DERNIÈRES LECTURES COMICS

Le Doctor Who Magazine a commencé en tant qu’hebdomadaire, et est ensuite devenu mensuel au 44.

Tori.

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Je parlais des comics UK que je n’ai pzs compris la différence entre weekly et monthly… mais oui je te comprends j’ai ete très vague car ce souvenir était très lointain et à cette époque je ne comprenais pas ces différentes sorties… mais tu es tout excusé, c’était très maladroit que j’avais écris.

D’accord mais ça ne change rien au contenu, ça reste des suites ou successions d’épisodes ? Parce que, bon c’était à mon adolescence, j’avais ce souvenir que ça changeait d’univers… mais c’est peut-être moi qui me suis imaginé… dû au fait qu il y ait plusieurs dessinateurs…

Même pas et le livre est trop maigre pour le vouloir… :crazy_face::wink:

Il y a des épisodes de plusieurs histoires par numéro, dus à différents scénaristes et dessinateurs. C’est peut-être ce qui t’a perturbé.

Tori.

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On connaît Kyle Baker, encreur surprenant des années 1990, dessinateur du Shadow d’Andrew Helfer après Sienkiewicz, illustrateur de récits de son propre cru aux recherches formelles essoufflantes, et caricaturiste hors-pair.

Il a déjà consacré un bouquin aux Bakers, version humoristique et outrée de sa propre famille, et The Bakers: Babies & Kittens, sorti chez Image en 2008, remet le couvert.

Le principe est simple : la chasse à la souris. Un petit rongeur hante la maison et il est décidé d’adopter un chat afin de débarrasser le domicile de l’importun. S’ensuit des courses-poursuites, des dégringolades d’escaliers, des traques surdécoupées comme un storyboard, avec des parents débordés (surtout le papa qui a une énième confirmation de l’incapacité des éditeurs à innover) et des enfants saisissants toutes les occasions de prendre tous les risques.

C’est méga drôle, dessiné avec une vigueur slapstick inégalée, plein de sentiments et dotée d’une mise en scène inventive.

Jim

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Tiens, en passant devant le rayon Venom de ma bibliothèque Marvel, j’ai ressorti mes versions intégrales (j’ai l’impression que je n’ai pas le dernier numéro, à vérifier).

J’ai relu les trois premiers, que j’ai sous la forme d’un recueil, signe que j’ai acheté ça chez les bouquinistes des mois ou des années après la sortie.

Les trois numéros rassemblent la première mini-série, Lethal Protector, qui fait le point sur la trêve qu’ont signé Spidey et Venom. Ce dernier se rend à San Francisco où il fait la rencontre d’une communauté souterraine vivant en marge de la société, mais qui est menacée par des projets immobiliers qui risquent de mettre au jour leur havre de paix. Brock décide de les protéger (malgré le refus de leur conseil).

Parallèlement, Spidey mène l’enquête sur Brock, découvrant son père et apprenant quelques informations sur sa jeunesse. C’est un moyen d’humaniser Venom à peu de frais, tout en faisant apparaître le Tisseur afin d’attirer l’attention des fans. Dans la même optique commerciale, l’équipe Michelinie / Bagley est réunie pour les trois premiers épisodes. Je ne me rappelais pas que Rom Lim avait dessiné les trois suivants.

Bon, je ne me rappelais pas non plus que c’était là que les « boutures » de Venom apparaissent, dans une intrigue un peu alambiquée faisant intervenir la Fondation pour la Vie, le Jury et plein de personnages en costards sur mesure qui incarnent la fascination teintée de répulsion de Michelinie à l’égard des sphères de pouvoir (politique et financier) mais qui font un peu redite.

Bref, c’est dynamique et généreux, mais un brin foutraque. Les quatre premiers épisodes sont traduits par Stéphane Deschamps, qui s’en sort bien avec les consignes imposant de lettrer gros, et l’ensemble est lettré par Pierre Schelle, qui introduit des polices informatiques plus raides que d’ordinaire (et le calage est parfois maladroit). Le peu de souvenir que j’ai de ces épisodes me laisse penser que j’ai complété la série à la faveur de quelques vadrouilles chez les bouquinistes (peut-être durant ma période parisienne) sans réellement les lire.

Jim

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J’ai avancé dans ma (re-)lecture des Venom de Semic, une version intégrale enquillant les mini-séries consacrées au personnage. En parcourant ces aventures qui, décidément, ne me disent pas grand-chose, je me faisais la réflexion que Marvel, à l’époque, ne sait pas trop quoi faire du personnage. Et peut-être n’arrive pas à fixer une équipe régulière (contrairement par exemple à ce que la concurrence avait fait avec Robin, en confiant trois mini-série à Dixon et Lyle puis en commandant au même scénariste une série régulière, assurant une sorte de continuité affirmée autour du justicier juvénile), et préfère passer le protagoniste à une succession d’équipes. Peut-être afin d’en tester le potentiel.

Le quatrième numéro entame donc la traduction de la deuxième mini-série, « Funeral Pyre », qui voit la confrontation entre Eddie Brock et Frank Castle, deux justiciers expéditifs particulièrement populaires à l’époque. L’action se passe à San Francisco, Potts prenant soin de citer les événements de la mini précédente, où le Punisher vient faire un peu de nettoyage. Mais il s’en prend à une bande dans laquelle s’est infiltré un journaliste que Brock a juré de protéger. Donc, les deux flingueurs se retrouvent face à face.

C’est sympa, c’est musclé, ça va vite. Carl Potts connaît bien le personnage du Punisher, qu’il a soit écrit soit supervisé. On lui doit notamment le développement de l’arsenal et du casting, mais aussi la propulsion de la carrière de Jim Lee. Ici, il s’ingénie à mettre en scène le van surarmé du justicier ainsi que des dialogues avec Microchip. L’histoire amène le journaliste susmentionné à se dissimuler dans une machine (liée à une énième tentative d’imitation du projet super-soldat ayant donné naissance à Captain America : un jour, un scénariste serait bien avisé d’en faire une généalogie et d’en tirer une bonne histoire) et acquiert des pouvoirs ardents. Il prend le nom de Pyre (« Brasero » en français) mais finit enseveli dans les ruines du laboratoire.

Le point fort de cette mini-série un peu anecdotique, qui cumule des mécanismes narratifs sans surprise, c’est la confrontation entre deux visions de la justice qui se heurtent à un mur et débouchent sur des impasses. La traduction, tout à fait correcte mais un peu elliptique du fait du gros lettrage, laisse deviner que Potts renvoie les deux personnages à leur inefficacité respective et à leur incapacité à discuter et à construire. Ça donne envie de lire ça dans le texte d’origine.

C’est donc dans Venom #5 que se conclut la traduction de « Funeral Pyre » et que débute celle de « The Madness », un récit également en trois parties (qui se conclut dont dans Venom #6), écrit par Ann Nocenti et dessiné par Kelley Jones. On a donc droit à des personnages très ombrés qui ne se ressemblent pas d’une case à l’autre et dont la gestuelle ne colle pas toujours avec les dialogues et l’humeur qu’on est censés deviner. L’intrigue parle de malversations industrielles, de pollution, de conscience de classe, et fait intervenir le Juggernaut (le Fléau en VF) et un virus conscient à base de mercure, dans lequel Venom est plongé par accident comme le premier Joker venu, et qui lui fait entendre davantage que les deux voix qui se partagent d’ordinaire sa caboche.

Ann Nocenti parvient à livrer un excellent démarrage, avec une mise en contexte efficace, un position social bien marqué, et une description intéressante de la lente folie qui s’empare du héros, qui perd pied littéralement. Elle redonne à Venom son caractère horrifique, bien aidée en cela par l’esthétique bouillonnante de Jones. Le scénario retombe assez vite cependant, comme si elle n’avait pas assez de place pour tout raconter (même si elle prend le temps d’une dernière scène intéressante). Il manque une petite étincelle, mais il demeure dommage que Nocenti ne soit pas restée plus longtemps sur le personnage : la double personnalité de Venom ainsi que le nouvel environnement (la communauté souterraine) auraient sans doute totalement convenu à cette scénariste bien marquée à gauche, qui aurait su en tirer un sel évident.

Jim

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Tu prévois de faire une conf’ sur Venom ? Un livre ?
Qu’est-ce qui t’arrive ?

Non. Rien de tel.

Je sais pas : j’ai bien aimé la série de Cates, qui m’a réconcilié avec le personnage, et j’ai récemment lu quelques épisodes signé Ewing. En passant chez Pulps, j’ai noté plein de TPB, y compris des Epic, et je me suis rappelé que je connaissais mal cette période. Donc en allant voir un autre truc dans ma bibliothèque, j’ai vu ces numéros et je me suis dit que j’avais un peu de temps pour m’y replonger.

Jim

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Mais moi ça m’intéresse ! Je dis merci à Jim ! :grin::wink:

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T’es bien courageux, plus ça va et plus les ini sont laborieuses, je crois me souvenir de Tom Lyle et surtout Joe saint Pierre vers la fin. Ça m’a marqué mais pas dans le bon sens

C’est le souvenir que je croyais en garder (mais cette relecture me fait tellement redécouvrir des trucs que je pense n’avoir que survolé mes numéros). Cela dit, ce survol me conduit à penser que ce n’est quand même pas génial. Et je constate que je n’ai pas tout : j’ai le septième, qui marque la fin de la période Semic, mais je ne reprends qu’avec le dixième, et je n’ai pas tout dans la suite (qui s’arrête au 18). C’est dire comme j’ai été passionné.
Par contre, je trouve deux numéros en italien, dont le #0, qui contient des back-ups d’Annuals, genre, ainsi qu’un What If où Frank Castle est pris par le symbiote, et que j’ai déjà évoqué dans la discussion sur le Punisher. C’est fou ce que j’ai accumulé dans le désordre sans en garder le compte.

Jim

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Hellcop : Entre corruption et sacrifices

Hellcop, écrit par Joe Casey et illustré par Gilbert Monsanto, plonge les lecteurs dans un univers où les policiers spéciaux, appelés « Hellcops », surveillent les frontières entre notre monde et des dimensions parallèles. L’intrigue se déroule dans un cadre sombre mêlant science-fiction et horreur, où la corruption s’immisce au sein même de l’organisation.

Une trahison familiale

Au cœur de l’histoire, le créateur des Hellcops, un personnage puissant et manipulateur, utilise ses propres agents pour ses ambitions personnelles. Son désir de pouvoir le conduit à planifier le sacrifice de son propre fils, qu’il considère comme un moyen d’accroître ses capacités. Cette révélation choquante met en lumière le degré de corruption et de trahison que subissent les Hellcops.

Un des Hellcops finit par comprendre que les missions qu’ils accomplissent sont en réalité orchestrées dans un but caché. La femme et l’enfant, perçus comme des cibles, sont en réalité des victimes du plan machiavélique de ce père manipulateur. Ce retournement de situation révèle non seulement la cruauté de la figure d’autorité, mais aussi le dilemme moral auquel les Hellcops doivent faire face.

Cependant, l’histoire présente quelques confusions, notamment sur la manière dont la femme et mère pouvait savoir que son ex-mari souhaitait tuer leur enfant. Ces incohérences peuvent parfois brouiller la clarté de l’intrigue.

Hellcop aborde des thèmes complexes tels que la manipulation, la corruption et les sacrifices personnels au sein d’un récit palpitant. L’intrigue, riche en tensions et en révélations, invite le lecteur à réfléchir aux conséquences des actions des personnages et à la nature du pouvoir.


Les critiques positives de Hellcop saluent son mélange audacieux de polar, de science-fiction et d’horreur, ainsi que l’originalité de l’univers où les policiers surveillent les dimensions alternatives. Les dessins de Gilbert Monsanto apportent une atmosphère sombre et immersive, qui correspond bien au ton de l’histoire. Les concepts de réalité parallèle et de corruption dans un cadre high-tech sont également bien reçus.

Cependant, certaines critiques négatives pointent une intrigue parfois confuse, avec des explications de l’univers qui manquent de clarté, ce qui peut perdre certains lecteurs.

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Merci ! Ça rappelle RIPD.

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Je ne connais pas RIPD… je suis curieux, tiens ! :wink:

:wink:

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Mais je l’ai vu ce film ! Il m’a beaucoup amusé ! Par contre, le comic aussi est bourré d’humour ?

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Aucune idée !

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Alors lui, c’est un Top BD marquant pour mézigue.

Ca devait être la première fois où j’ai compris le concept d’enfumage dans les comics. Hé je vois la couv’ de Jim Lee, je me dis que tout le reste sera pareil. Hahaha naïf que j’étais de croire que si c’est sur la couverture, c’est pareil à l’intérieur.

Bon sinon c’est un recueil d’annuals autour du personnage d’Arize, de Shattestar et de Longshot. C’est quasi-incompréhensible si vous ne suivez pas les séries mutantes à l’époque et même moi j’ai pas tout pigé encore aujourd’hui. Mais ca restait plaisant dans la baston et les dessins de quelques noms illustres ou en devenir.

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