CEUX DES PROFONDEURS - Fritz Leiber (Hélios)

Après la mystérieuse disparition de son père dans un trou béant, Georg Reuter Fischer, aidé d’Albert Wilmarth, expert des mythes de Lovecraft, part à sa recherche et se met à enquêter bien involontairement sur les liens entre son histoire et celles de Lovecraft. Il est soudainement frappé par les échos de ses propres rêves et les images terrifiantes qu’il côtoie, alors qu’il se nourrit des lectures du célèbre écrivain. Petit à petit, il s’approchera dangereusement du gouffre béant de la terreur venue des profondeurs.

Fritz Leiber est l’auteur bien connu du célèbre Cycle des Épées. Il est aussi l’un des plus talentueux écrivains américains de science-fiction et de fantastique. Dans ce court roman, il rend un brillant hommage qui passionnera tous les amateurs du maître du fantastique moderne.

Un petit bijou de l’horreur fantastique à la manière de Lovecraft.

Fritz Leiber (1910-1992) est un géant de la Fantasy. Il a été pasteur, acteur et éditeur avant de se lancer dans l’écriture. Il a obtenu 27 prix littéraires dont 8 fois le Hugo, 4 fois le Nebula et 3 World Fantasy Award. Excusez du peu… De tous ses romans et nouvelles SF, fantastique et Fantasy, son œuvre la plus célèbre et la plus populaire reste le cycle des aventures de Fafhrd et du Souricier gris dans la ville de Lankhmar, publiées entre 1940 et 1990. Elles ont enchanté des générations de lecteurs et restent un classique absolu du genre.

Poche: 93 pages
Editeur : Mnémos Editions (21 mars 2019)
Collection : Hélios
Langue : Français
ISBN-10: 2354087209
ISBN-13: 978-2354087203
Dimensions du produit: 18 x 0,8 x 11 cm

C’est moi, ou il y a une multiplication des titres liés à Lovecraft ?

Ce n’est pas toi…
J’ai le même sentiment (et ce n’est pas forcément facile de savoir séparer le bon grain de l’ivraie, dans cette masse).

Tori.

Alors pour ce qui est du Fritz Leiber, je peux dire que c’est de la bonne came. L’auteur utilise des ressorts classiques (un personnage est hanté par un souvenir, et tente de retrouver des indices en se plongeant dans la documentation, la recherche et l’exploration), en plaçant les écrits de Lovecraft au centre des recherches de son protagonistes. Il joue sur la lente prise de conscience et, comme le texte est court, il n’a pas le temps de se perdre en exagérations stylistiques : au contraire, il maintient la pression tout du long (avec une discrète ironie, que la traduction de Jacques Van Herp restitue bien, selon moi). Pour résumer, je crois que ça fait partie du bon grain.

Jim

C’est pas nouveau, ça a même quelques années. Y a même des gens qui font des BD sur le bonhomme ou inspiré de ses œuvres …

Mais y a une accélération.
Et pas mal de bouquins portent un bandeau « Lovecraft à l’honneur », qui témoigne d’une stratégie.

D’ailleurs, nous pouvons citer :

ou encore :

Jim