BLACK WIDOW (Cate Shortland)

J’ai vu le film ce jour pour suivre le fil de l’histoire générale et cette nouvelle phase Marvel post-Thanos.

Là, c’est justement un film fill-in entre Civil War et la Renaissance des Avengers. De belles thématiques sont développées dont la famille ou le manque de famille justement ou la fausse famille… Comme dans les films Marvel, je trouve que l’humour est bien dosé même s’il existe quelques lourdeurs.

Le duo des Veuves fonctionne bien (même si j’ai visionné la VF) le long du film jusqu’une fin et une scène post générique, qui annonce la suite.

Un petit plaisir. Rien de plus.

Je prends.
L’époque se prête à ne pas les bouder.

Théorie.

Trois version de kang avec iron lad et immortus.

Trois equipes de vengeurs, chacun la sienne, avec young, la nouvelle et dark avec valentina.

Et guerre !

Objectif Temps.

Disons forever pour rester consensuel, mais les vrais savent.

Sourire

C’est ça, un petit plaisir pour nous ramener dans les salles pas plus. Ca se voit au ciné d’ailleurs pour les 3/4 scènes spectaculaires après pour le reste c’est efficace.

Bon par contre, on le savait déjà que Scarlett avec un joli derrière, pas besoin de faire mille plans larges dessus…

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Bah s il est joli ?

Comme vous sympa, sans plus, dommage que marvel n’est pas fait Red Sparrow, là il y aurait eu un très bon film sur les origines de la Veuve.

J’ai été frustré des origines de la VN justement. Cette chambre rouge, l’entrainement, la manipulation, etc… Pas grand chose à se mettre sous et sur la dent.

Bon c’est sûr que c’est pas le meilleur Marvel, ptet même le moins bon d’ailleurs pour moi.
Ca passe hein, comme ça passe de manger un Flamby. C’est pas mauvais mais Marvel m’a habitué à bien mieux que ça.

Le film est long, trop long pour ce que ça raconte, avec pourtant une bien belle introduction.
J’ai été déçu par Taskmaster qui aurait pu être plus développé pour avoir un peu plus d’empathie pour le personnage, mais qui en plus en terme d’actions nous laisse sur notre faim. Il lance un bouclier et tire une flèche, ça fait un peu léger pour un perso qui copie les techniques de combat, ça aurait mérité une meilleure mise en scène.

Notez encore la capacité des bastos à éviter les gentils, notamment lors de la scène de l’évasion. Un passage flagrant où les bastos traversent la carlingue de l’hélico, mais pas les vitres (blindées? :slight_smile: ) Et on se protège façon OSS 117 :slight_smile: Ou encore quand Yelena sort avec son lance-roquettes il y a donc un espace d’environ 1m à découvert, tir en rafale des méchants tous les 20cm à gauche sur l’hélico, mais à l’approche de cette ouverture, hop, 1m de décalage et on refait des pointillés à droite. Comme c’est pratique.

Sachant que l aire d un rectangle est la multiplication de ses côtés, calculer l aire de l ouverture puis vous calculerez le nombre de balles nécessaires pour couvrir cette aire en prenant pour base qu une balle couvre 1 cm2 de surface.

Démontrez que si le nombre de balles necessaires sont entreposées en pyramide avec une base de 10 cm2 alors sa hauteur est égale à 12 cm.

Pour rappel le volume d une pyramide est égale au tiers du produit de l aire de sa base par sa hauteur.

On a combien de temps ?

Bah ça y est relevé des copies

Ce film devait être une série finalement, non?

L’ayant vu cet après-midi, et je suis dans le même état d’esprit que ceux du forum qui sont plutôt mitigés, voire déçus. Ce n’est pas une catastrophe absolue, mais il rejoint les films de bas de classement du MCU que je n’aurais pas franchement envie de revoir. Une grande partie de mon mécontentement vient sans doute de mes goûts personnels : n’étant pas un grand fan des films 100% action (hormis quand ils sont volontairement outrancier à la Commando ou techniquement sophistiqués comme The Raid), je n’ai retrouvé ici ni l’émerveillement du film de super-héros ni la profondeur des films d’espionnage ou de thriller politique ; le film embrasse les deux et essaie sincèrement de nous surprendre avec quelques twists au fonctionnement variable, mais l’ensemble n’a pas pris sur moi.

La scène d’introduction, très The Americans, est plutôt chouette et constitue pour moi le meilleur morceau de tout le film. Je ne suis absolument pas convaincu par les thématiques sur la famille soulevées dans le métrage qui semble avoir été appréciée par beaucoup de critique, cela reste très convenu. Les performances des actrices principales sont correctes, mais je trouve la version du Red Guardian donnée par David Harbour plutôt loupée dans sa caractérisation et sa backstory qui pose des questions au niveau de la continuité : jusque-là on avait l’impression qu’entre la disparition de Captain America et l’apparition d’Iron Man il n’y avait pas eu de super-héros présents dans l’espace public, tandis qu’ici on a un équivalent soviétique du super-soldat qui se serait pavané durant les années 80 au point d’avoir même des jouets à son effigies ! On passera aussi sur le fait que les scientifiques n’arrivaient normalement plus à reproduire le sérum, et que les soviétiques se seraient bornés à un seul sujet. Quand on y réfléchit, on se demande aussi la logique de l’envoyer en mission d’infiltration aux Etats-Unis alors que les services de renseignement doivent le connaître, et encore moins de lui demander de se faire passer pour un scientifique. Grosse déception personnelle aussi sur le peu d’utilisation du background culturel de la Russie, et plus encore de l’époque soviétique, le film se cantonnera à quelques plaintes de Red Guardian sur le parti, ses tatouages « Karl Marx » sur les mains et le fait que les Russes sont de gros méchants durs à cuir.

Le film a de gros problèmes de suspension d’incrédulité, comme Vik l’explique déjà on a du mal à croire aux scènes d’action plus qu’over-the-top du film alors que la plupart des personnages ne sont pas sensés être des super-humains, et plus encore à la (trop) longue scène d’action finale qui culmine par un atterrissage qui ferait presque basculer le film dans le nanar friqué de luxe, sans compter qu’on ne peut pas avoir peur pour le personnage principal qui a une carte joker « c’est un film-flashback » tout comme on se doute que la plupart de son entourage au moins devrait survivre. De manière général le film a aussi un problème de ton, ça défouraille de l’homme de main à tout vain avec un bodycount digne du pire Justicier dans la ville et un sadisme des méchants qui ne ferait pas tâche dans un John Wick, et en même temps la résolution du dernier combat abouti à une scène qu’on ne croirait pas voir même dans une parodie de film Disney pour enfants.
Côté grosse destruction on restera aussi dubitatif pour l’opération montée par les méchants pour récupérer Natasha et Yelena à Budapest qui tient davantage de l’entreprise de démolition que d’un plan monté par la plus grande organisation d’espions machiavéliques du monde. Cela donne au moins le prétexte à une course-poursuite plutôt brutale comme on en voit peu, d’une violence qui surprend même dans un film du MCU.
Toujours sur la suspension d’incrédulité, le personnage de Rick Mason interprété par O-T Fagbenle (aka "le mec qui joue le mari de June dans The Handmaid’s Tale) se présente comme le plus gros fournisseur de deus ex machina de tout le MCU je pense, avec des ressources qui paraissent sortir de l’ordinaire. Assez ironiquement, c’est peut-être le film qui se veut le plus éloigner des enjeux cosmiques délirants du MCU qui devient celui dont on a le plus de mal à prendre au sérieux !

Autre problème de poids : la place et l’intérêt du film dans la chronologie. L’intérêt peut se justifier par le simple plaisir d’avoir - ENFIN ! - un film sur Black Widow et de mettre - ENFIN ! - bis - plus en lumière son passé et le mystère trop mystérieux de la mystérieuse mission à Budapest (et pour le coup c’est plutôt intéressant je trouve), donc le problème ne vient pas vraiment de là pour moi. Ce qui est plus dérangeant, c’est le fait que le film fait beaucoup trop de forcing pour faire croire qu’il pourrait être sorti quelque part entre Captain America: Civil War et Avengers: Infinite War, au point qu’il a sans doute dû perdre les spectateurs peu au fait des événements ou des personnages du MCU référencés à tout va. Cela tend un peu à rapprocher le film d’autres comme Iron Man 2 où tous les éléments de continuité globale faisait peser une certaine lourdeur dans l’écriture.

La VF en elle-même est correcte pour ce qui est de l’interprétation des comédiens de doublage, mais elle pose par contre des soucis sur les choix de traduction de certains noms de code et termes spécifiques. On en a déjà parlé ailleurs sur le forum, mais le choix de passer de la très percutante « Veuve noir » à une « Black Widow » qui n’évoquera pas grand chose au commun des non-anglophones était déjà douteux, mais cela devient bien confondant pour le spectateur non-initié aux bonnes vieilles traductions de comics d’antan quand les personnages parlent des « Veuves » pour évoquer les autres Black Widow en circulation. Le choix est également fait de conserver « Red Guardian » plutôt que d’opter pour les différentes traductions françaises (l’historique « Sentinelle rouge » devenue il me semble « Garde rouge » au moins dans la traduction des Hulk de Loeb et McGuinness) tout comme « Taskmaster » au lieu et place de « Maître de Corvée » (ici difficile de ne pas concéder que la version française littérale est un peu ridicule), ce qui paraît cohérent avec l’utilisation de « Black Widow », mais cela paraît toujours un peu en décalage quand ce sont des noms de code utilisées par des puissances non-anglophones (ce qui est encore plus cocasse pour des Russes !) qui en théorie doivent utiliser une version traduite dans leur langue, ce qui devrait être rendu en français quand ils parlent le français. La VF fait aussi tomber à plat l’un ou l’autre moment comme lorsque Natasha récite en anglais les dialogues d’un film qu’elle regarde (scène par contre plutôt habile pour évoquer les entrainements de sa jeunesse) mais surtout une tentative de blague quand Yelena appelle Red Guardian « dynamo pourpre », ce qui n’a déjà pas grand sens en anglais pour qui ne saisit pas la référence mais devient assez incompréhensible pour un spectateur francophone.

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J’ai aimé le film, mais je dois reconnaître ses défauts.
En fait, le film me rappelle les comics Marvel From The Marvel Vault, ces récits commandés à des auteurs et « oubliés » pendant des années, puis ressortis à l’époque contemporaine.
C’est souvent sympathique, agréable, mais c’est daté et ça se sent. C’est le cas ici.
Tout, en fait, « sent » le Good Old MCU, celui avant Avengers : Infinity War et Avengers : Endgame. Que ça soit la localisation temporelle juste après Captain America : Civil War, et surtout la gestion du film, ce dernier me donne l’impression d’être « ancien », daté oui. Oh, ça se regarde bien, mais l’image, les personnages à qui il n’arrive jamais vraiment rien, le casting principal qui ne meurt jamais et n’est jamais vraiment blessé… bref, tout ça rappelle clairement le MCU « moyen ». Celui du premier Thor, d’Iron Man 2, d’Avengers : Age of Ultron. Mais sans tomber dans les méandres de Thor : The Dark World.
J’ai apprécié de voir cette histoire sur Natasha, même si celle-ci ne « brille » pas, en fait. Elle ne survole jamais le film, elle galère à chaque combat, et finalement valorise ses opposants. J’ai souvent eu l’impression que le film utilisait Natasha pour « bâtir » ses adversaires, en montrant que Yelena ou Taskmaster sont forts parce qu’ils arrivent à tenir la dragée haute à Natasha. Qui, hormis la scène dans la prison, ne réussit pas grand-chose, en fait.
C’est surprenant, car même Scarlet Johansson est assez en retrait, en tout cas dans la retenue. L’ensemble est agréable à suivre, mais surtout pour les interactions du quatuor principal, qui m’a beaucoup plu. La scène d’intro’ est très, très forte, et le reste des échanges m’ont convaincu. Idem pour le traitement de la Red Room, avec notamment un discours fort, pertinent et intense sur les abus des hommes sur les femmes. Le parallèle avec Harvey Weinstein m’a paru évident, notamment dans le face-à-face Natasha/Dreykov.
Après, comme pour l’Hydra, le MCU n’assume pas de lier ses organisations maléfiques à une « réalité ». L’Hydra semble une annexe des Nazis dans Captain America : The First Avenger mais devient très vite une structure indépendante, sans lien national, et se lie même aux soviétiques dans Captain America : The Winter Soldier. Ici, le lien avec l’URSS ou la Russie de Poutine est complètement absent, et Dreykov semble avoir sa propre structure, littéralement au-dessus de tout le monde.
La réalisation est correcte, l’image est assez terne. Les acteurs sont bons, impliqués ; le twist sur Taskmaster est prévisible mais pertinent, et je suis vraiment fan de Yelena. Florence Pugh la joue très, très bien, même si ça donne souvent l’impression que le film prépare aussi la succession. La scène post-générique est intrigante.

J’ai passé un bon moment, mais le film arrive tard ; presque trop.
Tard pour sa temporalité. Tard pour sa réalisation. Tard pour ses thèmes, aussi, et pour Natasha, car tous auraient mérité de sortir il y a des années, déjà.
C’était bien. Mais ça reste un rattrapage grossier.

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Moi j’ai trouvé ce film plutôt sympa â regarder et effectivement, mais est ce une surprise, Florence Pugh crève l’écran et vole la vedette à Scarlett.

moi perso je l’ai pris comme un film flashback donc cette histoire de « trop tard » ça me passe un peu au dessus…

La représentation des ambitions et méthodes de Poutine (lui même ancien cadre de l’appareil soviétique et surtout agent qui aurait eu à se salir les mains à et/ou les autocrates reste quand même assez évident si on s’intéresse à la géopolitique, mais par contre le film évite effectivement de juste vraiment évoquer les inimités entre la Russie et les Etats-Unis qui continuent aujourd’hui. D’ailleurs le film n’évoque même pas expressément la chute de l’URSS, au spectateur attentif de comprendre que si Red Guardian et sa famille sont en mission de couverture depuis trois ans en 1995, c’est sans doute parce que l’URSS chute en 1991 (rajoutez une bonne année de préparation). Je chipote, mais ce genre de petits détails aurait donner un peu plus de corps au scénario, ou au moins exploité d’avantage les memorablia de l’ère soviétique étrangement très absents d’un film où on n’arrête pourtant pas de nous rabâcher que tout ceci découle des méthodes sans concession pratiquées par ce régime pendant des décennies (mais comme le dit Ben il y a peut-être une volonté de ne vexer personne là derrière).

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C’est mieux que ce à quoi je m’attendais même si c’est pas gégé non plus. Le film ressemble à son vilain, le Taskmaster, une machine bien conçu qui copie les autres mais dont on sent qu’il y avait l’envie de pouvoir faire plus s’il n’y avait pas de multiples limites. Forcément face à des films équivalent (en 1er lieu les M:I) ça fait pâle figure. Après je suis quand même surpris de voir un film arrivé à traiter de la violence envers les enfants et cela sous plusieurs aspects que cela soit l’abandon, le mépris mais également l’agression, l’abus et l’inceste. Avec une manière pour les victimes de se réappropier leur corps et affronters leurs agresseurs.

Même par la métaphore j’en suis quand même assez surpris.

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