Entre le dernier épisode de Jodie Whittaker et le premier épisode spécial des 60 ans, il s’est passé un an. Une année qui a permis aux équipes du Doctor Who Magazine d’orchestrer la première aventure en bande dessinée du 14ème Docteur, une histoire intitulée Liberation of the Daleks composée de 14 chapitres de 6 pages chacun.
Le scénariste Alan Barnes (un habitué du magazine) ne perd pas de temps en débutant au moment précis où se terminait Le Pouvoir du Docteur. Le Tardis reçoit un signal de détresse et le Docteur se retrouve au stade de Wembley en 1966, pendant la finale de la Coupe du Monde de Football. Le Seigneur du Temps se rend compte que quelque chose ne va pas avec l’une des familles présentes dans les gradins puisqu’il s’agit d’extraterrestres sous forme humaine. C’est alors qu’un vaisseau apparaît et que les Daleks en sortent pour tout exterminer…what else ? Mais ce qui est encore plus étrange, c’est que la famille d’aliens ne semble pas surprise du tout…
Si la construction du récit, avec ses chapitres courts, ne permet pas de vraiment bien développer les personnages secondaires, le rythme est bon et les révélations bien dosées, le Docteur se retrouvant dans une sorte de parc d’attractions cosmique basés sur les Daleks. Et vu l’idée, tout cela ne pouvait que mal tourner. Alan Barnes maîtrise bien la personnalité, la « voix » et les répliques du Docteur, et les rebondissements ne manquent pas, avec beaucoup d’action et de bons cliffhangers. Le dessinateur Lee Sullivan tire un peu la langue dans les derniers chapitres mais dans l’ensemble son style est solide (il reproduit très bien les traits de David Tennant), expressif et le concept est l’occasion de visuels délirants (il y a quand même des chevaliers montés sur des dragons qui affrontent des Daleks). Bref, du bon Dr Who en BD, une lecture divertissante comme souvent avec le Doctor Who Magazine.
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