Le mieux, c’est sur la deuxième image que tu as mise : il n’y a même pas ton nom… On est donc censé savoir que tu es ce plus grand spécialiste ! ~___^
Dommage qu’il y ait une faute d’orthographe dans le même texte.
Tori.
Le mieux, c’est sur la deuxième image que tu as mise : il n’y a même pas ton nom… On est donc censé savoir que tu es ce plus grand spécialiste ! ~___^
Dommage qu’il y ait une faute d’orthographe dans le même texte.
Tori.
L’art du teaser !
Allez, une petite image de Vera Miles dans un épisode que j’aime beaucoup, pour signaler que je suis en train de boucler l’iconographie de la conférence pour samedi prochain.
Je n’ai JAMAIS été aussi en avance pour une conférence (en général, je boucle l’icono à deux heures du matin dans la nuit d’avant… et j’arrive décalqué devant le public).
Si vous êtes dans la région de Caen, rendez-vous samedi prochain à Fleury sur Orne pour le festival Bloody Fleury.
Jim
On attend l’enregistrement pour celles et ceux qui n’ont leur passeport pour passer la frontière.
Ou alors faut sortir ses tripes
Tant qu’il y a du sel pour l’œuf …
Et à part ça, petit bouquin intéressant.
Très chronologique d’une certaine manière, l’auteur commençant par retracer les origines (littérature, télévision, théâtre, à nouveau télévision…) du personnage et concluant avec son héritage (Madame Columbo, Arabesque, Monk, Mentalist, les versions théâtrales notamment françaises…). En cela d’ailleurs, il suit le plan de la conférence que je prépare (lui-même calqué sur le plan d’un projet de bouquin qui ne s’est jamais fait…), mais ce n’est pas étonnant, il n’y a pas mille façons de parler d’un sujet, on finit souvent par retrouver les mêmes angles.
Entre-temps, il s’intéresse à la formule du show, son jeu sur le « thème et variations ». Bannier développe un aspect intéressant de la série, mais qu’on pourrait généraliser à pas mal de whodunnit et aux séries dites « de consultant », à savoir que les méthodes sont parfois discutables et risquent de générer des vices de procédures ou des preuves non recevables.
Plutôt intéressant et sympa. Tout le développement sur l’aspect « lutte des classes » de la série, qu’il connecte à plein de choses (notamment la famille à tiroirs de Columbo, qui n’en finit plus de citer des cousins, des oncles, des neveux au gré de ses enquêtes), est plutôt intéressant, et Bannier a la vision d’un Columbo résolument menteur afin d’endormir son suspect. Reliant tout ça au fait que l’on ne connaît même pas son prénom, il éclaire l’ensemble de la série sous l’angle de la constitution d’un personnage de façade, une sorte de masque. Columbo serait l’identité secrète de l’inspecteur.
Bouquin court, sympathique, bien construit, qui laisse peut-être sur sa faim à cause de sa brièveté, mais très intéressant.
Jim
Ouais je me suis souvent posé cette question.
Ben … je suis pas loin de penser la même chose.
Je trouve que c’est très frappant sur les séries de consultant. Dans Mentalist, Patrick Jane « emprunte » des pièces à conviction et se balade avec, genre. Même chose dans Forever. Les séries estampillées Law & Order jouent là-dessus à fond, puisque leur principe est d’éclairer les mécanismes d’enquête et d’instruction. Mais les séries à consultants font l’impasse.
Et les récits articulés autour du schéma du whodunnit balancent souvent entre l’accumulation de preuves et l’intuition lumineuse. Et c’est souvent l’intuition qui l’emporte (ainsi que la qualité du raisonnement), justement parce que les preuves manquent, ou incriminent quelqu’un d’autre. Donc le raisonnement conduit à l’aveu, mais l’aveu est rétractable. Il faut donc une preuve supplémentaire : le criminel qui tente d’assassiner l’enquêteur, ou qui s’écrit « Mais non, il n’y a pas d’empreintes, puisque je portais des gants… hein quoi ? Je l’ai dit à voix haute ? »
Le récit policier souvent s’arrête… à l’arrestation, justement, au moment où le criminel est confondu. Mais la suite, le long processus qui mènera au procès et à l’éventuelle condamnation, est évité.
Moi aussi, mais de là à dire que l’environnement familial qu’il évoque (et invoque), s’il participe de la duperie, n’est pas obligatoirement faux. Il a peut-être une famille à rallonge. La série ne montre que peu de choses de lui : sa voiture, son chien, son goût pour le chili… L’épisode impliquant la mort de Madame Columbo, avec les confitures empoisonnées, se déroule dans la maison d’une voisine, on le sait à la fin du récit. Il n’y a qu’un épisode, je crois, où l’on voit un membre de sa famille, un neveu au mariage duquel il se rend jusqu’à ce que la jeune épouse soit enlevée (un des rares épisodes qui sort du schéma classique). Donc oui, il a une famille. S’il a un neveu, c’est qu’il a une fratrie. Mais est-ce à dire que la famille à tiroirs qu’il décrit par morceau existe vraiment ? Selon Bannier, non : tout cela relèverait du mensonge, de la diversion. À voir.
Jim
Pas si c’est un neveu par alliance…
Tori.
M’oui…
On dit quand même « neveu » si c’est un neveu dans la famille du conjoint ?
Jim
Ben oui : le mari de ta tante, c’est ton oncle.
Le fils de ta belle-sœur ou de ton beau-frère, c’est ton neveu (la belle-sœur ou le beau-frère en question pouvant tout autant être le conjoint de ton frère/ta sœur ou la sœur/le frère de ton conjoint).
Tori.
Sérieusement, j’ai jamais vu ça comme ça.
(Pas étonnant que j’ai pas de famille, tu me diras…)
Pour moi, c’est le mari de ma tante.
Vraiment, j’ai toujours eu du mal avec ces extensions familiales prenant en compte les « par alliance ». Pour moi, un neveu, c’est dans la famille, pas dans la famille du conjoint. Du moins c’est ainsi que je le comprends en l’absence de la précision « par alliance ».
Ouais, je suis divorcé : ça ne t’étonnera pas.
Jim
Alors que moi j’ai une famille compliquée : nombreuse du côté de ma mère (avec, comme seul truc un peu compliqué un cousin de mes cousines qui est devenu leur frère par adoption après le décès de sa mère), et complexe du côté de mon père (ses parents se sont séparés et se sont remariés chacun de son côté, et ont eu des enfants… mais mon père a été élevé par un autre couple, ceux qu’il a toujours considérés comme ses parents, du coup… Ce qui fait qu’il a des parents de cœur, des parents biologiques et des beaux-parents, ainsi qu’une sœur et six demi-frères et sœurs (les enfants du couple qui l’a élevé n’ont pas dépassé l’âge de cinq ans)… À la génération suivante, ça fout un bazar assez important : j’ai des demi-cousins, des demi-oncles, des demi-tantes, etc.
Quand ma sœur s’est mariée, ça faisait du monde ! Et c’est toujours marrant quand les gens d’une famille cherchent à situer la personne à qui ils parlent… « Je suis le demi-frère de Bidule. » « Ah, alors Truc est votre frère aussi ? » « Ah, lui, c’est son demi-frère aussi, mais je ne suis pas de sa famille » !
Bon, après, il y a d’autres familles pour lesquelles ça peut être marrant : ma mère a un couple d’amis dont les frère et sœur respectifs se sont mariés ensemble : les cousins se ressemblent comme des frères…
Tori.
De mon côté, c’est à la fois nombreux et compliqué aussi.
Du côté de ma mère, c’est une famille d’origine italienne, où deux frères (mon grand-père et un grand-oncle) ont épousé deux sœurs. Mais je n’ai quasiment connu qu’eux, y avait plein de brouilles (liées à la guerre). Tout gamin, j’en ai croisé quelques-uns, mais comme les fâcheries ont continué, ça a fait du vide. Je connais très mal mes deux cousins (les fils de ma tante maternelle), le dernier, je l’ai revu… il y a vingt-cinq ans en gros.
Du côté de mon père, des origines flamandes (par mon grand-père) et bretonne (par ma grand-mère). J’ai des oncles et des tantes que je n’ai jamais rencontrés. Pareil, fâcheries familiales, ça a fait du vide. J’ai appris la mort de mon grand-père par une lointaine nièce par alliance de mon père (si j’ai bien compris), à qui d’ailleurs je ne parlais plus depuis des années.
Il y a quelques jours, je discutais avec un pote et la conversation s’est déplacée sur des considérations voisines (la famille, les embranchements, tout ça…). Et il a essayé de situer quelqu’un. Pareil, très compliqué. Et en fait, je ne m’y retrouvais pas et je m’en foutais un peu, je dois bien l’avouer.
Je n’ai jamais connu les grandes tablées, les réunions familiales énormes, avec les branches rassemblées, tous ces trucs. Et franchement, tant mieux. Des foules, ça m’effraie, alors si en plus c’est la famille !!!
Jim
Lutte des classes ou mise au pas du privé par un fonctionnaire, donc l état ?
C’est souvent un aspect peu évoqué. Mais on peut le voir aussi comme ça. La justice sociale face au pognon décomplexé.
Jim
Voilà.
La great society de johnson en serie
C’est peut-être aller un peu loin…
Jim