plein milieu de leur croisade. De mes lectures de la semaine, je retiens surtout ce dernier numéro qui développe avec finesse la relation entre le p’tit gars et son père, entre guerre du crime et ravage émotionnel. Une finesse qu’on retrouvera tout du long de l’arc, d’ailleurs. Chapeau bas aux auteurs.
Malgré une petite longueur (notamment l’histoire de Morgan et Bruce qui aurait pu être compressée), Tomasi et Gleason livrent un des arcs les plus profonds du capé croisé depuis belle lurette. Une très très belle claque.[/quote]
Je suis pas aussi enthousiaste, mais je partage l’avis : c’est très bien rythmé, c’est solidement construit, les personnages se tiennent bien, l’action est irrésistible, et la thématique de la famille et de l’héritage est vraiment utile et bien exploitée. Après, c’est gravement testostéroné, peut-être trop, mais c’est un gros blockbuster d’action, et en tant que tel, il fonctionne. Et en plus, il exploite et développe les personnages et l’univers.
C’est costaud et finaud en même temps.
Que demande le peuple ?
[quote]BATMAN AND ROBIN #10 STORY BY Peter J. Tomasi
ART BY Patrick Gleason, Mick Gray
COLORS BY John Kalisz
LETTERS BY Carlos M. Mangual
COVER BY Patrick Gleason, Mick Gray, John Kalisz
PUBLISHER DC Comics
COVER PRICE: $2.99
RELEASE DATE Wed, June 13th, 2012
• Someone calls a meeting of the ROBINS, but who and why? And will the exiled and egotistical RED HOOD answer the call?
• RED ROBIN learns of DAMIAN’S betrayal – but how long will the youngest ROBIN’S lack of discipline stand?
• Many of Gotham City’s villains blame BATMAN for their downfall, but what happens when they stand together in a pact to bring the DARK KNIGHT down?[/quote]
Ce qui m’épate en regardant les crédits, c’est la valse de l’équipe éditoriale.
Et pas seulement sur ce titre. Je zieute depuis quelque temps les crédits éditoriaux, et je constate que c’est pas stable du tout. Les editors et leurs assistants restent six mois, voire moins, puis bougent vers d’autres titres.
On se demande quelles sont les conséquences au niveau du travail. On a du mal à imaginer que les editors puissent donner une impulsion, une direction aux titres. On les imagine davantage cantonnés au rôle de traffic managers, des gens qui s’assurent que les scénarios, les planches, les couleurs et le lettrage arrivent dans les délais. Ça donne l’impression qu’ils sont réduits à une fonction logistique, laissant les auteurs raconter les histoires qu’ils veulent.
Du coup, on se demande comment est gérée la construction globale de l’univers. Ou alors, ce turn over est volontaire pour que les editors puissent connaître un maximum de personnages et un maximum d’auteurs ?
[quote=« Jim Lainé »]Ce qui m’épate en regardant les crédits, c’est la valse de l’équipe éditoriale.
Et pas seulement sur ce titre. Je zieute depuis quelque temps les crédits éditoriaux, et je constate que c’est pas stable du tout. Les editors et leurs assistants restent six mois, voire moins, puis bougent vers d’autres titres.
On se demande quelles sont les conséquences au niveau du travail. On a du mal à imaginer que les editors puissent donner une impulsion, une direction aux titres. On les imagine davantage cantonnés au rôle de traffic managers, des gens qui s’assurent que les scénarios, les planches, les couleurs et le lettrage arrivent dans les délais. Ça donne l’impression qu’ils sont réduits à une fonction logistique, laissant les auteurs raconter les histoires qu’ils veulent.
Du coup, on se demande comment est gérée la construction globale de l’univers. Ou alors, ce turn over est volontaire pour que les editors puissent connaître un maximum de personnages et un maximum d’auteurs ?
[/quote]
Je pense que les editors ont beaucoup moins de pouvoirs qu’avant. Avec Johns et Lee qui encadrent Didio, je suis persuadé que ces deux hommes gèrent globalement tout l’univers DC et ont le dernier mot (voire le premier sur les concepts post-relaunch) sur chaque titre. De plus, il me semble que le duo Snyder/Tomasi (ce dernier étant un ancien editor) gèrent globalement la franchise Batman en laissant Morrison faire ce qu’il veut dans son coin, que Johns/Tomasi font de même pour la franchise Green Lantern, et que Lobdell est seul maître des titres Young Justice.
Je pense que l’ancien pouvoir des editors est plus passé aux scénaristes phares de chaque franchise.
[quote=« Jim Lainé »]Ce qui m’épate en regardant les crédits, c’est la valse de l’équipe éditoriale.
Et pas seulement sur ce titre. Je zieute depuis quelque temps les crédits éditoriaux, et je constate que c’est pas stable du tout. Les editors et leurs assistants restent six mois, voire moins, puis bougent vers d’autres titres.
On se demande quelles sont les conséquences au niveau du travail. On a du mal à imaginer que les editors puissent donner une impulsion, une direction aux titres. On les imagine davantage cantonnés au rôle de traffic managers, des gens qui s’assurent que les scénarios, les planches, les couleurs et le lettrage arrivent dans les délais. Ça donne l’impression qu’ils sont réduits à une fonction logistique, laissant les auteurs raconter les histoires qu’ils veulent.
Du coup, on se demande comment est gérée la construction globale de l’univers. Ou alors, ce turn over est volontaire pour que les editors puissent connaître un maximum de personnages et un maximum d’auteurs ?
[/quote]
Johns reste le chef créatif donc c’est lui qui pilote tout le côté créatif (ça tombe bien justement!). Les éditeurs deviennent des administratifs ayant deux missions. Une, que les titres sortent à l’heure (pour l’instant, c’est le cas). Deux, que la politique de DC soit appliquée.
Pour revenir sur le Batman & Robin, j’ai beaucoup aimé le dernier épisode (le 10). Tomasi réunit toute la Robin Family et introduit une petite ligue des mi-méchants de notre Chevalier noire.
Un chouette épisode qui mérite d’être clair et annonceur. ça va péter!
Je passe évidemment au dessus de Pat Gleason toujours aussi exceptionnel…
[quote]BATMAN AND ROBIN #11 Written by: Peter J. Tomasi
Art by: Patrick Gleason, Michael Gray
Cover by: Patrick Gleason, Michael Gray
Color/B&W: Color
Page Count: 32
U.S. Price: 2.99
On Sale Date: Jul 11 2012
• DAMIAN makes good on his decision to defeat each ROBIN, and in a brilliant show of arrogance, starts with RED HOOD! • The army of BATFREAKS is dead set on avenging their plight starts with the people of Gotham City![/quote]
J’aime beaucoup ce deuxième arc (plus que le premier en tout cas).
Pour le vilain, j’imagine qu’il se balance de la « sauce » à la fin de chaque compte-à-rebours de sa vie, non? (c’est vrai que l’on voit une case où il s’explose littéralement). Il fait aussi ça dans le premier épisode dans le but de survivre en « évoluant ».
[quote]BATMAN AND ROBIN #12 Written by: Peter J. Tomasi
Art by: Patrick Gleason, Michael Gray
Cover by: Patrick Gleason, Michael Gray
Color/B&W: Color
Page Count: 32
U.S. Price: 2.99
On Sale Date: Aug 8 2012
• The finale of the fight with TERMINUS![/quote]