Si Kajika s’inscrit dans la tradition de Dragon Ball, à savoir des aventures d’un héros solitaire face à des méchants dont certains lui ressemblent le tout avec des évolutions de pouvoir, Cowa s’apparente davantage à Dr Slump.
On y retrouve le microcosme villageois (ici, la bourgade côtière du Cap des chauves-souris, en lieu et place du Village Pingouin), le héros enfant, les amis et voisins qui se chamaillent mais partagent les mêmes centres d’intérêt… L’album s’ouvre sur des petites histoires courtes permettant de présenter de présenter les protagonistes, avant de développer une intrigue au long cours à base de grippe des monstres (mortelle au bout de trente jours), de médicament rare et de sorcière habitant en haut de la montage.
Païfu, le petit vampire, s’associe à son copain José, le petit fantôme, et à un voisin costaud et irascible, pour trouver ce remède. En chemin, les opposants deviennent des alliés, l’auteur désamorce certains clichés, et tout un discours écolo vient napper le récit. Toriyama travaille dans un style à l’encrage moins marqué, plus lisse, avec des petites cases, et joue avec les lieux communs des récits horrifiques, proposant un récit lisible par les petits.
C’est charmant, rigolo (allez faire 1200 bornes avec des gamins dans la voiture : le trajet est hilarant), bien gratté, bref, une très agréable surprise.
Jim