Les contes de fees ca peut aussi etre Cavalcade
Un autre album.
Mais c’est bien ce personnage.
https://dyn1.heritagestatic.com/lf?set=path%5B2%2F0%2F8%2F4%2F5%2F20845350%5D%2Csizedata%5B850x600%5D&call=url%5Bfile%3Aproduct.chain%5D
Ah, j’ai le Sorcelleries, mais pas le reste…
Tori.
Le premier numéro de la reprise par Organic Comix. Toujours leur petit truc de reprendre des noms qui fleurent bons les années 60-70, et cette fois(-ci, c’est rempli avec du matos des années 40 (voir même fin des années 30), avec un Iron, un Thor et un Daredevil. Le concept de réunir des noms bien connus, mais avec leurs versions non Marvel datant d’au moins 20 avant les stars d’aujourd’hui, je le trouve rigolo. Après, évidemment, les histoires sont désuètes et pas toujours bien fichues, mais il y a vraiment le charme de l’époque. Par contre, c’est dommage que pour un gain de place (et donc d’économie), l’épisode de Thor ait été publié dans le sens horizontal. S’ajoute un article très accessible et qui est pas mal complet je pense, sur le dieu nordique Thor dans les comics, du début (pas chez Marvel) aux films.
Je l’ai aussi,celui-là.
Très sympa.
Il faut que je vérifie, mais il me semble l’avoir également…
Tori.
Etranges Aventures 2 : toujours un Iron Man et un Daredevil, mais cette fois-ci, ils sont accompagnés par un Spider.
Donc, les histoires d’IM et de DD sont très axés sur la 2ème GM, et les scénarios sont un peu alambiqués, si bien qu’il y a toujours un moment où je m’y perds un peu dans les plans des héros. Mais bon, en très peu de pages, il y a une densité d’évènements et de dialogues qui ferait pâlir un Ellis.
L’éditorial s’intéresse à l’ensemble de la carrière de Paul Gustavson, créateur de Alias the Spyder , qui avait un sacré coup de crayon quand même et soignait bien ses couv’ (si c’est lui qui les faisait)
Etranges Aventures 3 : petit changement de format avec un dos carré et une augmentation de la pagination (+20, quand même).
Toujours avec Daredevil, dans un épisode bien plus sympa et plus long j’ai l’impression que les deux précédents, avec momie de princesse égyptienne qui revient à la vie (pas de fond de guerre cette fois-ci).
Iron Man (alias Bozo, ça ne s’invente pas) continue sa guerre sur contre l’ennemi allemand en territoire américain, les nazis voulant récupérer le robot. Alors, c’est rigolo parce qu’il y a quand même quelques similitudes avec les Iron Man des années 60 dans certains intrigues, mais ça devient déjà un peu répétitif, surtout que les vilains sont toujours habillé de la même façon et avec les mêmes couleurs d’une histoire à une autre. :lol:
Et donc, cette fois-ci, l’invité est un Dr Strange à peine mystique, qui lorgne un peu du côté des héros pulp du genre Doc Savage, et qui doit ses pouvoirs (ressemblant un peu à ceux de Superman dans ses débuts) à une drôle de potion magique venant du soleil. Cette fois-ci, c’est le péril jaune qui mis en avant, avec l’enlèvement des plus grands scientifiques américains. ça me rappelle quand même quelques intrigues, cette histoire des années 40. Le style de Kostuk me semble plus nerveux que celui de ses collègues, avec plus de dynamisme aussi dans les mouvements. par contre, la narration est plus lourde, les récitatifs (même si pas forcément très verbeux) commentant ce qu’on voit dans l’image.
S’ajoute un gros article autour de ce Dr Strange et de celui qu’on connait plus.
Etranges Aventures 4 : Pas de changement de format cette fois-ci, si ce n’est qu’il y a cette fois-ci 4 épisodes. Le premier est toujours de Daredevil, dans une veine plus polar et toujours aussi rocambolesque. Cela confirme que les histoires sont plus sympas quand elles n’impliquent pas la guerre, quand même.
Ensuite, le premier épisode de Blue Bolt, par Joe Simon (c’est lui qui faisait le dessin ?), aux origines mixant tout un tas de choses, ce qui rend tout cela assez farfelu, mais rigolo.
Ensuite, un épisode léger d’Iron Man où il découvre un side-kick le temps d’un épisode. Là, chose étrange, alors que le héros guidait son Iron-Man par une télécommande et la voix, le voilà qu’il se retrouve à l’intérieur, sans plus d’explication, à l’instar du Iron Man de Marvel qui apparaitra 20 ans plus tard.
Et donc, l’autre ajout du mag’, c’est l’histoire du premier Black Panther (qui n’a existé que le temps d’un épisode apparemment), créé lui aussi par Gustavson. Pas un récit d’origine, juste une histoire avec un héros interchangeable, rien d’exploité vis à vis des éventuelles caractéristiques de ce perso.
Deux gros articles : le premier sur le Black Panther, fortement orienté vers celui de Jack Kirby, puisqu’il n’y a pas grand chose à dire sur celui de Gustavson.
Et un deuxième article sur Centaur par JM Ferragatti. Un peu de copinage, mais en soit, ce n’est pas vraiment incongru que cela soit évoqué dans ce genre de magazine, il y a même une certaine logique.
Le magazine offert par Panini en décembre ou janvier je crois, et pour le coup, c’est extrêmement sympa et une excellente idée. Même si on connait les origines de la Torche Humaine et de Namor, celles-ci avaient quand même été un tout petit modifiées à partir des années 60. Et avoir l’histoire originelle, c’ets vraiment sympa. Et quand on voit la qualité de la parution pour les années 40, ce n’est pas étonnant que ces épisodes aient marqué. La qualité de la restauration y est peut être pour quelque chose, mais c’est vraiment très joli, vraiment au-dessus graphiquement que d’autres lectures que j’ai pu avoir ces dernières semaines sur des ouvrages de la même époque. Et ce qui est dingue, c’ets que le look de Namor na pas changé. Tout est déjà là.
S’ajoute un épisode de l’Ange, par Gustavson, un autre sur le Voleur Masqué (vigilante sous forme de western), et deux récits plus tropicaux : Jungle mortelle, et surtout le premier Ka-Zar, que j’ai beaucoup aimé, parce que je trouve les origines, notamment du nom, assez sympa à lire, même si cela s’accompagne forcément de tristesse pour le héros.
Entre novembre 1997 et septembre 1998, Mark Waid fit une pause sur la série Flash dont il scénarisait les aventures depuis plus de cinq ans. Toutefois il ne laisse pas le titre à n’importe qui, puisque c’est le taulier de JLA qui se chargea de l’intérim. Grant Morrison donc, accompagné de son compère d’alors, Mark Millar.
Un changement dans la continuité donc, tant Morrison s’inscrit dans les pas de Waid et va en profiter pour remettre un peu de folie dans une série qui ronronnait depuis quelques numéros. Cela commence dès le départ avec Emergency Stop dans lequel Wally enquête sur sa propre mort après la découverte de son cadavre, le tout en luttant contre un costume de super-vilain hanté. Rythme soutenu et délire temporel à foison sont au rendez-vous. Par la suite, le volume nous propose un crossovers entre les séries Flash, Green Lantern (écrit par Ron Marz) et Green Arrow (Chuck Dixon) et le virevoltant The Human Race au cours duquel Flash doit participer à une course à travers des galaxies afin de sauver la Terre. Apogée du cycle de Morrison dans lequel on retrouvera certaines récurrences de l’auteur etl un final faisant participer l’intégralité de l’humanité et une aide bienvenue en la personne de l’ami imaginaire que Wally avait étant enfant. Par la suite c’est Mark Millar qui continuera seul avec le triptyque Black Flash. Enfin le volume contient le magnifique épisode Still Life in the Fast Lane qui nous montre une journée dans la vie du 1er Flash Jay Garrick. Un magnifique épisode (disponible en VF dans l’anthologie Flash) dans lequel Morrison et Millar discourent sur l’état du genre tout en offrant des moments merveilleux et touchant.
Tiens, je l’ai lu cet arc (et à l’exclusion de « Still Life In The Fast Lane », je crois bien que c’est le seul truc que j’ai lu du run de Morrison et Millar sur le perso…). Très fun, et ça exploite de manière intéressante la vieille obsession morrisonnienne du costume de super-héros comme « fétiche », presque comme totem je dirais.
Tu vois, on demande parfois les œuvres de Morrison accessible et représentatif du boulot du gazier et on cite souvent Animal Man (ou Doom Patrol il me semble). Hé bien à la lecture de ce petit cycle je me dis que ces épisodes de Flash sont un excellent condensé de ses thèmes et de sa manière de faire.
J’imagine l’auteur sur Venom ou utilisant the sentient armor.
On parle souvent aussi de l’obsession du Momo pour Watchmen et du refus de cet héritage : « Still Life In the Fast Lane » est pour moi ce qu’il a produit de meilleur comme réponse. L’ex-super-villain à la retraite sur le point de mourir d’un cancer, l’honneur du super-héros c’est de lui sauver la vie, pas de lui recasser la tronche une dernière fois pour la route. Vraiment un très très bon épisode auto-contenu.
Notons qu’il a bien failli travailler sur un projet Venom, il me semble. Ou Spider-Man à la sauce Arkham Asylum avec Venom ? Je ne sais plus. ça doit trainer quelque part dans le super sujet « Les projets avortés ».
Ça ?
https://community.cbr.com/showthread.php?11133-Grant-Morrison-Writing-Spider-Man-Yay-Or-Nay
Pour voir ce que ça donne Bisley sur cet univers :
exactomundo !
Eh bien ça me donne envie de le relire, tiens…
Dispo en VF, ça tombe bien…
« Quel est l’épisode que tu es le plus fier de proposer ? »
YG : « Je dirais celui de Mark Millar , Grant Morrison et Paul Ryan sur Jay Garrick. C’est un épisode qui dit beaucoup sur l’évolution des comics et sur leur caractère cyclique tout en gardant une vraie dimension humaine : il tente de sauver son vieil ennemi devenu un ami. D’autant qu’on aura vu quelques pages avant, le Penseur au summum de son « art » lorsqu’il a mis sous sa coupe Keystone City. C’est aussi une bonne description de ce qui distingue Flash du reste des autres héros : son optimisme indécrottable. »
http://www.dailymars.net/flash-anthologie-entretien-avec-yann-graf/
C’est là-dedans que je l’ai découvert (même si depuis j’ai acheté le TPB évoqué par Lord).
Une des meilleures anthologies Urban, à mon avis, d’ailleurs.