DERNIÈRES LECTURES COMICS

Il y a quelques semaines, j’ai trouvé quelques comics en VF, entre vingt centimes et un euro pièce, ce qui m’a permis de faire quelques cadeaux… et aussi de relire des trucs que je n’avais sans doute pas ouverts depuis la sortie.
C’est le cas du Récit Complet Marvel consacré à Night Fighter, le chef des New Warriors (qui a changé de nom en franchissant l’Atlantique). Il a droit à sa mini-série écrite par Fabian Nicieza, le scénario de la série New Warriors (dont j’étais un fan absolu durant la période Bagley, et un lecteur fidèle par la suite…) et illustrée par Dave Hoover.

Je n’en avais qu’un souvenir très lointain. Genre, au point de ne même plus savoir ce que ça racontait (sorti en 1993, ce RCM est arrivé à une période où je n’avais pas beaucoup de ronds : peut-être même l’ai-je acheté chez un bouquiniste…). Le principe est simple : Chord, l’un des mentors de Dwayne, le héros, a été enlevé. Or, il est convalescent et nécessite une opération chirurgicale. L’enquête de Night Fighter le conduit sur la piste d’une OPA agressive contre la fondation qu’il a héritée de ses parents, et à affronter Gideon, un méchant de la série X-Force dont Nicieza est également le scénariste.
C’est sympathique, mais ça ne raconte pas grand-chose, donnant l’impression que le scénariste développe pour les quatre épisodes de la mini une sous-intrigue qu’il aurait peut-être réservée à deux chapitres de la série centrale. C’est d’autant plus anecdotique que la révélation du commanditaire de l’enlèvement conduit à un déluge de bons sentiments, qui auraient mieux fonctionné sur un format plus court.

Le RCM se conclut avec un petit récit extrait d’un Annual et consacré à Silhouette. Très anecdotique, mais au dessin plus souple que celui de Hoover, qui souffre en plus d’une valse d’encreurs qui ne mettent pas en valeur la cohésion de la mini-série.

Jim

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A noter que la récente mini-série en VO est une très bonne surprise.

Je viens de trouver, pour un prix dérisoire (trois euros) un recueil cartonné, épais (180 pages d’un beau grammage), publié par Hachette en janvier 1980, compilant plusieurs épisodes de la série Zorro publiée dans le périodique américain Four Color Comics dans la foulée de la série télévisée où Guy Williams incarne le justicier californien.

Four Color Comics est édité par Dell Comics depuis 1942. La série, qui a un temps adopté une périodicité hebdomadaire (d’où sa numérotation élevée), abrite un grand nombre de licences diverses, dont des adaptations de longs métrages ou de séries télévisées. On trouve dans ses sommaires bon nombre de licences Warner, mais aussi Disney. Les sommaires tournent, si bien qu’on ne trouve pas la même série sur plusieurs numéros consécutifs.

Pour donner une idée, Alex Toth, qui dessine le tout premier récit consacré à Zorro, travaillera sur les premiers numéros de Four Color Comics accueillant le bretteur, à savoir les numéros 882, 920, 933, 960, 976 et 1003. Toth prendra de grandes libertés avec les scripts, estimant qu’il y a trop de parlote et pas assez d’action, supprimant des bulles et retravaillant la narration. Ça ne s’est donc pas très bien passé avec l’équipe éditoriale, et dès le numéro suivant (à savoir le 1037), il est remplacé par d’autres auteurs, dont Warren Tufts.

Le gros album de Hachette contient donc la toute première aventure, dessinée par Toth. « Presenting Señor Zorro », rebaptisé sobrement « Zorro » dans la VF, dispose de couleurs refaites pour cette édition, selon toute vraisemblance : l’éditeur n’a pas utilisé les films d’impression fournis, peut-on penser, par Dell, et a préféré refaire l’ensemble. La comparaison entre l’impression américaine de 1957 et la version française de 1980 ne joue pas en faveur de cette dernière.

Le résultat est nettement moins bon, ressemblant vraiment à un coloriage d’enfant. Ce n’est pas encore trop terrifiant sur l’épisode de Toth, dont le trait donne l’impression de pouvoir survivre à tous les mauvais traitements, mais c’est nettement moins réussi pour les autres récits.

J’ai du mal à déterminer si les autres histoires, qui tournent autour de trésors à convoyer et d’aristocrates en danger (assez dans l’esprit de la série) proviennent d’autres récits publiés par Dell (mais je n’ai trouvé aucune ressemblance dans les titres suffisantes pour éclairer mes recherches) ou sont des mises en couleurs de récits créés dans d’autres supports, en France ou dans d’autres pays européens. Le deuxième épisode, « Mille écus d’or », contient de belles cases et le style pourrait évoquer un Warren Tufts se livrant à quelque travail de mercenaire. Les autres épisodes, certes très lisibles, sont moins engageants, moins virtuoses.

Quoi qu’il en soit, les récits retrouvent la naïveté un brin conservatrice de la série télévisée, et la reliure, toujours solide après quarante ans, en fait un bel objet agréable à feuilleter. Une découverte étonnante.

Jim

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Et ce n’est pas facile de s’y retrouver : des numéros ont été utilisés plusieurs fois, tandis que d’autres ont été oubliés…

Si tu veux un peu plus de détails sur le sommaire de ton bouquin, je te conseille d’aller par là :

Tori.
Edit : le lien ne semble pas bien fonctionner… Voici le lien de la série, il faut cliquer sur le « 1 » qui se trouve vers le bas (la série n’ayant qu’un seul numéro) : France: Super Zorro | I.N.D.U.C.K.S.

Ah, merci.
Je n’ai pas songé à chercher chez Inducks.
Ce serait donc du matos italien, avec Guiliano Giovetti comme illustrateur principal, d’après leurs identifications. Et la recolorisation s’explique peut-être par le fait que le format d’origine est… à l’italienne, ce qui nécessite des remontages violents.
Pourquoi ne sont-ils pas allé chercher du matos de Dell, comme l’a fait Futuropolis en 1990 ?

Jim

Je me demande ce qu’un Fredric Wertham ou un Gershon Legman ont pu penser, s’ils l’ont lu, de Superboy #78, et surtout de la première histoire, « Claire Kent, Alias Super-Sister ». D’ailleurs, toujours dans la perspective d’un potentiel amusement, je serais curieux de savoir ce que les spécialistes des études de genre pourraient en dire.

« Claire Kent, Alias Super-Sister » ouvre le sommaire de Superboy #78, daté de janvier 1960 (paru le 19 novembre 1959), donc après l’arrivée de Supergirl. La rédaction a longtemps été hantée par l’idée d’une « Superman en jupons », et on aurait pu croire que son arrivée dans le mythe supermanien ait calmé les esprits en ébullition, mais cette histoire démontre qu’il n’en est rien. Quand Mort Weisinger a une idée en tête…

Sous une de ces couvertures quasiment ligne claire, limite blake-&-mortimeriennes (avec ces parents Kent qui représentent sans doute ce qu’était la bogossitude quinqua des années cinquante), dont Curt Swan et Stan Kaye ont le secret, le romancier de science-fiction Otto Binder et le dessinateur John Sikela ouvrent leur récit avec une vision étonnante : la Super-Sœur fait le ménage chez Ma Kent.

Tout commence quand Superboy, donc Clark Kent adolescent, sauve l’occupante d’une soucoupe volante d’un crash certain. Mais en son for intérieur, il émet quelques pensées sexistes sur les femmes et la conduite que Shar-La, ressortissante télépathe d’un monde dominé par les femmes (quelle idée !), n’apprécie guère. Fâchée, elle laisse entendre au jeune homme qu’il devrait réfléchir un peu avant d’exprimer de telles idées.

La matriarche reprend le chemin de son monde natal, laissant Superboy transformé… en fille. Voilà qui n’arrange pas les affaires du jeune macho, mais Ma Kent s’accommode très bien de la situation, elle qui a toujours rêvé d’avoir une fille. Et la retraitée de s’empresser de faire quelques emplettes pour habiller son enfant.

Arrive Lana Lang. Ma Kent invente une histoire, prétendant que Clark est parti voir de lointains cousins, en échange de quoi Claire est venue ici rendre visite à sa famille du Kansas. Ravie d’avoir une nouvelle amie, Lana propose à celle-ci de cuisiner. Cuisiner ? Pouah, c’est un truc de filles ! Heureusement, une alerte survient, un avertissement inexplicable confirmé par une alerte radio.

Si la Super-Sœur sauve une acrobate de foire, elle se rend compte que la foule ne la tient pas en aussi haute estime que Superboy. Dans le corps de Claire, Clark jure de démontrer aux spectateurs qu’ils ont tort. En même temps apparaît une nouvelle idée dans le récit…

… En effet, en changeant Clark en Claire, Shar-La l’a dotée d’une… super intuition féminine. Vertigineux. Si le but de l’histoire est de faire prendre conscience de la condition féminine à un personnage masculin (et aux lecteurs), c’est un peu raté. Mais Binder présente quelques qualités dans son script farfelu, notamment en montrant que Lana ne change pas d’habitude et cherche à démontrer, comme elle le faisait pour Clark, que Claire est bien la Fille d’Acier.

Fille d’Acier qui se retrouve bientôt à devoir mener quelques actions de sauvetage, devant d’abord sauver une jeune fille d’une chute mortelle dans un volcan, puis une plongeuse se livrant à des spectacles marins.

Dans les deux cas, le danger qui menace les deux femmes est lié à leur statut dans la société et au mépris manifesté par des hommes. Ce n’est pas dit aussi clairement, bien entendu, si ce n’est dans une réplique de Superboy à la toute fin de l’histoire, mais c’est ce qui est entendu, fort maladroitement certes, mais avec volonté.

À la dernière page, Superboy se réveille soudain. Tout ceci n’était qu’un cauchemar, une vision mentale projetée par Shar-La qui, rappelons-le, est télépathe. Ayant observé les choix de Clark-Claire, elle a pardonné à ce dernier, voyant derrière ses propos et pensées superficiels un altruisme qui l’emporte. L’écriture un brin foutraque de cet épisode, qui ne sait pas tellement sur quel pied danser et comment établir un discours féministe pas encore formalisé, casse un peu les efforts de l’intention d’origine, pour un résultat bien nawak.

Le reste du sommaire propose une histoire racontant les origines du super-costume du bambin d’acier, également dessinée par John Sikela (le scénariste n’est pas identifié sur la Grand Comic Database), et un épisode racontant la première rencontre entre Superboy et Mxyzptlk, lui aussi adolescent apprend-on.

« The Ghost of Jor-El », qui fait aussi la couverture, est une histoire écrite par Jerry Siegel et dessinée par George Papp. On y découvre un Mxyzptlk qui insupporte même ses parents, et qui tente de faire craquer le Garçon d’Acier en faisant apparaître le fantôme de son père biologique. L’histoire se conclut comme souvent par une astuce retorse déployée par Clark afin de renvoyer le nabot dans sa dimension, et par une explication complémentaire selon laquelle les parents ont envoyé un message au héros afin qu’il leur réexpédie leur insupportable rejeton.

Il y a dans les comics Superman des années cinquante et soixante quelque chose de l’ordre du test des limites. À raison de deux ou trois histoires par numéro, les auteurs poussent assez loin les postulats de base, sachant par ailleurs que, justement, à la fin de l’épisode, tout redevient comme avant. Ça donne des lectures un brin WTF, quand même !

Jim

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DEFENDERS OF THE EARTH (1987) :

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Entre 1986 et 1987, Marvel Productions a collaboré avec King Features Entertainment pour développer une série animée autour de vénérables personnages de comic-strips comme Flash Gordon, Le Phantom, Mandrake le Magicien et son acolyte Lothar. 65 épisodes furent produits pour ce dessin animé qui a réuni les univers de ces héros tout en tournant autour de la notion d’héritage car les sidekicks sont ici leurs enfants : Rick, le fils de Flash Gordon; L.J., le fils de Lothar; Kshin, le fils adoptif et apprenti de Mandrake et Jedda, la fille du Fantôme.

Comme il s’agit d’une production Marvel, Defenders of the Earth a eu droit à son adaptation en comic-book sous la bannière Star Comics, le label jeunesse de Marvel qui proposait titres originaux et transpositions BD de films et de dessins animés. Je ne garde que des souvenirs lointains des Défenseurs de la Terre, que je n’ai pas revu depuis la fin des années 80/début des années 90, mais d’après les résumés disponibles sur le net, le comic-book, scénarisé par Stan Lee et Bob Harras pour le #1 et par Michael Higgins pour les suivants, reprend assez fidèlement la structure des premiers épisodes du dessin animé et de façon fluide car il n’y a pas là les défauts que l’on retrouve souvent dans les adaptations.

L’action débute rapidement alors que le vaisseau de Flash Gordon s’écrase près de la demeure de Mandrake et Lothar. Le voyageur de l’espace les prévient de la menace proche de Ming (à la peau verte dans le dessin animé pour contourner le stéréotype raciste du vilain hérité du « Péril Jaune »…le Mandarin aura droit au même traitement dans la série animée d’Iron Man), lui aussi assisté par son fils Kro-Tan, qui a enlevé sa femme Dale et son fils Rick. Flash, Mandrake et Lothar partent demander l’aide du Phantom avant de s’envoler vers Mongo. Le rythme est bon, l’action est soutenue et la formation des Défenseurs de la Terre est hélas marquée par un drame. Le combat continue sur Terre dans le deuxième épisode et s’il y a bien quelques grosses ficelles, l’ensemble reste très agréable et divertissant.

Les épisodes 3 et 4 se concentrent ensuite sur deux membres des Défenseurs en solo. Dans le #3, le Phantom et sa fille quittent brièvement l’équipe pour retourner en Afrique, les Bandar étant menacés par un être puissant qui se trouve être un proche de l’Ombre qui marche. Dans le #4, c’est Mandrake et Kshin, dont les circonstances de la rencontre avec son père adoptif sont dévoilées, qui doivent combattre un vieil adversaire, le Dr Dark. La caractérisation est bonne (Mandrake a un petit côté hautain qui colle bien au personnage) et les intrigues prenantes.

À la partie graphique, Alex Saviuk et Fred Fredericks livrent des planches solides, dans un style classique qui correspond bien à ces héros des années 30. Saviuk rend même un joli hommage à Steve Ditko dans la bataille mystique qui oppose Mandrake et le Dr Dark dans l’épisode 4. Un quatrième chapitre qui se referme sur un à suivre, un « Next : War » qui n’a jamais eu lieu car la série s’est arrêtée là, certainement faute de lecteurs.

Ce titre Marvel vient donc d’être réédité par Mad Cave, nouveau propriétaire de la franchise des King Features, dans un album souple et pas cher. Et globalement de bonne qualité (même si un article sur la série animée et le comic aurait été sympa) à une exception près car une page s’est retrouvée à la mauvaise place dans le #4 (ce qui provoque une légère confusion à la lecture avant de se rendre compte de cette petite erreur).

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Benny prend déjà la bonne vague qui le rend vers son dealer…

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Ou vers sa boîte aux lettres grâce à la puissance de la gentillesse. :blush:

Eh eh eh…

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Excellent. Je vais me renseigner auprès de mon comic shop favori.

Jim

C’est fort sympathique. Le Doc a déjà dit l’essentiel, mais la lecture est agréable et fluide, avec des épisodes denses et bien construits. L’opposition à Mong fonctionne, les deux épisodes sur le Phantom et Mandrake sont bons, alors que les deux premiers évoquaient beaucoup Flash Gordon. Lothar est ainsi le grand oublié, et c’est d’autant plus dommage que le titre se soit arrêté là.
C’est graphiquement solide et bien fichu, et l’édition est agréable à tenir en main malgré cette petite erreur.

Concernant le Phantom, la mini-série reprend les quatre changements de la serie animée : le look différent (pas de slip), sa fille Jenna (normalement Heloise, et ici avec des pouvoirs psychiques), les super pouvoirs (la puissance de dix tigres, bof mais il faut concurrencer les autres Defenders) et Kurt, le grand frère vilain et ici possédé par une entité maléfique.
En soi, ça passe, l’essence du personnage est respectée et Alex Saviuk le croque très bien.

Une belle et bonne lecture, merci infiniment à @Le_Doc !!

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STAR TREK : THE MIRROR UNIVERSE SAGA

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Après Gold Key et Marvel, DC Comics a repris la licence Star Trek en 1984 et a publié des comics consacrés à cet univers pendant 12 ans (avant que Marvel reprenne brièvement la suite). S’il y a eu quelques titres Next Generation pendant cette période, ce sont les aventures du capitaine Kirk qui ont principalement intéressé les auteurs DC tout au long de deux séries régulières, 136 épisodes et 9 annuals au total. IDW a réédité plusieurs arcs narratifs en albums et sur ce que j’ai lu, c’est de la bonne BD Star Trek, avec aussi de très bonnes choses lorsque Peter David est aux commandes.
La Mirror Universe Saga est écrite par Mike W. Barr et dessinée par Tom Sutton. Le récit ramène aux débuts du volume 1 (#9 à 16) et se situe chronologiquement juste après les événements de Star Trek III : À la Recherche de Spock. Le #9 est assez calme et traite des conséquences du film, en faisant réfléchir les membres de l’Enterprise sur ce qui pourrait arriver à leur carrière (ils ont désobéi aux ordres de Starfleet pour retourner sur Genesis et sauver Spock) et en montrant la triste réunion entre Kirk et Carol Marcus après la mort de leur fils. C’est bien écrit, bien caractérisé…et l’introspection ne dure pas longtemps car la fin de l’épisode montre le retour de la version maléfique des héros à bord de l’Enterprise de l’univers miroir.
Tout au long des huit chapitres, Mike W. Barr orchestre une saga riche en action et en rebondissements, qui amène également Kirk et son équipage dans l’univers miroir pour empêcher une invasion. Il se passe beaucoup de choses, le rythme est soutenu…il faut juste faire attention à ne pas se faire avoir par une possible confusion vu que la plupart des personnages et leurs adversaires ont le même visage (au moins, les auteurs de la série classique ont eu la bonne idée de donner un bouc à l’autre Spock). Graphiquement, la partie graphique est solide. Dessinateur inégal, Tom Sutton est ici bien secondé à l’encrage par Ricardo Villagran, ce qui améliore son rendu habituel.
À la fin du #16, les auteurs et responsables éditoriaux du comic-book ont établi un nouveau statu-quo car vu que deux ans se sont écoulés entre les sorties de Star Trek III et IV, Kirk et cie ne pouvaient passer tout ce temps sur Vulcain dans la BD. Ils ont donc continué leurs aventures sur papier…et il a fallu une petite astuce (pas totalement convaincante quand même) à la fin du #36 pour pouvoir raccrocher les wagons avec le début de Star Trek IV : Retour sur Terre

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DOCTOR WHO - MISTRESS OF CHAOS :

L’album Mistress of Chaos reprend les premières aventures en BD du 13ème Docteur et de ses compagnons de voyage publiées dans le Doctor Who Magazine (#531 à 548). Comme je n’ai regardé que la première saison de cette période, ça tombe bien, il s’agit du début de leurs voyages (le principe des comics est que ça passe entre les épisodes et entre les saisons) et je connais juste ce qu’il faut savoir sur Yaz, Ryan et Graham pour les suivre dans ces aventures.
Scénariste régulier du Doctor Who Magazine, Scott Gray signe les 4 arcs à priori déconnectés dans un premier temps avant que les fils narratifs se rejoignent dans la dernière qui donne son titre à l’album. Comme souvent, les chapitres courts donnent beaucoup de rythme à l’ensemble et je trouve que le scénariste a bien trouvé la « voix » de chaque personnage (même s’il avait à l’époque peu d’épisodes sur lesquels se baser). Son intrigue générale s’inscrit bien dans la continuité des DWM (sans que cela soit gênant pour ceux qui n’ont pas tout lu, tout est récapitulé brièvement et efficacement) et ses histoires sont pleines de très bonnes idées…et d’autres un chouïa plus confuses, dans la tradition de la série télé…^^
Les dessins des comics du mag Dr Who sont très bons (souvent meilleurs que ceux des comics IDW et Titan) et le lettrage de Roger Langridge est aussi l’une des forces de ces planches grand format. Scott Gray dessine lui même la troisième histoire, en rendant un joli hommage à Jack Kirby.
La lecture est complétée par de très bons bonus, une passionnante section commentaires qui revient en détail sur la création de ces bandes dessinées…

blob

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J’aimerai bien avoir la main sur le dr who d’alan moore. ça n’a pas été traduit, je le sais, mais je n’ai pas compris sur quelle(s) épisode(s) il a écrit - pour ça que j’avais laissé tomber. C’est particulier les sorties de dr who… on dirait qu’il y a plusieurs types ou genres… un peu comme Spawn… ou je me trompe, que c’est moi qui me compliquai les choses… :crazy_face:

Il a écrit :

  • Black Death, publié dans Doctor Who Weekly 35 à 38, réédité dans le Doctor Who 14 de Marvel US
  • Business as usual dans Doctor Who Weekly 40 à 43, réédité dans le Doctor Who 15 de Marvel
  • Star Death, dans Doctor Who Monthly 47, pas réédité aux États-Unis à ma connaissance
  • 4-D War dans Doctor Who Monthly 51, pas de publication US
  • Black Sun Rising dans Doctor Who Monthly 57, pas de publication US.

Tori.
Edit : les trois dernières histoires (4 pages chacune) devraient être dans ce recueil à sortir (en anglais, hein) :
https://www.amazon.co.uk/Doctor-Who-Rising-Complete-Back-Up/dp/1804912468

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Oh, j’ai jeté un oeil aux résumés et ça m’étonnerait que ce soit accessible pour un novice de cet univers…

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@Tori oui voilà, les weekly et monthly… ça m’a dérouté…

@Le_Doc au contraire, je connais très bien l’univers de Dr Who. Mais la série TV. Novice pour ces comics, jamais lu un comic de Dr Who. :wink:

Même pas le récent de Black River ?

Pas compris ton message ci-dessus alors…