Même le 2, quand tu le revois maintenant, tu lui trouves plein de défaut.
maintenant ?
Ah bah c’est dommage que ça plaise à la masse, alors.
Oui, je voulais l’écrire après avoir lu les réactions, et tu l’as fait avant moi. Je pense qu’avec l’âge, le recul, l’expérience, les attentes et ressentis changent.
Conclusion, il faut aller voir ailleurs ?
Changer ses habitudes ca veut pas dire changer de personnes
J’aime me refaire des vieux films.
Déjà pour conserver le souvenir de ce que j’ai vu dans ma jeunesse, et puis pour voir si avec un regard différent, ça passe ou ça passe moins bien.
Je me suis refait les Professionnels il n’y a pas longtemps avec Burt Lancaster. Formidable ce film pour paraphraser Eddy Mitchell. Un Agence Tout Risques avant l’heure
Jim disait justement dans une de ses anciennes interventions que l’offre étant ce qu’elle est, on ne prend plus le temps de lire et relire, voir et revoir certaines oeuvres, ce qui est vraiment dommage. « On » consomme comme des gorets (<- Ca c’est moi qui le dis)
A l’époque j’avais bien aimé.
Moi aussi et je l’aime toujours bien mais punaise les défauts me sautaient aux yeux dès la sortie ciné.
Dans la période comédie action Opération Condor, (pas le meilleur, mais mon préféré) après c’est Jackie dans le Bronx et le marin des mers de chine.
J’aime bien les Drunken Masters, mais ils sont plus « classique » dans le genre, l’humour est un plus.
C’est une des raisons qui fait que je l’aime moins, on voit déjà le côté moins irrévérencieux, un peu plus gentillet. C’est l’appeau à Marvel pour dire regarder je peux faire le méchant, mais familiale.
Le 3 est dans cette même logique, mais je le trouve assez jouissif, tant il est méta et une lettre d’amour à Hugh et aux films de la Fox.
Le premier il y a de l’amputation, Deadpool sort avec une prostitué, on parle de sodomie et autres. T’as un mec qui fait splurtch sur un panneau avant de tombé, les dialogues sont moins censuré…
Après ça reste une question de goût.
C’est à dire ?
et en décors, c’est assez vide quand même que ce soit la caverne de Magnéto, l’intérieur de la Statue de la liberté ou les sous sol de chez Xavier, c’est très épuré.
Il fait tout son possible pour être généreux et respectueux, quand à son budget je le connais pas.
Il ne cherche pas à l’être non plus et on compare pas non plus Shawn Levy à Spielberg, Verhoeven, ou Mc Tierman, des réal comme ça il y en a peu voir plus du tout. Et dans les jeunes génération il n’y en a pas un qui leur arrive à l’ongle du petit doigt de pied, mais du coup on fait quoi ? On arrête ce type de film car plus personne ne sait bien en faire ?
tu pourrais tout faire passer chez pivot Nemo.
Et là je m’arrête dans cette discussion à plus.
Et bien l espace dans lequel se deroule le combat participe du combat. On s y repère et il est un enjeu.
La prison et ses escaliers, un banc qui brise le collier inhibiteur et le cou, le camion et le differentes etapes du combat qu il entraine, le bus dans l orphelinat et oui, l armoir qui fait bien mal…
La vraie question c’est pourquoi plus personne ne peut en faire.
Les studios ne veulent plus de réalisateur à forte personnalité, car ça veut dire qu’ils ont un contrôle, et que la notion d’auteur entre dans la danse, et ça, ce n’est plus acceptable! Les studio veulent gérer des franchises, et tout le divertissement qui nous est proposé n’est que de la comm’!
La qualité du film est accessoire, ce qui importe, c’est de voir si dans le prochain Captain America, il y aura un détail sur l’adamantium, s’il y aura une apparition du vrai Hulk, et tout le monde sera content. Je n’ai rien contre ceux qui y trouvent leurs comptes, mais moi, je cherche d’autres alternatives. Ce qui ne veut pas dire que je ne cherche que des « bons » films, mais des films qui me plaisent, qui correspondent à mes attentes, avec des auteurs qui ont quelque chose à proposer.
Non mais surtout entre Verhoeven et Levy y a une myriade de cinéastes, c’est pas soit on révolutionne le medium soit on est totalement en automatique sans faire gaffe au support, ni soit on est Spielberg soit on est Filoni quoi.
Mcquarrie, Leitch, Gunn c’est pas Cameron mais c’est pas Levy non plus.
Entre Flash et Deadpool 3 y a un monde hein (c’est Flash qui est meilleur je précise).
Sans compter qu’en plus Cameron, Spielberg, Verhoeven réalisent encore, que si Raimi n’est plus que l’ombre de lui-même ça reste quand même autre chose etcetera.
Oui c’est pas la même chose qu’il y a 20 ans, j’aurais adoré voir Chandor les mains libres sur un film de ce calibre par exemple.
Et puis quand ils te vendent un « auteur de blockbuster » c’est un type comme Villeneuve ou Mangold.
Ce forum m’étonnera toujours
Je nuancerais. Parmi les exemples que tu cites plus haut t’en a quand même (Jack Burton) qui sont des exemples de prises de têtes pour le réal vis à vis des studios. La encore la tension entre « auteurs » et studio ça ne date pas d’hier et ça n’a pas empêché des gens de réaliser des films formellement bien fait. Joel Silver quand il produit Predator, il voit d’abord un véhicule pour Schwarzie, il se fiche de ce que McTiernan va construire avec la jungle ou le rapport à la bestialité.
Et c’est d’autant une situation similaire aujourd’hui que d’autres pays n’ont pas trop ce problème. Je pense en particulier (et en la regardant d’un peu loin) à la production ciné Indienne (et sous-continent) qui semble réjouir et emballr un paquet de cinéphile actuellement (ca me rappelle le HK des années 90)
Je pense que s’il y a un truc à pointer du doigts aujourd’hui dans la perte de qualité formel du blockbuster américain c’est d’abord dans la surproduction pour combler tous les tuyaux et par extension par la politique multimédia des grands studios. Ca rejoint les réflexion de Lucas ou Spielberg sur la fuite en avant des blockbuster. Phénomène limite nécessaire afin de combler la bourse mais qui va forcément dans un mur.
Et Masumura à raison aussi. Même dans l’époque que tu cites il y a des paliers. Tiens Zemeckis par exemple, pendant longtemps c’est un bébé Spielberg, et pourtant il aligne d’excellent prod (sans compter des scénar de fou). Donner c’est aussi un mec qui savait composer avec les studios (sans forcément tout laisser passer, cf Superman). Aujourd’hui t’a un environnement qui ne permet pas ou peu l’apprentissage et la transmission à cause de cette surproduction. C’est le même problème dans la série TV. Délai de production plus court, moins d’épisodes, dégradations des rémunérations etc résultat t’a moins le temps pour former les générations à venir et peu à peu tu en vois les conséquences.
Et bim !
euh… on me cite, là… Je me sens concerné… Il y a un problème ?
Aaaaah ! Une bienveillance ! Je suis soulagé ! J’ai cru que c’était mal…
C’est plus anti-héros, là…
Je sors de la séance du matin. Dieu que c’était long. A trop vouloir en faire, ça dessert le film. Ça parle beaucoup trop, les caméos si certains sont sympas, d’autres j’aurais préféré les oublier ( voir ne jamais les voirs, #gambit ). Reste quelques blagues qui font mouche mais ça fait vraiment léger. Grosse déception.