Moi je le cite souvent.
D’une part, c’est le film qui a excité la curiosité de tous les producteurs : personnage pas connu, licence sans doute pas cher, gros succès. C’est le film qui a remis en selle des tas de projets vaguement tombés dans l’enfer du développement.
Et puis, j’aime bien le citer, parce que c’est 1998. Et que Watchmen c’est 2009, et qu’il est facile de faire comprendre aux néophytes que le cinéma a fait en une grosse décennie le parcours que la BD avait suivi en presque cinquante ans. Et de là, de faire comprendre qu’il y a une accélération qui perturbe la perception qu’on a du genre. C’est assez parlant.
C’est toujours un bon exemple, Blade. Ça permet aussi d’expliquer que le genre super-héros a conquis le cinéma en rentrant par la petite porte. Ou qu’il est soluble dans des tas d’autres genres (l’horreur, en l’occurrence…).
Bref, super évocateur, Blade.
Jim