Retrouvez toute l’ambiance de la série-culte des sixties avec de nouveaux récits tirés du comic book BATMAN '66, écrit par Jeff PARKER et servi par une pléiade d’artistes ! Batman et Robin y croiseront Batgirl, Catwoman, le Rat de Bibliothèque ou bien encore le Joker, devenu un hippie ! En bonus, un épisode de 30 pages par Len WEIN et José Luis GARCIA-LOPEZ, réalisé d’après l’épisode inédit écrit par le célèbre romancier de SF, Harlan ELLISON, et qui présente la version sixties de Double-Face !
(contient les épisodes US BATMAN '66 #5-8 + BATMAN '66: THE LOST EPISODE #1)
Public : Ado-adulte - à partir de 12 ans
Genre : Super-héros
Collection : DC PRESSE
Date de sortie : 22 avril 2016
Pagination : 120 pages
EAN : 9782365779609
Prix : 5.9 EUR[/quote]
Je n’en suis pas sûr, mais vu le nombre de pages il n’y a pas les suppléments à BATMAN '66: THE LOST EPISODE #1, ou alors une (toute) petite partie (c’est dommage il y avait matière à faire un numéro spécial, cela dit je l’ai pris en V.O, à cause justement d’Ellison & de José Luis Garcia-Lopez, un artiste bien trop rare à mon goût) ?
L’épisode est imprimé deux fois dans le numéro américain: la version définitive avec les pages en couleur suivie de la version entièrement crayonnée des planches de José Luis Garcia-Lopez. Je vois difficilement l’éditeur français faire de même pour un seul épisode, qui plus est publié en kiosque.
Je comprends que tu ne vois pas Urban faire ça (et je comprends ton point de vue), mais rien n’empêche cet éditeur de le faire.
J’ai le souvenir d’un numéro spécial fait par SEMIC pour la sortie de Batman Hush en kiosque (Pour en savoir +) (alors certes c’est du Jim Lee) mais un numéro kiosque dans ce goût-là ne m’aurait pas déplu.
De mon point de vue c’et le genre de numéro « spécial » que j’aurais racheté en V.F pour offrir (par exemple).
Urban n’a pas jugé bon de le faire, j’imagine que les gens qui travaillent pour cet éditeur en savent plus long que moi sur les habitudes du lectorat et je leur fait confiance ; il n’en demeure pas moins que je le regrette.
J’adore ce titre. L’esprit de la série des sixties est respecté…c’est farfelu, haut-en-couleur, ça va à cent à l’heure, les dialogues sont croustillants et les péripéties ne manquent pas. Les scénaristes (Jeff Parker, Tom Peyer, Len Wein) savent restituer à merveille ce qui faisait le succès du feuilleton (et ils commencent aussi à inclure de façon plutôt judicieuse des versions remaniées des ennemis de Batman qui ne datent pas de cette époque…ici, c’est le futur Killer Croc qui reçoit des nouvelles origines adaptées au contexte).
Les dessins sont juste excellents, avec une belle variété de styles…et comme ce hors-série débute par le numéro spécial dessiné par le génial José Luis Garcia-Lopez, c’est juste un régal pour les mirettes…
Un numéro spécial consacré aux vedettes des salles obscures, cet été : Harley Quinn et la Suicide Squad ! Trois récits complets et inédits mettant en scène la plus déjantée des criminelles de Gotham : Harley Quinn ! Qu’il s’agisse d’une association avec Wonder Woman, d’une virée entre filles avec Catwoman et Poison Ivy, ou bien de son recrutement au sein de la Suicide Squad, l’assistante délurée du Joker ne se laisse pas faire et poursuit sa route entre blagues démentes et crimes explosifs, dans des aventures réalisées par Amanda CONNER, Jimmy PALMIOTTI, Rob WILLIAMS, Brett BLEVINS, Sean GALLOWAY et le légendaire Jim LEE ! En bonus, une histoire courte, « le Pari », de Paul DINI et Ronnie DEL CARMEN, dans une version couleur !
(Contient les épisodes US HARLEY QUINN’S LITTLE BLACK BOOK #1, HARLEY QUINN: ROAD TRIP SPECIAL #1, HARLEY QUINN AND SUICIDE SQUAD APRIL FOOL’S SPECIAL #1, « The Bet » – GOTHAM KNIGHTS #14)
Public : Ado-adulte - à partir de 12 ans
Genre : Action / Super-héros
Collection : DC PRESSE
Date de sortie : 29 juillet 2016
Pagination : pages
EAN : 9791026810254
Prix : 5.9 EUR[/quote]
… **[size=150]H[/size]**ormis deux épisodes, qui forment une seule histoire comme ce sera la règle, diffusées dès 1967, et un long-métrage, la série télévisée BATMAN de 1966 (3 saisons) attendra 1984 pour être diffusée sur le « petit écran » dans une VF peu soucieuse d’en respecter l’esprit.
La série télévisée reprend un aspect de la bande dessinée, peut-être un peu oublié de nos jours : son esprit loufoque.
En effet à cette époque Batman & Robin affrontent des villains hauts en couleurs prisonniers de grille-pain géants et accompagnés du Bat-Hound. Ou en but aux tracasseries de Bat-Mite. Grant Morrison sur son run mémorable s’ingéniera à intégrer tous ces épisodes, plus farfelus les uns que les autres, dans un continuum disons plus sérieux. Ce qui n’est pas l’esprit de la série de comic books dont je vais parler
Structurellement la série télévisée de William Dozier emprunte aux serials (Pour en savoir +) du fait que chaque épisode est divisé en deux parties, programmées deux jours consécutifs par semaine sur la chaîne ABC.
L’utilisation du cliffhanger (Pour en savoir +), une astuce narrative venue tout droit des serials, devenait dès lors une « nécessité ».
On se souviendra que le gothamite costumé avait eu les honneurs de ce type de programme dès 1943
La légende veut d’ailleurs que c’est en voyant ce vieux serial qu’un décideur d’ABC ait eu l’idée d’obtenir les droits du personnage pour la case de 19 heures 30 après l’échec des négociations pour obtenir ceux du comic strip de Dick Tracy.
Du reste c’est grâce à la télévision que la « Bat-family » s’enrichira d’un nouveau personnage, en la personne de **Batgirl **(Pour en savoir +) créé lors de la troisième saison et qui ne tardera pas à rejoindre l’écurie de DC Comics.
La série télévisée a longtemps été plongée dans un imbroglio juridique entre la Fox créatrice de la sérié de 1966 et la Warner propriétaire de Batman et de son univers.
L’accord de 2013 n’est certainement pas étranger à la création d’une série de bande dessinée, intitulée comme de juste BATMAN’66, exploitant l’univers télévisuel de la série.
Tout ce qui faisait le sel des aventures télévisées du Dynamique Duo y est présent : la célèbre Batmobile (construite d’après un concept car de Ford : la Lincoln Futura, les onomatopées bien sûr (84 onomatopées différentes avait été créées pour la télévision).
**José Luis Garcia-Lopez ** le dessinateur de « l’épisode perdu » dont il est question ici, dessinera même Batman dans une situation emblématique du show de 1966, mais sans Robin et sans guest ni lucarne.
Le script du romancier de science-fiction (mais aussi scénariste de télévision à ses heurs) Harlan Ellison, écrit à avant même la diffusion de la série, mais jamais tourné, adapté ici par Len Wein (également auteur des dialogues) bénéficie donc du talent de l’excellent (bien que trop rare à mon goût) José Luis Garcia-Lopez. Alex Sinclair & Joe Prado respectivement aux couleurs et à l’encrage n’amoindrissent en rien son très beau travail.
L’édition étasunienne de ce numéro (que je me suis acheté) a, entre autres choses dont le script d’Ellison, proposée les crayonnés de l’artiste avant l’encrage et la mise en couleur.
[size=85]Il s’agit ici d’un montage que j’ai fait, les crayonnés sont présentés sous la forme d’un épisode entier[/size]
L’histoire intitulée Les Crimes en deux temps de Double-Face !, est un chouette moment de lecture.
L’esprit (et le rythme) de ce numéro exceptionnel me semble très proche de la série de William Dozier dans son approche naïve (sans être non plus infantile) et plutôt rafraîchissante.
Je n’exagère pas en disant que José Luis Garcia-Lopez adopte une narration presque télévisuelle, et en disséminant ici et là les célèbres cadrages « bancales » utilisés à l’époque pour tenter de donner un ton bande dessinée au show télévisé. Harlan Ellison et/ou Len Wein, ne tentent pas une approche de l’esprit de 1966 au travers d’un deuxième degré, pas plus de récit « méta » ou de stade baroque (Cf. Thomas Schatz) ; Il s’agit d’une histoire très premier degré et qui réussit le pari d’être divertissante. Ce qui somme toute n’est déjà pas si mal.
À noter que l’éditeur hexagonal Urban Comics propose ce numéro, sans les bonus mais dans un recueil de 160 pages pour la somme de 5,90 €. Un beau rapport qualité/prix.
Les autres scénarios (que je n’ai pas encore lus) sont signés Jeff Parker & Tom Preyer, et dessinés par différents dessinateurs dont l’excellent Chris Sprouse.
[size=85]Que serait le Batman du « petit écran » sans ses magnifiques onomatopées[/size]
J’avais très envie d’essayer cette série et avec ce format/prix, c’est parfait. Il ne devait pas y avoir un numéro réunissant les one shots liés à The Darkseid war?
… [size=150]C[/size]'est par un fort chouette épisode que commence ce recueil, assez disparate dans son sommaire cela dit, puisqu’il propose un genre de miscellanées des aventures d’Harley Quinn, qui ont toutes la bonne idée d’être - paraît-il - complètes.
Or donc c’est à Londres que nous entraîne l’héroïne - inventée par Paul Dini & Bruce Timm - où nous avons la chance de faire connaissance avec rien de moins que la Légion Londonienne des Super-Héros (dont j’aimerais lire à l’occasion quelques aventures).
Joliment dessinée, d’une lecture très divertissante - dont quelques clins d’œil à la culture britannique plus ou moins faciles à rendre dans notre langue - cet épisode est une vraie réussite.
Et le reste semble à l’avenant, encadré si je puis dire par quelques pages de rédactionnel fort bien venues.
Décidément les sommaires des Batman Univers hors-séries font de cette revue, un magazine à suivre de près.
C’est amusant de voir qu’ils communiquent sur un « récit complet et inédit », alors que d’un autre côté, il y a tout un public qui s’intéresse à leurs sommaires « patrimoniaux ».
D’ailleurs, à ce sujet, les amateurs de patrimoine seront sans doute contents du sommaire du Hors Série#5.
Mais chut, je vous ai rien dit.
