BOMB-X t.1-2 (Vincent Brugeas / Alexis Sentenac, Brice Cossu, Ronan Toulhoat)

Quelques pages :

Jim

Un Ex-Libris exclusif proposé par Glénat et BD Fugue avec le T1 de Bomb X, « La Terre en Question » (64 pages) :

Ah chouette, ça change des cases agrandies !

Jim

Today !!!

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Très sympa, mais ça reste un premier tome, mais comme c’est bien fait j’ai envie d’en savoir plus.

Pourquoi « mais » ?

Parce que à mon goût personnel, ce n’est pas assez dense, c’est un tome d’installation, je serais un acheteur, ça aurait un gout de pas assez et comme tout le monde je budgétise, donc j’y revient pas nécessairement. Je pense que Vincent aurait du un peu moins installer son univers et être plus in your face pour accrocher dès le premier tome quitte à ralentir un peu dans le second pour installer plus son univers.

Mais ce n’est que moi. Je suis plutôt fan de la méthode de Larry Hama. Commencer fort, réduire le tempo, pour installer son intrigue, puis remonter créshendo avec un pic au milieu et redescendre pour la forte conclusion. (il avait fait un graphic dans Wizard).

Je crois qu’on avait eu il y a longtemps cette discussion avec Jim. Il y a tellement de nouveautés que si ton premier tome n’est pas impactant que tu ne sors pas un peu les big guns dès le début tu as peu de chance que les gens reviennent.

Donc, c’est pas la cause d’être un 1er tome. C’est le choix de construction de l’histoire (densité) qui est en cause si je comprends bien.

C’est quelque chose que l’on rencontre souvent. Ayrolle sur son dernier bouquin fait à mon sens la même chose.

Je reprends. Ce sont des choix d’auteurs. Ce n’est pas à cause du fait que ce soit un premier tome.
La manière dont tu l’écris dans ton 1er message parait fataliste. Comme si tous les « 1er tome » étaient comme ça.

Oui, je tiens ça de Jérôme Félix qui m’a conseillé de sortir un max d’idées pour le premier tome, selon le principe que même en tirant toutes mes munitions tout de suite, j’aurai toujours le temps de trouver d’autres idées plus tard.
Et effectivement, à 17 boules le premier tome, faut savoir donner envie.

Et pour ma part, je suis partisan de l’idée que si l’on achète le premier tome pour le dessin, c’est pour le scénario qu’on revient vers le second.

Jim

Il fait combien de pages, ce Bomb-X ?

Edit : 64 pages. Bon, ça rejoint une autre remarque que j’avais faite sur le style d’écriture de Brugeas.
(si je comprends ce que tu veux dire)

Où tu trouves qu’il ne donne pas assez ?
J’ai bien l’impression de me souvenir d’une remarque de ce genre, sans doute pour Nottingham.

Jim

Une majorité crois moi.

Ce qui est tout à fait vrai, mais si le scénario est léger (ce qui n’est pas le cas de cet album), tu reviens pas. Ou si ça manque un peu de rythme (ce qui est le cas ici), pas sur que ça revienne plus.

J’ai toujours dit que Vincent était plus à l’aise sur les gros pavés, que ce soit Block 109, Roy des Ribaud, République du crâne et que sur du format classique à moins que ce ne soit du one-shot (comme certains one-shot autour de Block 109) il met un peu de temps à démarrer, un peu comme certains écrivain à qui il faut 100 pages pour vraiment commencer.

Ce n’est pas gênant surtout que je suis fan du boulot de Vincent et donc c’est largement à ma convenance, mais ça peut gêner plus de gens.

Moi j’ai adoré leur bouquin de SF Chaos team, et clairement on y voit quelque relent, donc pour moi c’est très bon. Juste j’aurais voulu qu’il tire un peu plus dès le départ.

Après Vicnent peu faire des séries sans temps mort dès le début, son titre The Regiment fonctionne très bien.

Je trouve que le 48 pages (ou le 64 visiblement) ne convient pas à son style d’écriture. On ne retrouve pas cela dans le Roy des Ribauds ou la République du Crâne. Pas trop non plus dans Block 109, mais j’ai lu cela en intégrale.
Alors, après, tu peux me parler d’Ira Dei. Là, j’ai pas eu de frustration de manque. Mais Cosaques, par exemple, ça manque de densité, clairement.
Nottingham, j’en sais rien. J’ai cru comprendre que le projet a connu quelques difficultés. Donc, je ne sais pas dans quelle mesure il avait les mains libres.

Bon, après, j’ai pas lu ce Bomb-X qui me donne quand même bien envie. Donc je pars sur des suppositions sans savoir.

Oui, sur Cosaques, ça me semble bien décompressé.
Je pense que c’est aussi un choix d’écriture.

Jim

Ce qui est assez étonnant quand on connaît son goût pour le chapitrage : dans Tête de Chien, ça démarre quand même assez vite.
Comme s’il lui fallait une sorte de limite de pagination pour s’imposer un rythme. Un obstacle à dépasser en prenant de l’élan.

Jim

Tête de chien fait quand même le double en pagination (136 pages).