Je rebondis sur le sujet, parce que dernièrement, je me suis amusé à encrer des crayonnés de quelques artistes, dont Mike Mignola ou d’autres. (Je me garde certains sujet pour les mois à venir sur Comics Oddities )
Si l’exercice est très ludique par moment, il soulève beaucoup de questions (oui, je suis un gars qui doute! ).
Mais dans le cas des trames, je me suis amusé à encrer une illustration de Ron Garney. C’est un dessinateur dont j’apprécie la collaboration avec Bill Reinhold, parce qu’il y a une approche organique, sèche, que Garney a délaissé au fil du temps avec le numérique.
Du coup, Voici une série de tests, modestes, qui n’ont de vocations que d’être des tests justement, pour comprendre ce qui fonctionne, ou pas… :
A cette étape, j’ai voulu retrouver l’encrage sec d’un Bill Reinhold, sur les ombres.
Avant d’appliquer les trames, j’essaie de « saisir » la lumière, et ce qu’elle pourrait « raconter », ensuite, je désature la couleur
Pour montrer comment je perçois la lumière, j’ai posé un calque avec un fond dégradé, parce qu’ne plus, ça va permettre un test que vous pourrez juger.
Le test est de supprimer les lignes de fumée, histoire de « simuler » de la gouache par exemple, comme pouvais le pratiquer Janson.
Etant un coloriste très limité (pour être gentil) , les trames m’apportent du volume que je ne réussirais pas à restituer en couleur, et qui accentue la lumière blanche au dos des personnages
Rapide colo pour visualiser ce que suggère les trames :
(A ce stade, le fond tramé n’apporte rien bien sûr.)