DERNIÈRES LECTURES COMICS

Possible. J’achetais pas à l’époque.
Disons que je compare avec aujourd’hui.

Sans doute pas.
Je crois que si j’avais dit quelque chose, ça aurait été beaucoup plus court et beaucoup moins laudateur que ton commentaire à toi.

Jim

Ah ?! Peut être pour ça que j’en attendais pas grand chose, en fait.

J’ai acheté des trucs (Zenda, j’étais client, j’ai pris Watchmen, Ronin, Orchidée Noire, Marshal Law, les premiers Slaine…) et sur certains, il m’est entre-temps arrivé de retrouver l’étiquette du prix, que je n’avais pas décollée. Et les chiffres m’ont frappé.

Jim

Chouette album.
Titre en vf un peu bizarre…

Digitale…

Marrant que le Joker soit ici le dictateur secret et non l’apôtre du Chaos.

Sinon,c’est moi où il y a Judge Dredd à un moment?

Oui, je me suis fait la même remarque.

Ça me dit également quelque chose…
Je ne sais plus si c’était Jim, mais quelqu’un a parlé ici de cet album (c’est comme ça que j’ai appris son exixtence, d’ailleurs.).

En comics, je ne sais pas… En manga, Buichi Terasawa (le papa de Cobra) avait déjà fait Black knight Bat (ouais, on n’est pas loin de Batman, pour le coup), en 1985, un manga réalisé sur ordinateur et en couleurs :
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Tori.

Ah ouais, pas mal.

Je ne crois pas : il faut aussi compter Shatter, de Peter B. Gillis et Mike Saenz (en tout cas pour les premiers numéros) et qui date de 1985 (chez First, l’épatant éditeur qui a publié Nexus, Badger, Grimjack et tant d’autres titres qui ont fait l’histoire des comics même si aujourd’hui ils sont hélas éclipsé dans la perception que la France en a).

Après, il faut relativiser. Si les premiers numéros sont bien « dessinés » à l’ordinateur, sur un Mac Intosh, la bécane n’était pas prévu pour faire de la couleur, elle n’était qu’en noir et blanc.

Du coup, l’éditeur a procédé comme avec une planche normale, une fois l’impression du fichier réalisée, et a procédé à une colorisation manuelle. Ce qui donne d’ailleurs une allure que personnellement je juge plus intéressante que celle de la série de Pepe Moreno.

Jim

Merci.

Et en regardant de plus près les dates, on remarque que Mike Saenz a également produit le graphic novel Iron Man: Crash, en 1987 (sous le label Epic, donc supervisé par Archie Goodwin).

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D’après ce que je lis, ce dernier contient des couleurs informatiques (peut-être pas sur l’ensemble des pages, je ne sais pas), ce qui présente un plus par rapport à Shatter.

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Beaucoup de gens estiment que Crash est plus novateur, parce que Saenz, qui est aussi programmeur, a développé des outils pour son projet, notamment lui permettant d’insérer des images, mais aussi de gérer le lettrage avec plus de souplesse.

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Je n’ai jamais lu Crash, mais je me souviens du compte-rendu (peu convaincu) dans Scarce. Je sais que le graphic novel est repris dans un tome d’Iron Man dans la collection « Epic », intitulé « Return of the Ghost ». Je ne l’ai pas encore, mais ça sera l’occasion de découvrir…

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Jim

Crash alias la bd d’Iron Man avec des NICHONS dedans…

Je suis resté sur le cul.

Ce qui m a foutu sur le cul moi c etait les mag noir et blanc marvel avec dans Deadly Hands… Coleen Wing topless

Ah ouais, Claremont se lâche…

Du label Max avant l’heure (j’ai pas lu, mais ça m’a l’air gratiné, en effet)

Les mags n’étaient pas soumis aux mêmes exigences que les comic books, parce qu’ils étaient considérés comme des produits différents (Marvel et un peu DC ont lancé ce genre de produits afin de copier le succès, modeste mais pérenne, de Warren Publishing). Ils n’étaient donc pas soumis au Comics Code. C’est pour cela que Conan en grand format noir et blanc, ça tabasse un poil plus qu’en comics couleurs.

(Tiens, ça me fait penser, chez Aaapoum Bapoum, il y a quelques semaines, j’ai récupéré trois numéros de Eclipse, le magazine grand format de l’éditeur homonyme. C’était la revue qui, au début des années 1980, publiait des trucs comme le Coyote de Steve Englehart et Marshall Rogers, ou les Ragamuffins de Don McGregor et Gene Colan. Bon, trois numéros, au milieu de séries, pas facile à savourer, d’autant que les récits courts sont pas renversants…

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Mais ça permet de prendre la mesure de l’évolution du marché, qui était capable à l’époque de proposer des magazines servant, peu ou prou, de pré-publication pour des trucs un peu ambitieux et surtout différents de la formule des deux gros éditeurs.)

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Le mag a duré huit numéros, de 1981 à 1983. Si je ne me trompe pas, Epic Illustrated a débuté en 1980, ce qui veut dire qu’ils ont tenté de suivre ses pas (mais Eclipse n’avait pas les reins aussi solide que Marvel).

Jim

Tiens, je me demande si je n’ai pas un numéro ou deux d’Eclipse (mais je confonds peut-être avec les deux numéros du mag du même nom chez Artima : je sais que je les ai, eux).

Tori.

Je n’ai pas comparé précisément, je ne sais pas si le magazine français (tu es sûr que c’est Artima ? J’ai le vague souvenir d’un magazine par Sagédition ou Aventures & Voyages, mais je confonds sans doute avec American BD) reprenait stricto sensu le contenu de son homologue américain. En tout cas, la version anglophone a un grand format, alors qu’il me semble que la version francophone a un format comic.
Où c’est-y que je les ai fourrés, eux, que je puisse vérifier ?

Jim

D’après comicsvf, il s’agit plutôt d’une sélection d’histoires de l’éditeur Eclipse, tirées de différentes parutions, mais pas du magazine Eclipse lui-même (que comicsvf ne référence pas : les récits se recoupent peut-être, du coup).

Tori.

Tu ne souffres pas de la flemme qui s’est emparée de moi. Pas eu le courage de surfer… Merci, en tout cas.

Jim