CAPTAIN AMERICA : SAM WILSON #1-24/CAPTAIN AMERICA #25

En découvrant les solicitations de prime abord, je ne m’étais pas rendu compte que les Americops sont également un emprunt à Gruenwald.
Vu la longueur du run, Spencer a de quoi piocher…

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[quote=« Jim Lainé »]Sur le site Newsarama, David Pepose s’arrête un instant sur le contenu de Captain America: Sam Wilson #12, et sur la résonance que le titre entretient par rapport au contexte politique actuel (élections, Donald Trump…). C’est à lire ici.

Jim[/quote]

Ce qui est d’autant plus amusant qu’au même moment, sur le site adverse comicbookresources, le scénariste Nick Spencer met un point d’honneur à préciser qu’il a préparé les évènements des deux séries Captain America bien avant que les choses ne dégénèrent aux États-Unis :

[quote=« Marko »]En découvrant les solicitations de prime abord, je ne m’étais pas rendu compte que les Americops sont également un emprunt à Gruenwald.
Vu la longueur du run, Spencer a de quoi piocher…
[/quote]

C’est un grand fan de cette période, dès son premier épisode il intègre des éléments qui y renvoient directement, comme la hotline de Cap par exemple. Et il en parle lui-même. Et ça fait plaisir : tout le monde se réclame d’Englehart (Brubaker), de Kirby ou DeMatteis (Remender), mais voir quelqu’un piocher ainsi chez Gruenwald, ça fait plaisir.

Jim

Je crois que Spencer a vraiment un flair pour le commentaire social, et ce depuis longtemps. Dans Superior Foes, il parlait des taxis uber, des cronuts, et faisait des allusions politiques. Dans les premiers numéros de la série consacrée à Sam Wilson, il parle de l’Obamacare. Il est dans l’air du temps, il est complètement connecté à l’actualité, mais il en tire des trucs qui permettent de renforcer la caractérisation. Or, Trump, ce n’est pas de cette année qu’il date, ça fait des années qu’il défraie la chroniques par des déclarations tonitruantes et par l’affirmation d’une volonté politique forte. Et ça fait des mois qu’il est en lice, suffisamment longtemps pour que ça recouvre la période durant laquelle le scénariste écrit. Donc bon, fatalement, il sait qui est Trump, ce dernier fait parler de lui quand il écrit, donc ça déteint. Que ça ne soit pas volontaire est secondaire.

Jim

C’est un grand fan de cette période, dès son premier épisode il intègre des éléments qui y renvoient directement, comme la hotline de Cap par exemple. Et il en parle lui-même. Et ça fait plaisir : tout le monde se réclame d’Englehart (Brubaker), de Kirby ou DeMatteis (Remender), mais voir quelqu’un piocher ainsi chez Gruenwald, ça fait plaisir.

Jim[/quote]

C est pas la 1ere fois je trouve…
Kirkmann avait un feeling Gruenwald sur ces 4 numeros (assez anecdotiques).
Sur certains arcs, (celui avec Dman/Diamondack et l autre serpent society) Brubaker avait quelques trucs aussi.

Bon là Spencer… c est un peu la totale… mais bon il s attaque aussi a des trucs qui étaient pas le meilleur de gruenwald (Capwolf, Fighting Chance…) a voir s il nous ramene Superia avec son plan de transexualisation :open_mouth:

[quote=« Fred le Mallrat »]
Bon là Spencer… c est un peu la totale… mais bon il s attaque aussi a des trucs qui étaient pas le meilleur de gruenwald (Capwolf, Fighting Chance…) a voir s il nous ramene Superia avec son plan de transexualisation :open_mouth:[/quote]

Oui, il pioche dans le moins bon, et je trouve ça d’autant plus courageux. Et sympathique.

Jim

Puisqu’on parle souvent du scénariste Mark Gruenwald sur ce sujet, le dessinateur Eliot R. Brown (vous savez, l’auteur de tous ces chouettes petits plans qu’on trouvait dans nos périodiques à la bonne époque) lui a rendu un bel hommage sur son site pour « fêter » les 20 ans de sa disparition.

[quote=« Eliot R. Brown »]I would say Mark had a fairly “low” sense of humor, which is not to say he was not sophisticated. I had been on-staff at Marvel as a stat-camera operator for only a few weeks. I was far down the hall, Mark’s office was just at a turn in the hall that was occupied by an old-style IBM electro-photocopier machine. But it was a machine that I was familiar with from a previous job. When it needed a paper jam cleared, I was handy to do it quickly. It was fairly laborious though, this was before copy machines could use simple reams of paper; they used rolls (!), paper-paths were all over the place in those early machines and required one to get down on one’s haunches to find any scraps of paper.

In those days, I affected a workingman’s T-shirt and blue jeans which left me vulnerable to exposing the crack of my ass when I was on my haunches. Which was all Mark needed. I felt a pick-pocket’s stealth when a pencil was placed upright in said crack. A quick glance found Mark leaning in a doorway, looking on with an ear-to-ear grin and everyone else in attendance laughing hard.

Another Mark-definer was once, back at the old 575 Madison offices, the entire elevator was filled with no one else but Marvelites. What was special about this—one time!—was that 575 was “entertainment lawyer” central. There were many lawyers above and below who had many big clients (the stand-out for me was spotting a pretty good-looking gal dressed out of place; hair pulled back, white trench coat and flat shoes… my first glance triggered brain cells that told me, “Hey, that looks like Julie Newmar.” Which prompted the rest of me to turn and take a serious look—yep, Julie looking rather subdued but still spectacularly beautiful) clogging the elevators. Even though we were only on the 6th floor, we never rode without stopping several times. This time, there was no one else but us.

“At last,” I cried! “We can finally ride down without… sto… op… ping…” I was pressed against the doors but I could hear the familiar sound of the buttons being pushed. As I turned to look at the controls, there was Mark leaning against the wall—big smile in place. Of course he had pressed all the buttons. And we stopped on every floor down.[/quote]

C’est à lire ici.

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[quote]CAPTAIN AMERICA: SAM WILSON #13

Written by: Nick Spencer.

Art by: Daniel Acuna.

Cover by: Daniel Acuna, Tula Lotay.

Description: Civil War II tie-in! Captain America vs. U.S.Agent!

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: Sept. 28. [/quote]

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Source : www.comicscontinuum.com

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[quote]Captain America: Sam Wilson #14
(W) Nick Spencer (A) Paul Renaud (CA) Marcos Martin
« TAKE BACK THE SHIELD » STARTS NOW!
The world has received an ULTIMATUM: Peace in our time…or face the fury of The Flag-Smasher! Amid cries of « #TakeBacktheShield », Sam Wilson stands against a rising tide. But he is not alone! Guest-starring in this issue - Steve Rogers: Captain America! Only, Steve has a secret…
SRP: $3.99[/quote]

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Source : www.newsarama.com

A chaque épisode, je me dis que Sam Wilson peut pas tomber plus bas et à chaque épisode, Nick Spencer redouble d’astuce pour entrainer le personnage sous terre. Si ça continue, il va lui couper les ailes. Sacré twist en tout cas.

Par contre, je me demandais ce qui clochait avec le dessin de Paul Renaud et je découvre que Marvel lui a collé le coloriste John « je gère mes nuances à la truelle » Rauch dans les pattes. Dommage. Espérons qu’il ne soit que de passage.

Reste qu’avec sa présentation au vitriol de la société, Sam Wilson (en tandem avec la série consacrée à Steve Rogers) est l’une des séries les plus divertissantes de l’éditeur Marvel Comics actuellement. Peut-être même LA plus divertissante en ce qui me concerne.

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[quote]CAPTAIN AMERICA: SAM WILSON #15

Written by: Nick Spencer.

Art by: Angel Unzueta.

Cover by: Paul Renaud.

Description: Because you (okay, a very small percentage of you) demanded it – D-Man gets his moment in the sun!

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: Nov. 16. [/quote]

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Source : www.comicscontinuum.com

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[quote]CAPTAIN AMERICA: SAM WILSON #16

Written by: Nick Spencer.

Art by: Angel Unzueta.

Cover by: Paul Renaud.

Description: Do not call her a sidekick: Misty Knight takes matters into her own hands. #takebacktheshield takes things a little too far

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: Dec. 21. [/quote]

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Source : www.comicscontinuum.com

C’était probablement la série que je prenais le plus de plaisir à suivre mensuellement mais après trois mois de John Rauch, je sens qu’il va être très difficile de me plonger dedans sans saigner des yeux.

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[quote]CAPTAIN AMERICA: SAM WILSON #17

Written by: Nick Spencer.

Art by: Paul Renaud.

Cover by: Daniel Acuna.

Description: The All-New Falcon and Rage - together! Nothing good will come of this!

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: Jan. 4. [/quote]

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Source : www.comicscontinuum.com

[quote]CAPTAIN AMERICA: SAM WILSON #18

Written by: Nick Spencer.

Art by: Daniel Acuna.

Cover by: Daniel Acuna.

Description: Betrayed by his friends, persecuted by the media, confounded by pundits at every turn, Sam Wilson struggles as never before to carry the ever-more-weighty mantle of being Captain America!

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: Jan. 18. [/quote]

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Source : www.comicscontinuum.com

[quote]CAPTAIN AMERICA: SAM WILSON #19

NICK SPENCER (W) • ANGEL UNZUETA (A/C)
• “THE END OF THE LINE” continues as Cap’s problems intensify — and a city burns!
32 PGS./Rated T+ …$3.99[/quote]

Source : newsarama.com

[quote]CAPTAIN AMERICA: SAM WILSON #20
NICK SPENCER (W) • PAUL RENAUD (A/C)
“THE END OF THE LINE” is reached, and there’s no way out for Sam Wilson, Captain America!
32 PGS./Rated T+ …$3.99[/quote]

Source : cbr.com

[quote]CAPTAIN AMERICA: SAM WILSON #21

Written by: Nick Spencer.

Art by: Daniel Acuna.

Covers by: Daniel Acuna, R.B. Silva.

Description: « The End of the Line » reaches its climax as Sam Wilson hits his breaking point!

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: April 12. [/quote]

Source : comicscontinuum.com

Je suis en train de relire Captain America: Sam Wilson (en fait, j’avais quelques numéros de retard, et comme je viens d’entamer Secret Empire, je me remets à jour, et donc je relis quand même certains trucs histoire de me remettre d’équerre). Et Nick Spencer continue à m’emballer.
Pour plusieurs raisons.
Par exemple, j’aime toujours autant sa capacité à exploiter la modernité. Dans le numéro 14, par exemple, la discussion de Steve et Sam dans l’ascenseur témoigne d’une fine compréhension, largement cynique, de la caisse de résonance qu’est internet, infestée de délires conspirationnistes et de connerie ambiante. De même, la gestion de la tempête médiatique orchestrée par Hauser est plutôt très habile.
Dans un ordre d’idées voisin, il parvient à exprimer toute l’ambivalence de bien des discours politique. Par exemple, en présentant le Flag-Smasher, un personnage qui a rarement été bien utilisé depuis son invention par Mark Gruenwald, il met dans la bouche de celui qu’on présente comme un terroriste tout un discours libéral sur la fin des frontières et la libre circulation des biens et des hommes, l’objectif pacifiste dissimulant à peine une pensée de la dérégulation. Cela fait écho à plein de choses très présentes dès le premier numéro de Captain America: Sam Wilson et jusqu’à Secret Empire, toutes convergeant vers une seule idée : le danger vient de l’intérieur, tout système nourrit ses propres déviances délétères.
En somme, il ne fait rien que de très semblable à ce qu’il a entrepris sur Ant-Man, série où il explique que le monde de l’entreprise est à la fois la solution et le problème, par exemple. Sauf que là, il touche à un personnage bien en vue. Et on sait bien (surtout en ce moment) que l’image du patriote est sans doute celle que tout le monde s’arrache et revendique, y compris et surtout les opposants de camps rivaux. Donc on peut imaginer effectivement que ça échauffe les oreilles.
Car les séries Captain America, sous Brubaker et Remender, étaient pour l’essentiel tournées vers l’action, les métaphores politiques restant en arrière-plan, en filigrane. Là, Spencer passe de la métaphore à la représentation, et fait de cette politisation l’épine dorsale de sa prestation. Forcément, ça se voit davantage.
Moi, j’adore.

Jim

D-man, Us agent, ou encore Rage ( pas vu depuis sa période vengeur/ new warriors, à part sa petite apparition durant civil war)… ca sent plutot bon.