DCEASED : HOPE AT WORLD'S END (Tom Taylor / divers)

Dustin NGuyen, Renato Guedes, Carmine Di Giandomenico et Marco Failla accompagnent Tom Taylor sur un titre Digital First de DC Comics : DCeased : Hope At World’s End.

L’idée est d’intercaler quelques moments des personnages DC sur la fin de la première saga DCeased, après la destruction de Metropolis et avant le départ de la Terre.
Le premier numéro se concentre sur Jimmy Olsen, qui doit survivre à l’infection au Daily Planet puis tenir face aux événements.
Ca se lit bien, mais ça n’est pas transcendant. J’ai été surpris d’arriver à la fin, avec beaucoup de pages, mais sans qu’elles racontent grand-chose. Bon, Tom Taylor livre un très bon portrait de Jimmy, aussi touchant que fin… et pas neuneu. Sa réaction aux événements, avec sa volonté de photographier, de compulser, de garder une trace de ceux qui sont partis ou vont partir, ça a du sens. Mais bon, ça reste assez simple, quand même.

Dustin Nguyen illustre ça dans son style, avec une approche un peu crade des infectés, ce qui fonctionne. Mais après Trevor Hairsine et Karl Mostert, c’est moins grandiose ou claquant.
Bref, un bon moment de vie, une bonne caractérisation, mais quelque chose de très simple, quand même. La saga ne vise pas forcément à faire plus, mais ça n’est pas indispensable.

On dit beaucoup de bien de Tom Taylor sur ce forum en ce moment.
Ca donne envie de prendre son Seven Secrets chez BooM.

Oui, je suis curieux.
Je vais relire Superior Iron Man, aussi.

Renato Guedes accompagne ici Tom Taylor pour un numéro concentré sur Black Adam. Qui, dès le début, a géré brutalement et sèchement l’Infection d’Anti-Vie, en tuant chaque infecté et anéantissant même ceux de son peuple qui allaient être attaqués ; pas de survivant, pas de menace. Les super-héros lui demandent asile, il refuse, mais l’idée chemine et il erre avec son conseiller après avoir prononcé son mot magique, pour sentir l’opinion de son peuple. Hélas, Black Adam se fait infecter sous forme humaine par un enfant contaminé, et caché par sa mère.
Un bon numéro, mais un peu court. J’ai aimé comment Tom Taylor caractérise Black Adam, terrible mais efficace. J’apprécie également son soin donné à nommer les dieux dont il utilise les capacités, un effort trop rare avec ce personnage. Bon, on connaît la fin, mais ça fonctionne bien et c’est fluide.
Dommage que Renato Guedes se perde au fil du numéro : je ne suis déjà pas fan de lui, mais le début est correct. Son trait devient plus flou et encore moins beau au fil des planches.

Toujours une série anecdotique, mais avec de bons moments.

Pffouu, on ne rigole plus, là. Tom Taylor se lance dans l’exploration de la Flash Family durant DCeased, et on est proche de la leçon de caractérisation pour Wally West et Max Mercury.
Alors que l’infection se déclenche, Wally West court pour sauver Keystone City (look post Rebirth, mais Linda est à ses côtés), et refuse l’ordre de Batman de se confiner quelque part (alors que Barry et Wallace acceptent, dans la saga principale). Il court pour briser les écrans, et sauver ce qui peut l’être ; ceux qui peuvent l’être. Mais il n’est pas seul.
Comme à l’époque de Mark Waid, Tom Taylor ramène Bart Allen, Max Mercury et Jesse Quick pour aider Wally. Ils décident d’utiliser le tapis cosmique pour amener les 200.000 habitants de Keystone sur une autre Terre. Wally et Bart actionnent le tapis alors que Max et Jesse évacuent. Mais Bart cède, Wally finit seul, Max récupère Bart et Wally… mais Max est touché. Les autres décident de lui conférer un peu de vitesse pour que Max ne devienne pas un zombie - mais s’efface dans la Speed Force, en paix.
C’est beau et bon. Tom Taylor écrit formidablement bien ses personnages, notamment Max et Wally, qui n’a pas été aussi bien repris depuis Geoff Johns. Le scénariste est en feu dans cet épisode simple et touchant, qui donne une carrure superbe à Wally et un final magnifique à Max.
C’est simple, efficace et émouvant. Carmine Di Giandomenico illustre ça avec force et intensité, dans son style qui me convient. C’est réussi.

Un beau choc. Bravo.

Rien que ça, tu me donnes envie de me pencher dessus.

Jim

Je pense que ça peut te plaire.

Tom Taylor, en général, et même si je n’ai pas tout lu ni suivi avec attention, j’aime bien. Là, c’est le sujet qui ne me fait pas envie.

Jim

Ca donne envie en tout cas. Merci Ben.

Pas de passion zombie ?

De rien. :slightly_smiling_face:

Aucune.

Jim

Il te faut bien un défaut.

J’en ai d’autres. Pires. Et cachés.

Jim

Des vices cachés ? Diantre !

Attention à la censure, les gars. Vous jouez avec votre vie.

J’ai d’ailleurs demandé un remboursement de mes livres de Monsieur Lainé …

Allons, allons.
Je n’entends pas participer au débat sur le débat, mais pour avoir géré ma part de forums (et j’en gère encore un), je comprends aisément la réaction de Blackie.
J’espère que la situation ne se représentera pas, mais il me semble inutile d’évoquer ça régulièrement.

Sur la base du dol ?

Et moi, c’est tout l’inverse ! Et j’ai géré un forum (bon, là, il est en autogestion tellement il est mâture … limite, maison de retraite.

Du coup, t’as réussi à en sortir durant le confinement ?