Entre novembre 1997 et septembre 1998, Mark Waid fit une pause sur la série Flash dont il scénarisait les aventures depuis plus de cinq ans. Toutefois il ne laisse pas le titre à n’importe qui, puisque c’est le taulier de JLA qui se chargea de l’intérim. Grant Morrison donc, accompagné de son compère d’alors, Mark Millar.
Un changement dans la continuité donc, tant Morrison s’inscrit dans les pas de Waid et va en profiter pour remettre un peu de folie dans une série qui ronronnait depuis quelques numéros. Cela commence dès le départ avec Emergency Stop dans lequel Wally enquête sur sa propre mort après la découverte de son cadavre, le tout en luttant contre un costume de super-vilain hanté. Rythme soutenu et délire temporel à foison sont au rendez-vous. Par la suite, le volume nous propose un crossovers entre les séries Flash, Green Lantern (écrit par Ron Marz) et Green Arrow (Chuck Dixon) et le virevoltant The Human Race au cours duquel Flash doit participer à une course à travers des galaxies afin de sauver la Terre. Apogée du cycle de Morrison dans lequel on retrouvera certaines récurrences de l’auteur etl un final faisant participer l’intégralité de l’humanité et une aide bienvenue en la personne de l’ami imaginaire que Wally avait étant enfant. Par la suite c’est Mark Millar qui continuera seul avec le triptyque Black Flash. Enfin le volume contient le magnifique épisode Still Life in the Fast Lane qui nous montre une journée dans la vie du 1er Flash Jay Garrick. Un magnifique épisode (disponible en VF dans l’anthologie Flash) dans lequel Morrison et Millar discourent sur l’état du genre tout en offrant des moments merveilleux et touchant.