Discutez de Benoît Brisefer
Intégrale Benoît Brisefer - tome 4
À première vue, rien ne distingue Benoît Brisefer des autres petits garçons de son âge. Pourtant, Benoît est doué d’une force herculéenne ! Tous les vauriens qu’il croise sur son chemin en sont pour leurs frais. Mais hélas, personne n’est parfait… Dès qu’il s’enrhume, Benoît perd ses extraordinaires aptitudes physiques. Aussi, n’enlève-t-il jamais l’écharpe de laine qu’il porte autour du cou ! Un grand classique de la BD, écrit et dessiné par Peyo. Cette intégrale reprend 4 tomes de la série d’origine : Hold-up sur pellicule, L’Île de la Désunion, La Route du Sud et Le Secret d’Églantine.
Album: 224 pages
Editeur : Le Lombard (17 août 2018)
Collection : Intégrale Benoît Brisefer
Bon, à surveiller : j’ai les trois premiers tomes, et c’est vachement sympa : j’en avais lu genre trois ou quatre albums, mais dans le désordre et il y a longtemps, replonger dans la série est un plaisir.
Jim
La couverture du volume 5 de l’Intégrale, prévue pour le 22 février :
Je me suis relu Lady d’Olphine, hier. Un album trépidant, qui reprend certains personnages de la série pour un festival de fusillades, de courses-poursuites, de carambolages…
On retrouve donc Madame Adolphine, la vieille dame robotique créée par monsieur Vladlavodka dans l’album qui porte son nom (à la vieille dame, pas à l’inventeur). Cette fois, cette voleuse mécanique se retrouve mêlée à une guerre des gangs dans la ville de Monte San Sone, où règne la corruption.
L’album est co-écrit par Peyo et Delporte, avec des dessins de Walthéry (et des décors de Wasterlain, ça se voit un peu, j’aime bien). Et c’est un déluge de péripéties. Ça défouraille à tout va, y a de littérales courses-poursuites dans les couloirs, des carambolages que n’auraient pas renié les Casseurs, bref, une évidente dose de surenchère qui fonctionne à merveille pour une série gros nez de ce genre.
Un régal.
Jim
Quelle équipe !
Tori.
Et tout est fluide, on sent pas la différence par rapport à d’autres albums, c’est assez épatant, cette capacité à créer un « style maison ».
Jim
J’ai récemment lu John-John, un album un peu tardif puisque sorti en 2004. Il est dessiné par Pascal Garray sur un scénario de Thierry Culliford et Frédéric Jannin.
C’est très sympathique, mais un peu mécanique et scolaire. L’oncle de Benoît, que l’on connaît depuis l’album Tonton Placide, est chargé de protéger le fils d’un acteur célèbre, ledit John-John du titre. Le récit est plein de péripéties et montre un tonton très occupé à cause des paparazzi qui hantent les lieux du tournage.
Le dessin de Garray, très agréable, est à l’image du scénario : propre, lisse, sans aspérité mais sans personnalité réelle. L’album donne une sensation de lecture agréable mais oubliable, sans doute à cause du manque de personnalité, renforcé par le fait que l’équipe cherche à s’appuyer sur des trouvailles passées, sans doute afin de tenter de retrouver la formule gagnante.
Jim
Le cirque Bodoni - Le cirque Bodoni / Edition spéciale, Prestige
La collection « Artiste Édition Dupuis » présente un sommet de la série Benoît Brisefer, un album dans lequel se marient au mieux les talents spécifiques de Peyo et Walthéry.
Dans Le Cirque Bodoni (entamé dans Spirou en novembre 1969 ; album en 1971), Peyo intègre à son récit contemporain tous les éléments des contes qu’il affectionne. Aidé par la « dream team » Gos-Walthéry, il multiplie dynamisme, humour et action. Sommet de la série, Le Cirque Bodoni est aussi l’album charnière entre les périodes graphiques de Peyo et Walthéry. Pour la première fois, les planches originales de cet album exemplaire sont reproduites en fac-similés, au format original !
- Éditeur : DUPUIS (27 octobre 2023)
- Langue : Français
- Relié : 80 pages
- ISBN-10 : 280850182X
- ISBN-13 : 978-2808501828
- Poids de l’article : 2,62 Kilograms
- Dimensions : 42 x 5 x 54 cm
Ah, Benoît Brisefer, c’est Benny Breakiron, en anglais ? Facile à retenir !
Tori.
Je me suis fait les deux réflexions moi aussi.
Jim
Johan & Pirlouit était la série de cœur de Peyo, mais il a été aspiré par les Schtroumpfs.
J’ai appris à lire avec les Johan & Pirlouit (plus un « Pas de Salami pour Célimène » pour être tout à fait honnête).
Une belle série m’irait bien.
Benoît aura cette allure-là :
Ah, il a troqué ses chaussures contre des baskets montantes et son béret contre une casquette… Et son sourire semble un peu plus sournois, aussi, surtout.
Tori.
Y’a l’écharpe bleu, donc c’est bien lui !
Sournois, je ne pense pas. Je le perçois plus malin que l’original, qui est un peu benêt naïf des fois, quand même.
En fait, je pense que ce sont ses yeux, plus que son sourire lui-même, qui me gênent…
Tori.
Peyo dessinait souvent des ovales noirs en guise d’yeux, réservant les grands globes blancs aux cases de surprise. Ça permettait de varier grandement les expressions et de moins s’embêter en cas de cadrage lointain.
Jim