DJANGO UNCHAINED (Quentin Tarantino)

Moi c’est tout l’inverse…

Je crève d’envie de voir ce que Di Caprio va donner dans ce rôle.

L’idée d’un esclave affranchi héros d’un western, ça me paraît d’une part très porteur et d’autre part, ça me semble relativement inédit (mais je ne suis pas expert du genre).

Quant à la couleur de peau de Django, il n’y a à mon sens pas de problèmes ou de « trahison », puisqu’il n’y a pas de Django « canonique ».
C’est un nom utilisé un peu à tort et à travers pour des raisons commerciales : par exemple, « Tire encore si tu peux », fabuleux western « gothique » de Giulio Questi s’appelle aux Etats-Unis « Django Kills », mais n’a en fait strictement aucun rapport avec le film initial de Sergio Corbucci…

Je dirais qu’il y a le bon cabotinage et le mauvais cabotinage, pour paraphraser les Inconnus.

Et si Georges Clonney par exemple est selon moi un excellent cabotineur (lui je l’ai bien aimé, dans le film des frères Coen), comme Di Caprio par exemple, je dirais que Brad Pitt est loin d’exceller dans le domaine, et n’est jamais meilleur que dans « l’understatement », à l’instar d’un De Niro…[/quote]

Je comprends l’idée, mais un Clooney en cabotin pur m’est insupportable : Les Chèvres du Pentagone a été un spectacle très difficile notamment à cause de sa prestation. Dans Burn After Reading, je n’ai eu aucun souci avec aucun des acteurs car ils étaient tous au niveau ; de plus, le contre-emploi de Pitt en beauf débile et se croyant bogoss m’a beaucoup, beaucoup plu et fait rire.

Personnellement, Jackie Brown est un de mes préférés, parce que je trouve que Tarantino narre ici un vrai récit homogène : il ne sort pas une accumulation de références à la pop culture comme à l’accoutumée, ce qui peut se révéler artificiel comme avec **Kill Bill Vol. 1 ** :

c’est, grosso modo, l’histoire d’une tueuse habillée comme Bruce Lee dans Le Jeu de la mort et armée d’un katana forgé par Hattori Hanzo qui, pour se venger, va devoir affronter des hordes masquées comme Kato dans Le Frelon vert, puis enfin une métisse dont le passé a été raconté sous forme de séquence animée par Production I.G. dans une décalque de Lady Snowblood…).

Mais c’est peut-être dû à mon inculture totale concernant la blaxpoitation

Kill Bill Vol. 1 est principalement un hommage aux chambaras (films de sabre japonais) tandis que le 2 cite majoritairement les wu xia pans (films de sabre chinois) et les westerns. D’ailleurs, lorsque The Bride rencontre le maître chinois, celui-ci dénigre les arts martiaux japonais si ma mémoire est bonne. :mrgreen:

J’ai déjà lu cette interprétation, mais elle ne m’a guère convaincu, puisque j’ai trouvé les jeunes femmes des deux époques similaires (c’est-à-dire ennuyeuses - moins les secondes que les premières, certes, mais bon…).

Euh… C’est bien dans Kill Bill Vol. 2 qu’on voit The Bride sortir de son cercueil telle une super-héroïne (bonjour le réalisme, même entre guillemets…) ?

C’est vrai que le film n’est pas son meilleur (de mauvaises prestations d’acteurs et du bla-bla, en effet), et qu’il s’agit de la même scène répétée ad vitam (une scène où des personnages discutent, attablés autour d’un verre, s’achevant de manière « inattendue »), mais j’ai trouvé le traitement osé :

la réflexion sur les films de guerre comme films de propagande (les plans où Eli Roth tue Hitler sont similaires à ceux qu’on peut trouver dans le film de propagande nazie) ; les Basterds, qui se comportent comme on présente généralement les Nazis ; la Juive qui fabrique son propre four crématoire de camp d’extermination :open_mouth: ; …

Ouais, The Bride sort de son cercueil de manière certes pas très naturaliste, et on pourrait lister un paquet d’autres détails du même ordre (toutes les scènes avec Gordon Liu).

Mais si tu regardes la façon dont Tarantino traite le combat avec Lucy Liu (élégamment chorégraphié, factice jusqu’aux flocons de neige…) et celui avec Darryl Hannah (une méchante bagarre de filles très vicieuse, avec pour principale inspiration « Jackass » dixit Tarantino lui-même), il y a clairement une différence de traitement entre les deux segments…
De même la proportion de dialogues dans les deux films (le premier est étonnamment chiche en dialogues, le second très bavard), ainsi que la suppression d’une scène de baston concernant Bill (contre Michaël Jai White), que Tarantino ne voualit finalement pas montrer se battant, sont à mon avis autant d’indices sur les deux approches de Tarantino sur une même histoire, à deux facettes.

Je trouve très intéressant ce que tu dis sur « Inglourious Basterds », perso j’ai été moins loin et j’y ai vu (et reste persuadé de cette lecture) une apologie bébête du cinéma, forcément du côté du bien, forcément contre les nazis, l’arme ultime contre Hitler.
C’est assez idiot comme propos quand on sait que c’est justement l’utilisation du medium cinématographique par les nazis, et notamment Leni Riefensthal, qui a ouvert les yeux au Monde sur le potentiel incroyablement dangereux du cinéma comme outil de propagande (et les Américains sont bien placés pour le savoir).

je cherchais ce qui m’avait profondément ennuyé dans Inglourious basterds, en dehors du mauvais traitement sonore des scènes en français, et du jeu de certains acteurs, et vous avez mis le doigt dessus: c’est une enfilade de scènes de mecs qui discutent autour d’un verre ou d’un repas, et qui se termine de façon surprenante… Je me suis ennuyé.

[quote=« Photonik »]Moi c’est tout l’inverse…

Je crève d’envie de voir ce que Di Caprio va donner dans ce rôle.

L’idée d’un esclave affranchi héros d’un western, ça me paraît d’une part très porteur et d’autre part, ça me semble relativement inédit (mais je ne suis pas expert du genre).

Quant à la couleur de peau de Django, il n’y a à mon sens pas de problèmes ou de « trahison », puisqu’il n’y a pas de Django « canonique ».
C’est un nom utilisé un peu à tort et à travers pour des raisons commerciales : par exemple, « Tire encore si tu peux », fabuleux western « gothique » de Giulio Questi s’appelle aux Etats-Unis « Django Kills », mais n’a en fait strictement aucun rapport avec le film initial de Sergio Corbucci…[/quote]

Je ne suis toujours pas franchement convaincu Agent Cooper :wink:

C’est sur comme tu dis que l’idée de faire d’un ancien esclave un héros de western est inedit…et c’est justement pour ça que ça m’ennuie que Tarantino utilise le nom de Django, pourquoi ne pas alors introduire un nouvel héros avec un nom différent? Là Tarantino fait coup double, j’utilise le nom d’un personnage célèbre, et je l’utilise à ma sauce pour en faire un héros original.

Qu’il soit fan de western spaghetti, je n’en doute pas un instant, mais Jamie Foxx en Django…ça sonne faux pour ma part.

Je crois que Tarantino n’aime pas en faire tout autant que Kubrick

Je me lance pas sur la discussion sur Tarantino vu que j’ai pas trop de choses à dire ou redire* mais cette phrase ma quand même rendu perplexe tant je pense que la quantité produite ne dois pas être un vecteur de critique. On parle d’artiste pas d’ouvrier payé à la pièce.Un réal n’a pas obligation de produire un nombre de films dans sa carrière, il crée selon ses envies et n’a aucun compte à rendre la dessus.

*Bon ok perso je pense que Boulevard de la mort gagne à être vu dans sa formule initial (en double feature avec Planet Terror) et qu’on ne dois pas opposer Kill Bill 1 et 2 vu leur condition de production (et ahma je vois ces deux films comme l’aventure d’une femme qui tente de se suicider et qui est ramener à la vie par son amant).

J’avais lu un article il y a quelques années qui faisait remarquer une tendance des cinéastes actuels (à quelques notables exceptions comme Soderbergh ou Spielberg par exemple) à réaliser de moins en moins de films, ce qui est assez surprenant. Un mec comme Tarantino a le pouvoir de lancer des projets sans trop de crainte de se voir opposer un refus, et pouratnt il tourne très peu.
Ma boutade que tu relèves (car c’en était une) n’a d’autre but que de soulever cette interrogation ; dans le temps, des cinéastes comme Bunuel, Herzog, Russell et j’en passe réalisaient un film par an. Ce n’est pas un gage de qualité ou quoi qu’est-ce (et je suis d’accord qu’on ne juge pas « au poids »), mais ça donnait des corpus assez volumineux, plus intéressants à mon sens pour les cinéphiles.

Je ne comprends pas ta remarque sur « Kill Bill » 1 et 2 : quel rapport entre les conditions de production et le fait qu’on ne pourrait pas opposer les deux parties ? « Boulevard de la Mort » aussi a été tourné d’une seule traite, et sa structure en deux parties « opposées » est pourtant flagrante, non ?

A la base Kill Bill devait être un seul long métrage de 4h00. Le fait de le couper en deux est une décision assez tardif alors, je suis d’accord, on peut toutefois opposer les deux films vu que le montage est de Tarantino mais je vois plus une combinaison des deux qu’une opposition avec au final la saga sur la vengeance d’une femme qui sert de justification à l’auteur pour balayer un panel de différent courant cinématographique qu’il affectionne.

je pense qu’on surestime un peu sa capacité à pouvoir porter n’importe quel projet (c’est pas Spielberg à ce niveau) tout comme je pense qu’il ne faut pas réduire le travail d’un cinéaste à ses seuls films. Il ne faut pas oublier que Tarantino à bosser pour la télé (E.R ou CSI notamment) sans compter ses travaux de scénaristes ou les réal officieuse (Sin City et Une nuit en enfer) où tout les travaux qui ne sont pas concrétisé. Je suis d’accord qu’une filmographie conséquente peut-être intéressant si on veux l’étudier mais au final c’est pas vraiment le plus important. Je préfère avoir un réal qui me sort des bons films tous les cinq ans, plutôt qu’un qui m’en enquille des mauvais tous les ans.

Et puis c’est une question d’individu aussi. Tu cites Spielberg mais voila quelqu’un qui tournait lentement à une époque pour ensuite concrétiser des projets très rapidement après La liste de Schindler (qui fut, je pense un gros déclic avec A.I) et la mise en place d’une structure de production parfaite pour lui, qui lui permet d’aligner deux gros films par ans tout en s’occupant de divers projets.

Le père Quentin il glande rien là mais rien ne nous dis qu’il va pas enquiller plus vite dans l’avenir

(Bravo la boutade maintenant je m’arrête plus :mrgreen: )

Dans l’absolu, je suis d’accord avec toi.
L’exemple de Kubrick que tu donnais plus haut est très parlant : un film tous les 5 (10 ?) ans, mais une putain de bombe à chaque fois. On ne pouvait pas se plaindre.

Mais dans le cas de Tarantino, la combinaison « moins bons films / de moins en moins de films » me fait craindre un assèchement en termes d’inspiration.
Un exemple, assez parlant à mon sens : on le sait, les dialogues constituent un des points forts du bonhomme. Vous pouvez me citez un dialogue mémorable du père Quentin depuis, disons, « Kill Bill 2 » (déjà un cran en-dessous de « Reservoir Dogs », « Pulp Fiction » ou « Jackie Brown » de ce point de vue là) ?

Pour « Kill Bill », justement, le fait que le film ait été tourné en une fois dans l’optique de ne former qu’un « bloc » n’indique en rien, je me répète, que le film n’a pas été conçu en deux parties très distinctes. Je dis « distinctes » et pas « opposées », car comme toi, je trouve les deux segments très complémentaires.
Ce qui n’implique pas que Tarantino ait forcément choisi de les traiter de la même manière…

[quote]Mais dans le cas de Tarantino, la combinaison « moins bons films / de moins en moins de films » me fait craindre un assèchement en termes d’inspiration.
Un exemple, assez parlant à mon sens : on le sait, les dialogues constituent un des points forts du bonhomme. Vous pouvez me citez un dialogue mémorable du père Quentin depuis, disons, « Kill Bill 2 » (déjà un cran en-dessous de « Reservoir Dogs », « Pulp Fiction » ou « Jackie Brown » de ce point de vue là) ?[/quote]

j’adore Inglorious Basterds donc en fait je peut vraiment pas te suivre quand à la l’assèchement de Quentin. Il n’y a que Boulevard de la mort que j’aime moins sinon le reste ca va du génial au grandiose donc pour le coup je ne pourrais te suivre et je peux te citer des dialogues mémorables dans son dernier film : La réunion avec Churchill, le déjeuner avec Waltz et le « attendez la crème » jouissif, les différents pitch de Brad Pitt (la scène dans le cinéma et les « perfecto » j’en pleurais de rire) où même le plan final qui révèle d’un bon narcissisme puisque c’est rien que moins que Tarantino s’adressant à son public en lui disant ce qu’il pense de son film.

Je risque pas d’être objectif :mrgreen: mais je vois ce que tu veux dire et il est vrai que dans l’inconscient populaire ses premiers films restent plus ancré que ses derniers et qu’on se souvient plus du dialogues sur les spécificités à Amsterdam dans Pulp Fiction ou de l’interprétation de Like a Virgin dans Reservoir Dogs que du monologue de Bill sur Superman/Clark Kent dans Kill Bill 2. Est-ce une preuve quand à la qualité des films je ne pense pas. Au pire est-ce une preuve que le Quentin est rentré dans le rang et n’est plus la révélation de ses débuts.

Y’a de ça, clairement.
Et puis quand un réalisateur commence à prendre conscience de sa propre importance, c’est pas forcément le début de la fin, mais bon, la tentation est grande de se reposer sur ses lauriers. Et Tarantino, qui est très intelligent, est TRES conscient de son importance : « je suis le Mickey Mouse de Miramax » et « je suis devenu un adjectif » (à savoir que l’on dit fréquemment d’un film qu’il est tarantinesque), ces deux citations de Tarantino en disent long à ce sujet à mon avis.

C’est marrant, je ne me rappelle quasiment d’aucuns des moments de « Inglourious Basterds » que tu cites, c’est dire si je suis passé à côté du film… Sauf le passage avec Brad Pitt au ciné, mais pas pour les mêmes raisons que toi malheureusement : j’étais très embarrassé tellement j’ai trouvé ça lourdaud.

Entendons-nous : j’adore globalement le cinéma de Tarantino (même si en termes de pure mise en scène, il est loin d’être à la hauteur de ce que j’attends d’un grand cinéaste, il est surtout un grand directeur d’acteurs), et je concède volontiers que ma mauvaise expérience concernant « Inglourious Basterds » est totalement subjective, et donc que mon interprétation de « Tarantino en perte de vitesse » est peut-être sévèrement à côté de la plaque.

Et entre un réal qui sort un mauvais film tout les cinq ans et un autre qui enquille des bons tout les ans ?

Un exemple très réducteur à mon sens, on a mis l’accent sur les dialogues « géniaux » de Tarantino très tôt, sentiment renforcé par pleins de cinéastes qui les ont singés sans grande réussite, mais Tarantino, ce n’est pas que ça, loin de la, si pour Reservoir Dogs qui était un petit budget, il était fort logique de s’appuyer sur le scénario et les dialogues faute de pouvoir proposer plus, j’ai aussi l’impression que plus que faire des dialogues moins percutants, Tarantino veut aussi se libérer de cette image réductrice, c’est aussi metteur en scène doué et un type qui a un super sens du montage et un bon directeur d’acteur (hormis pour les Français).
Tarantino, c’est avant tout un type qui a bouffé de la péloche a en avoir des indigestions et il appris le cinéma sur le tas grace à ça et au fur a mesure de son succès grandissant, il a pu proposer autre chose que des bons dialogues en offrant une mise en scène de plus en plus travaillé, qui prend vraiment forme dans Jackie Brown et m’impressionne dans Kill bill ou en plus de digérer 10000 influences/hommage au cinéma d’exploitations de tout les pays, on le découvre aussi capable d’être un cinéaste d’action, capable de maitriser un découpage de ses scènes qui les rendent à la fois fun et efficaces.
Et meme si Boulevard de la mort endort son spectateur a travers de trop longs tunnels de dialogues, il est difficile de lui reprocher le même ratage sur ses séquences en bagnoles, ou j’avais rarement vu quelquechose d’aussi bien foutu depuis un bon moment.
Inglourious Basterds, hormis la séquence d’introduction que je trouve superbement maitrisé (j’aurais tellement voulu voir tout le film à son image), la on baisse de niveau, mais je trouve toute de même intéressant son idée de créer des séquences de tension autour d’un table, qui représente aussi toute la limite du film.

(Et puis rien que pour Brave Pitre qui croit bien parler le rital, ça vaut le coup).

:mrgreen:

+1. Moi aussi j’aime pas Terence Malik

??? Je vois pas le rapport avec Malick…

L’idéal, pour répondre à la boutade de Guy Gardner, c’est effectivement le réal qui sort un grand (ou même bon) film tous les ans.
Et c’est probablement lié aux impératifs commerciaux et aux conditions de production, mais ce cas de figure n’existe tout simplement plus… Par contre, c’est toute la carrière de Hitchcock, Fritz Lang ou Hawks : que des bons films tout du long, et un tous les ans… Ca fait gamberger.

Je suis assez d’accord avec ta remarque sur les dialogues, Guy, je ne voudrais pas donner l’impression d’accorder une trop grande importance à ce point : c’était juste un exemple et peut-être est-il trop réducteur.

Mais pour la mise en scène, si elle est toujours soignée et plutôt inventive (toujours des montages aux petits oignons, c’est vrai, et Tarantino a toujours été bien servi pour les scènes d’action, mais en est-il vraiment le responsable ? Yuen Woo-Ping aux chorégraphies sur « Kill Bill », ça aide… ; après, je suis entièrement d’accord pour les séquences de bagnole de « Death Proof », elles sont plus que bien foutues), elle n’est jamais « géniale ».
J’entends par là que Tarantino n’est pas un grand formaliste, inventeur de figures cinématographiques marquantes ou initiateur d’un bouleversement esthétique majeur (du point de vue visuel j’entends), à l’instar d’un David Lynch ou un Malick, justement. Ou même David Fincher, pour prendre un réal de la même génération.

j’avoue que j’ai un problème avec Tarantino, autant je trouve la majorité de ses films super bien foutu, autant j’ai du mal le considérer comme un grand réalisateur, peut être à cause de ce style impersonnel qui le voit principalement recracher ses influences.

Il n’y en a pas. C’est une vanne gratuite et méchante :mrgreen:

Hmmmm… O.K.
Personne n’est parfait ! :wink:

C’est exactement ça : style un peu impersonnel et influences (parfois) mal digérées. Je parle de pure mise en scène, là.

[quote=« Guy Gardner »]

Et entre un réal qui sort un mauvais film tout les cinq ans et un autre qui enquille des bons tout les ans ?[/quote]

Exemples de réalisateurs qui enquille des bons films tous les ans ([size=85]hormis Eastwood, bien entendu, etn encore pas tous bon de mon point de vue[/size]) ???
Nan, car si tu en as, ça m’intéresse ! :wink:

Pour revenir à Tarantino, ça a souvent été dit de lui, c’est un super bon DJ.
Et le poids des références pèse sur lui ([size=85]c’est aussi pour ça qu’il ne peut être productif, il se sentira toujours dans l’ombre de ses prédécesseurs, et mine de rien c’est un perfectionniste ou un procrastinateur, selon comment vous vous placez[/size]).
Mon préféré de sa filmo reste son premier Reservoir Dogs, suivi ensuite par Jackie Brown.
Après on entre de plein pot dans le coté DJ (mais on l’était déjà avant), pas que ça me déplaise, y a toujours de grands moments de mise en scène. Ce qui lui manque surtout c’est de retrouver** LE **grand scénario à illustrer ([size=85]car pour la mise en scène, ça il saura toujours le faire malgré ses peurs[/size])