Créer une maison d'édition de mangas

C’est un projet intéressant. Je dois dire que ça m’arrive souvent en lisant des manga de me dire que si j’étais à leur place je ferais mieux que ça et que ne serait-ce qu’au niveau de la relecture il y a clairement de grosses lacunes ! Bref, j’avoue que c’est le genre de projet qui me tenterait. Au niveau des postes, l’idéal serait quand même d’avoir quelqu’un qui s’occupe de négocier côté japonais pour aller démarcher directement à la source (càd sur place) c’est encore ce qui a le plus d’impact pour se donner une crédibilité. Il faudrait avoir une bonne connaissance du marché tant nippon que francophone pour avoir plus de chances de dénicher des bijoux insoupçonnés. En fait après tout dépend de la façon de démarer : récupérer une série déjà relativement avancée mais boudée/inconnue des autres éditeurs ou bien tenter de leur couper l’herbe sous le pied en pariant sur une nouvelle série pas (ou à peine sortie en volume relié).
Bref pas mal de pensées en l’air comme ça. Je pense que de toute façon ce n’est pas un projet « facile ». Comme certains l’ont dit ça m’a l’air très risqué actuellement et pour ne rien arranger l’arrivée prochaine des éditeurs japonais directement sur le marché français risque d’être une sacrée concurence. :confused:

Comme l’a dit Sorata et plus ou moins Sandoval, il te faut quelque chose de plus solide que « faire mieux va faire vendre ». Ce n’est pas ce qui se fait de mieux qui se vend le plus, le monde de la grande distribution est rempli d’exemples.
Et il faut souvent accepter de faire un produit bas de gamme (genre un shonen banal) qui va bien se vendre pour avoir de bonnes rentrées d’argent et pouvoir faire des choses « mieux » qui se vendront un peu moins bien.

Il faut réfléchir par rapport aux consommateurs (la masse, pas l’élite :wink: ) et non par rapport à ce que toi tu veux. Y’a qu’à voir les mangas qui pour vous sont géniaux et qui pourtant ont été arrêtés faute de vente ou qui ne seront pas édités. Alors bien sûr faire plein de superbes choses qui sont bien mais se vendent peu c’est faisable, mais ça risque d’être beaucoup plus difficile que de vendre de la « bonne merde » pour avoir de quoi faire ce que tu veux vraiment en même temps.

Le manga est devenu un produit grande consommation comme les jeux-vidéos, le cinéma, la musique ou les livres… et on sait tous que la merde se vend bien et que les oeuvres qui mériteraient de bien se vendre ne sont pas toujours reconnues par le grand public :slight_smile:

J’pige pas votre délire sur « faire mieux ça suffit pas ». Bien sûr que ça suffit. Faire mieux, ça veut pas dire uniquement « faire mieux en terme de traduction », mais aussi faire mieux en terme de communication, publicité, relation avec les fans, etc, etc. C’est très large.

[quote=« Bounzy »]Comme l’a dit Sorata et plus ou moins Sandoval, il te faut quelque chose de plus solide que « faire mieux va faire vendre ». Ce n’est pas ce qui se fait de mieux qui se vend le plus, le monde de la grande distribution est rempli d’exemples.
Et il faut souvent accepter de faire un produit bas de gamme (genre un shonen banal) qui va bien se vendre pour avoir de bonnes rentrées d’argent et pouvoir faire des choses « mieux » qui se vendront un peu moins bien.

Il faut réfléchir par rapport aux consommateurs (la masse, pas l’élite :wink: ) et non par rapport à ce que toi tu veux. Y’a qu’à voir les mangas qui pour vous sont géniaux et qui pourtant ont été arrêtés faute de vente ou qui ne seront pas édités. Alors bien sûr faire plein de superbes choses qui sont bien mais se vendent peu c’est faisable, mais ça risque d’être beaucoup plus difficile que de vendre de la « bonne merde » pour avoir de quoi faire ce que tu veux vraiment en même temps.

Le manga est devenu un produit grande consommation comme les jeux-vidéos, le cinéma, la musique ou les livres… et on sait tous que la merde se vend bien et que les oeuvres qui mériteraient de bien se vendre ne sont pas toujours reconnues par le grand public :slight_smile:[/quote]

Non mais ça c’est évident :mrgreen:

Faut pas être stupide, il est pas question de vendre des mangas de niche pour des gothiques avec un soupçon de yaoi…

On peut très bien éditer un shonen (pourquoi dire que c’est forcément de la merde), et proposer autre chose à côté.

Après, que ce soit pour Sandoval, Sorata et Bounzy, je comprends votre scepticisme. Mais comme je le répète, rien n’est encore arrêté, tout est encore à étudier, et cela ne me fait pas peur (sauf pour l’argent de départ…).

Après, ce qui explique que certains titres peuvent sembler moyen mais cartonnent quand même (exemple même de l’iPod d’ailleurs), c’est principalement lié à quelques points très « simples » : un certain timing (Dragon Ball si ça se trouve aujourd’hui, ça ferait un four, mais à l’époque de sa sortie, c’était autre chose), un buzz grâce à un gros départ, une grosse communication (ou se baser sur un nom, comme Obata pour Blue Dragon par exemple…), etc.

Bref, faut pas s’inquiéter pour ça… Tout sera pensé et repensé.

« Faire mieux », pour répondre à Sorata qui pense que les gens ne sont pas forcément prêt à payer pour quelque chose de mieux (ce qui est certainement vrai pour 95 % des acheteurs actuels, faut pas se voiler la face), cela ne veut pas uniquement dire faire mieux en terme d’édition pur. Car de toute façon, le facteur numéro 1, c’est quand même le choix du manga (il faut qu’il soit un minimum bon, quoi qu’on en dise, en tout cas pour les séries longues, les séries courtes et pire les one shot, c’est autre chose…). Le second facteur étant bien entendu de faire connaître au public l’existence même de ce manga. Car tu peux avoir édité le meilleur manga de l’histoire du manga… si personne ne le sait, ça ne sert à rien.

Ainsi, pour avoir un succès assuré, il faut donc vendre comme des petits pains le Tome 1… (Pika a bombardé avec Soul Eater, et Kana a bombardé avec Death Note, et ils ont eu raison, ça a franchement bien payé). Dans le cas contraire, il ne peut pas y avoir de bouche à oreille suffisant pour lancer la mécanique.

Ou alors, il faut avoir les reins solides et viser sur le long terme, ce qui est possible, mais quand t’as une toute petite structure, tu ne peux pas te permettre ça…

Alors bon courage pour tout faire en mieux :smiley: Si t’y arrive on va pas s’en plaindre après tout !

Et j’ai pas dit qu’un shonen était obligatoirement merdique, j’ai juste dit « shonen banal », et pour moi c’est pas un pléonamse :slight_smile: Y’en a des bons, des moyens et des mauvais.
Genre y’a le bon shonen où le héros a des supers pouvoirs et essaie d’être le meilleur, et le mauvais shonen où le héros à des supers pouvoirs et essaie d’être le meilleur… mais c’est pas pareil :mrgreen:

Par contre j’suis de l’avis de certains concernant le fait que monter une nouvelle maison d’édition à partir de « rien » risque d’être très compliqué…

Ah et un exemple d’un truc qui était très bien et qui ne s’est pas assez vendu dans l’univers du manga : le magazine « Le Virus Manga » :frowning: Très complet, très interessant, de très bons dossiers, des critiques franches, pas de langue de bois… et pourtant ça a foiré et on est « obligé » de se tapper des magazines creux comme Animeland et consort qui sont remplis d’info que l’on peut trouver n’importe où sur le net…

Pour le fric, c’est pas un problème : tu vas à la banque et tu demandes un prêt. Il suffira de dire au banquier que tu comptes « faire mieux » que les éditeurs actuels, et il te filera le pognon les yeux fermés :mrgreen:
(J’ai failli réagir aussi sur les réflexions de tous ceux qui avaient cru comprendre que « faire mieux » était ton seul plan commercial).

Puis, pour percer, il suffit parfois de proposer un truc « différent » et/ou ce que recherchent vraiment les lecteurs (je pense par exemple à des mangas moins chers, même si ça veut dire adieu à toutes les pages couleurs ou au vernis sur la couverture ou encore des parutions mensuelles (même si au départ, ça voudrait dire avoir un nombre de séries très limité)).
Un bon manga pour lequel on fait une bonne pub, y a pas de raison que ça marche pas.

Partir de rien, c’est clair que c’est pas un avantage, mais avec un bon projet, je ne pense pas qu’il soit impossible de discuter business avec les japonais. Après tout, pour pouvoir exploiter un manga et le vendre ici, il faut « simplement » y être autorisé par son auteur ou l’éditeur titulaire des droits.

Ah ça…

Si ça se trouve, après « étude » complète du secteur, et donc après avoir pesé le pour et le contre, on laissera tout simplement tomber, car on se rendra compte que le risque de plantage frolera les 100 %.

J’ai déjà abandonné (enfin reporté) un projet qui n’a rien à voir, plus en rapport avec la presse et la journalisme, car je me suis rendu compte que la masse de travail était colossale, et que les gens n’étaient pas prêt à payer pour ça, même si à la base, je voulais viser les pro (le secteur pro est souvent bien différent du secteur grand public… ce qui rejoindrait d’ailleurs l’idée de Temp, au lieu de faire éditeur, faire distributeur c’est mieux… sauf que perso, distribuer, ça m’intéresse pas des masses… alors qu’éditer, c’est autre chose).

Bref, faudra étudier tout ça c’est clair :mrgreen:

Sauf qu’on ne fait pas toujours ce qu’on veut en édition de ce côté là les japonais peuvent être très pinailleurs. :confused:

J’ai pas le temps là pour mettre un gros pavé mais je ne rajouterai qu’une seule chose que pas mal d’entre vous ignore, c’est la somme astronomique de travail qu’il faut pour bosser avec les japonais.

Ne pensez même pas faire ce que vous voulez sur une édition papier d’un manga. Abandonner les pages couleurs? Si le japonais veut ses pages couleurs il aura ses pages couleurs, l’éditeur japonais aura tout ce que vous souhaitez abandonner et il refusera quasiment toutes les idées que vous pensez avoir pour « faire mieux ».

Les scantradeurs n’ont pas de compte à rendre à l’éditeur original et ça c’est déjà 98% du travail en moins que l’éditeur français doit réaliser et ce n’est pas à prendre à la légère.

Deuxièmement, une série qui se vend pas trop mal en france en manga ne dépassera pas forcément les 8 à 10 000 exemplaires, calculez combien de sorties vous devez faire pour payer toutes vos charges à la fin du mois si vous n’avez qu’une à deux série.

Troisièmement, tu l’as évoqué au début Nil mais il est quasiment impossible de travailler avec les éditeurs japonais si tu sors de nulle part.

Oui ça, je m’en doutais un peu en fait… je sais que pas mal d’éditeurs français « subissent » les désirs des éditeurs japonais, parfois en bien, souvent en mal :laughing:

Pour résoudre ce problème… je ne vois aucune solution :mrgreen: Faudra tout simplement se mettre d’accord avec l’éditeur, et s’il correspond pas à nos désirs, tant pis pour lui…

Ah ça, c’est tout un calcul, même si je tablais même sur des ventes moindres (5000 voire 3000), sur ce genre de chose, je préfère être pessimiste, le reste ensuite, c’est du bonus…

Il est bien venue le pavé :mrgreen: (Temp m’en avais promis un, il m’a déçu, trop court le pavé, j’en voulais un bien épais moi :smiley: )

Ah bah voilà Oni a bien résumé. :mrgreen:
Les contraintes nippones vont même jusqu’aux délais de parutions du genre « interdiction de sortir un tome en France si le suivant n’est pas encore paru au Japon ». Bref plein de règles casse-bonbon au possible. ^^;

[quote=« Sando »]Et puis dire « beaucoup d’éditeurs font de la merde, on peut faire mieux », ça me parait assez bancal comme base de projet…
D’abord des éditeurs qui font vraiment de la merde, je n’en vois à coup sûr que deux, pour le reste certains font parfois un travail moyen ou irrégulier, mais certainement pas de la merde.[/quote]

En fait ça a été une des grosses bases de Kurokawa , et faut voir quand même qu’au final ça a bien payé pour eux: traduction, édition, communication tout était très clair dès le départ. à tous ces niveaux c’est un des éditeurs les plus compétents en France .
Cela veut il dire qu’un éditeur qui ferait pareil marcherait aussi bien?
Non bien sur … gregoire hellot a été bien aidé par un éditeur qui lui a donné quasiment le champ libre (faut dire que le bougre n’en est pas à son premier essai en matière de loisir japonais) d’où l’acquisition de très grosses licences dès l’apparition de l’éditeur en France (full metal alchemist et satan 666)
Pour le coup je ne pense pas que ce soit grâce à leurs qualités techniques que les mangas de chez kurokawa se sont si bien vendus (et qui fait que kurokawa est maintenant le 3ième éditeur français) mais leur"valeur commerciale"

Ben ça je pense que c’est de très loin le plus gros problème qu’on pourrait avoir … Honnêtement … qui ici présent a une très bonne connaissance du marché japonais … de ses techniques spécifiques (sournoises et vicieuses donc … vu que c’est des jap’) et autres aboutissants …
je pense pouvoir dire … personne … et pourtant c’est peut être le plus important dans le milieu de l’édition (pas de licences … pas de ventes…)

ah !!! mon frere de rage est présent!
juste un com’ qui sert à rien pour dire que je suis bien d’accord avec toi là dessus (et ça rattrape un peu ce que je disais sur kurokawa qui s’en sort très bien parce que dans un sens il n’a pour ainsi dire sorti aucun titre « dangereux »)
Et la presse marche de la même manière (en plus quand on voit les couvertures d’anime land on comprend comment ça peut se vendre aussi bien … soit c’est du mega shonen qui se vend super bien soit c’est de la fesse ou de la miche …)

Alors là ! donne moi le nom de ta banque tout de suite !
Honnetement (et je pense que c’est pareil en belgique) tu vas voir un banquier en lui demandant un pret pour créer une entreprise si à la question « vous voulez faire quoi ? » tu lui réponds « vendre des livres »… les réactions du banquier risquent d’être « au revoir monsieur » , « ahah la bonne blague ! la culture c’est de la merde ça fait plus vendre » ou encore" des livres ? vous voulez pas vendre des trucs bio plutôt c’est à la mode ça" (sans oublier le brave" oh vous savez on n’est qu’une pauvre petite banque malheureuse … on a pas de sous")
(remarque t’étais peut etre ironique et j’ai pas capté… et donc je suis con comme une pinne … ce qui est pas improbable …)

C’était de l’ironie de sa part je pense :laughing:

Pour le banquier, tout dépend de tes arrières, parents avec maison à eux et pret à mettre en gage (bien sur tu connait le soucis en cas de problème).

Je pensais à une chose, ce serait pas possible de faire mieux et moins cher en enlevant des paliers dans la distribution par exemple ? Et bien d’autre idée qu’il serait possible de lancer.

Par contre, je suis d’accord avec Oni et les autres, les japonnais sont chiants, et surtout il faudra avoir quelqu’un qui sera près à faire pas mal d’aller et retour. Car d’après mes connaissances (très faible je l’avoue), les japs ne travaillent qu’en confiance (qui n’est pas facile à avoir).

J’ai souvent entendu les libraires se plaindre des distributeurs … Macassar pour n’en prendre qu’un… Donc la suggestion de je ne sais plus qui plus tôt sur ce topic me semble bien plus viable, monter une boîte de distribution fiable et solide!
Bon, c’est bien moins satisfaisant artistiquement, mais bon…

Ah t’a bien raison sur la PUB NIL c’est le meilleur moyen de vendre un truc une bonne pub!

Tu peux même vendre n’importe quoi avec la meilleur pub du monde :mrgreen:

Haha ça c’est sûr :mrgreen:

Sauf qu’à l’image de ce qui se passe au cinéma, bonne pub = grosse première semaine (donc pour un manga, très bonne vente d’un tome 1), mais chute sévère (-50 % voire pire pour le cinéma) en seconde semaine… si le film est mauvais…

Par contre, si le film est bon, il peut soit faiblement baisser (-25 % disons, ce qui est après une très bonne semaine est excellent), voire mieux, si la première semaine a été moyenne, il peut monter. Le maintien, y’a que ça de vrai, le blockbuster Titanic est un modèle du genre, vu qu’il a fait d’excellentes audiances dans les salles durant de très long mois.

Vive le bouche à oreille :mrgreen:

Exemple typique cette année d’un film qui a fait une excellente première semaine et de la merde ensuite : Coco.

Première semaine : 1,8 million d’entrées.
Bilan : 3 millions à peine de spectateurs.

Je peux vous dire que finir à 3 millions après avoir commencé à 1,8 millions d’entrées, c’est pitoyable. Un coef de même pas 2, c’est naz.

C’est l’exemple à ne pas suivre en terme de mangas (et en termes de tout d’ailleurs), car après, les gens vont en avoir ras-le-bol et ne suivront plus… ça marche une fois… ptêt deux, parce que les gens sont cons… bon allé trois :mrgreen: Mais à force, si tu fais une méga promo pour de la daube, ça va finir par se voir…

On a qu’à monter une maison d’édition ET un système de distribution !
Comme ça réduction des coûts à mort … :mrgreen:

Ou pas

Bah, j’y avais pensé :laughing:

Economiquement, ce serait plus intelligent de faire d’abord la boite de distrib, puis ensuite enchaîner sur la boite d’édition, mais bon, ça prendra des années :mrgreen:

Avant toute chose, comme évoqué avant fait une étude de marché : Déjà pour voir si le marché n’est pas saturé et ce qui te différenciera pour celui qui rentre dans une boutique et voit tes produits. Ensuite, pour voir quels sont les titres genres qui ont un potentiel en france.

Ensuite, et pas des moindres, fait un business plan de ton activité histoire de voir quel va être ton niveau de financement au départ et surtout ton retour sur investissement. Au bout de combien d’années penses tu être rentable et commencer à faire du bénéfice ?

A partir de ces éléments, tu pourras construire ton offre et monter le dossier auprès de la chambre de commerce.

Il l’est déjà depuis quelques années en fait :laughing: , mais si tu sors du lot et as une bonne visibilité, ça devrait aller…

Je pense pas qu’une étude de marché soit à faire pour savoir ça. Enfin, au pire, je me pencherai plus encore sur le top 100 ou 200 des ventes, mais bon… je les suis déjà depuis plusieurs années, et ce que je sais, c’est que si des types et des genres de mangas tirent leur épingle du jeu, il n’y a pas de recette miracle. Tu peux sortir le gros shonen classique, tu peux autant cartonner que te planter…

Je pense qu’il faut « dépasser » le cadre de l’étude de marché si on veut vraiment réussir. Perso, mon crédo, c’est de proposer quelque chose qui n’existe pas. En somme, être en situation de monopole, tout du moins au début. Cela permet généralement une éclosion rapide et sûre. Bon, pour le marché du manga, cette philosophie est plus complexe à mettre en place… Mais je suis persuadé que c’est faisable, tout du moins à un certain niveau.

Oui bah ça, c’est la base :mrgreen:

Même si très complexe à faire dans un marché de « culture » ou tu peux autant faire un bide qu’avoir un succès fou…