Oui oui. Ça a même donné lieu à des scènes très vaudeville, avec Clark qui sort par une porte et rentre par une autre (confusion, claquement de porte, hilarité générale).
Dans la version « moderne », le Superman bleu apparaît d’abord (des pouvoirs électriques nés après Final Night, comme l’explique Ben). Puis une version rouge apparaît à l’occasion d’un dédoublement.
Une histoire qui avait déjà connu deux versions. La première date de Superman #162 (daté de juillet 1963), avec Leo Dorfman au scénario et Curt Swan au dessin. Dans l’histoire, le héros utilise une machine qui doit augmenter son intelligence mais dont l’un des effets secondaires est de le dédoubler. Occasion de trouver une solution, même passagère, au triangle amoureux Clark / Lois / Lana.
La deuxième version date des années 1970, dans un récit écrit par Bob Rozakis et Paul Kupperberg et illustrée par Adrian Gonzales et Vince Colletta. Le récit a la particularité d’avoir été créé pour le marché ouest-allemand dans Superman Album #1 avant d’être réédité pour le marché américain sous le titre Superman Spectacular (donc si vous êtes propriétaire de la version chez Sagédition, gardez-la, elle est collector elle aussi), qui connaîtra une édition britannique en même temps.
Et donc, la troisième version, dans les années 1990, joue la carte du feuilleton, en s’amusant de la situation de Clark mais également en attisant la curiosité grâce à ces nouveaux pouvoirs et aux conséquences, plus ou moins heureuses, qu’ils peuvent avoir.
Il y a eu deux rééditions, toutes les deux incomplètes puisque ne couvrant que les débuts de cette période :
Jim