Ce n’était qu’un enfant quand son père l’a déposé à l’auberge de la Pieuvre. Il devait revenir… Célestin ne l’a jamais revu. Alors il est devenu le serveur de l’auberge. Le discret, l’invisible Célestin… dont personne ne soupçonne le talent. Mais parfois, le destin en veut autrement. Devenu détenteur du secret du Passage Vendrezanne, c’est seul que le jeune homme va devoir affronter la Pieuvre…
Petite info en passant : suite à un petit soucis de fabrication (sur la couverture, bande de petits curieux), l’album est reporté. Mais grâce à la diligence de tout le monde et de l’imprimeur, seulement d’une semaine. Donc parution le 14 avril au lieu du 7…
Ils sont tous trouvable. Par contre Jim si je puis me permettre, pour les contes de la pieuvre, c’est dommage de pas avoir tangué aussi la Brigade Chimérique. Puisque c’est de là que partes les contes de la pieuvre qui sont dans le même univers.
Y a des liens formels ?
Parce que dans certaines interviews, Gess dit qu’il fait son truc à lui, quoi…
Donc pour moi, c’est pas le même univers, c’est davantage une intention voisine.
La Brigade m’a certes fait réaliser qu’il était possible de mettre en scène des gens qui ont des pouvoirs en France. Mais l’idée des talents proprement dits me vient de deux autres œuvres. D’abord Alvin le Faiseur [d’Orson Scott Card] dont j’ai illustré les couvertures à L’Atalante et qui parle de talents à l’époque des colons en Amérique. J’aime bien citer aussi le roman Le Train du Diable [de Mark Sumner], un western épuisé où là aussi, au moins à la traduction, on utilise le mot « talents ». Une des différences essentielles avec la Brigade, c’est que cela m’intéressait d’être au plus près du peuple, davantage que ne le fait Serge, dont les histoires se situent plutôt dans les hautes sphères ou dans un milieu littéraire qui n’est pas le mien.
On sent quand même l’envie de s’éloigner de l’univers de son compère pour créer le sien. C’est un univers voisin, avec des similitudes, mais c’est un univers séparé.