CHARLIE CHAN À L'OPÉRA (H. Bruce Humberstone)

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REALISATEUR

H. Bruce Humberstone

SCENARISTES

Scott Darling et Charles Belden

DISTRIBUTION

Warner Oland, Boris Karloff, Keye Luke, Charlotte Henry…

INFOS

Long métrage américain
Genre : suspense
Titre original : Charlie Chan at the Opera
Année de production : 1936

Pour les spécialistes de la série, Charlie Chan à l’opéra fait partie des meilleurs films de la longue saga consacrée au détective sino-hawaïen créé par Earl Derr Biggers. Et même si je suis loin d’avoir tout vu (puisqu’il y en a une bonne quarantaine), je suis d’accord avec cette affirmation car je place cette rencontre entre Warner Oland et Boris Karloff parmi mes épisodes préférés (je suis d’ailleurs assez friand des enquêtes réalisées par ce solide artisan de la série B qu’était H. Bruce Humberstone).

Un an après le magnifique La Fiancée de Frankenstein, Boris Karloff est impérial dans le rôle de Gravelle, un célèbre chanteur d’opéra qui a échappé des années plus tôt à une tentative d’assassinat par sa femme et l’amant de celle-ci. Amnésique, il a depuis été placé dans un asile jusqu’au soir où, par une nuit sombre et orageuse, il retrouve la mémoire. Gravelle cherche alors à se venger. Le scénario sait semer le trouble (et quelques fausses pistes) sur ce personnage tragique et ses motivations.

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Le réalisateur tire bien parti de toutes les possibilités qu’offre le décor de l’opéra, de cette frénésie qui s’empare des coulisses pendant une représentation. Le rythme est bon, l’atmosphère est parfaite pour ce genre de récit et l’intrigue est très bien ficelée. Il y a toujours des pointes d’humour mais elles ne sont ici pas trop forcées. Pendant que son fils N°1 Lee (Keye Luke) se démène pour récolter des indices, Charlie Chan (impeccable Warner Oland) fait une belle démonstration de sa sagacité, de sa sagesse…et de sa patience (j’ai bien aimé ses différentes façons de clouer le bec à un flic raciste qui enchaîne les remarques désobligeantes contre les chinois).

Bref, une très bonne entrée de la franchise, qui se situe entre Charlie Chan aux courses et Charlie Chan aux Jeux Olympiques…trois aventures de Charlie et de son fiston mises en scène par H. Bruce Humberstone.

1 « J'aime »

Y a quand même un côté Astérix dans le titre de ces films.

Il y a un peu de ça, oui. ^^
Quand on regarde les titres, il y a eu un peu moins de « Charlie Chan à… » dans les années 40 quand la franchise est passé de la Fox à Monogram (avec des titres comme Castle in the Desert, Black Magic, Le Cobra de Shangaï, Le Dragon Rouge…). Ils ont du épuiser les possibilités…

Greg Clark :