Attends, Steinmetz va te retrouver sa réplique.
Si ça peut servir.
C’est le seul film de lui que je suis allé voir après le massacre des singes. Et j’ai rapidement regretté d’y être allé.
(perso Burton, après Sleepy Hollow c’est mort)
Me souviens pas l’avoir vu.
M’en parle pas. Il est sorti en 2001, c’est ça ?
Yep
C’est des énormes piège a ego et on tombe tous dedans. Plus que vouloir retrouver ces sensations, c’est montrer aux autres qu’on veut les retrouver qui est important
Ah oui j’avais écrit une critique là-dessus, on est bien raccord :
« C’est l’histoire d’un jeune garçon qui va découvrir, à la mort de son grand-père, la maison de Miss Peregrine, un établissement pour jeunes surdoués, pardon, pour enfants particuliers, car ils doivent se cacher du monde qui les craint et les hait (je m’emporte, je m’emporte, pardon ça n’arrivera plus). (…) »
Bon j’ai vu le bouzin et c’est comme je le pensais : naze. Pas déçu par contre bien endormie tellement ca raconte pas grand chose mais que ca veux quand même empiler les sous-intrigues sans intérêt pour combler le vide. Comme si on collait vaille que vaille plein de chute des différentes versions du scénario. Les acteurs et actrices sont dans le même ton. A part Catherine O"Hara qui m’éclate (merci Shitt’s Creek), le reste ca oscille entre « punaise il fait vraiment le minimum syndical Keaton », « faut qu’il arrête de caser ses meufs Burton », « c’est qui eux ? » ou bien encore « mais faites quelque chose, vous voyez bien qu’elle souffre Wynona Ryder »
Je crois que le pire (mais bon ça aussi ça m’étonne guère) c’est la pauvreté visuelle de l’ensemble. C’est insipide et totalement balisé. Ca ne va jamais plus loin que ce que le 1er film avait montré alors. Et si l’aspect « minime » sied à un petit budget comme le 1er film, pour une suite aujourd’hui ça fait soit rapiat, soit pitié quand à la capacité de réal à créer quelque chose.
Bon comme je le disais je peux pas dire que je sois surpris. Ca fait plus de vingt ans que Burton a perdu le mojo et les suites tardives je sais ce que cela donne (je me suis mangé Blues Brothers 2000 à l’époque ca m’a, presque, vacciné pour aujourd’hui) mais bon c’est quand même triste de passer d’une comédie poétique à une kermesse insipide
Dans mon billet du ciné-club (datant de 2020) sur le premier Beetlejuice, j’avais rappelé qu’un projet de suite avait failli voir le jour dans les années 90 et 2010 avant de rester bloqué dans les limbes du development hell. Je me suis alors dit que ce n’était pas une mauvaise nouvelle tant Beetlejuice se suffit à lui-même et se revoit toujours avec plaisir plus de 30 ans après. Et bien entendu, cette fameuse suite a finalement été officialisée. J’ai donné au projet le bénéfice du doute vu que j’avais apprécié l’association Tim Burton/Jenna Ortega/Gough & Millar sur la série Mercredi. Et puis j’ai vu la chose…et je suis resté sur ma faim…
Il y a tout de même des choses qui m’ont plu…la direction artistique, le retour de cette vision administrative de l’au-delà inspirée par l’expressionnisme allemand, la qualité des maquillages très variés et s’il y a bien évidemment des images de synthèses, elles ne sont pas envahissantes et même les vers des sables sont animés « à l’ancienne ».
Mais en laissant l’aspect technique de côté, je n’ai pas vraiment accroché à l’histoire et à l’évolution des personnages. Il ne se passe pas grand chose dans la première moitié du métrage et l’intrigue ne décolle que quand la fille de Lydia se fait piéger. Quelques gags sont amusants (le bébé Beetlejuice par exemple) mais je n’ai pas retrouvé le rythme, le charme, la magie de l’original (et Michael Keaton n’a vraiment plus la même énergie). Donc oui, cette suite ne s’imposait pas…mais comme le succès a été au rendez-vous, il pourrait bien y avoir un Beetlejuice Beetlejuice Beetlejuice…