C’est le numéro auquel Marko faisait référence un peu plus haut, avec Blastaar. « X-Men 53 », en 69 ; multi-publié en VF, entre Strange, Spidey, les intégrales X-Men et j’en oublie sûrement…
Une chouette période pour Spidey, d’ailleurs ; c’était contemporain des Guerres Secrètes et des débuts de « Puissance 4 » dont j’étais très fan à la base. Et encore, Neal Adams n’avait pas encore pointé le bout de son nez sur les mutants…
Dommage que l’Escadron ait été un brin massacré pour l’édition VF… Tout ça me fait penser que je ne comprends décidément pas pourquoi Panini n’a pas encore édité cette perle alors que le TPB existe en plusieurs versions aux States. Incompréhensible compte-tenu de la portée de ce travail, dont je suis moi aussi ultra-fan. Je relis régulièrement ce fameux TPB.
L’univers de Lovecraft est extrêmement matérialiste (moins dans le cycle des Rêves, qui part nature échappe à la rationalité). Dans le mythe de Cthulhu, les « dieux » ne sont considérés comme tels qu’à cause de leur gigantisme et de leurs pouvoirs, mais HPL laisse largement entendre qu’à la clé, il y a une version radicale de l’axiome de Clarke sur la science avancée et la magie : ces créatures nous sont tellement étrangères que nous plaquons sur elles des catégories issues de la pensée religieuse, comme diables et démons. Mais ce sont des entités provenant en fait d’autres planètes ou d’autres dimensions, et qui sont essentiellement matérielles (même si c’est une forme de matérialité que nous appréhendons mal parce que nous sommes prisonniers de nos perceptions à trois dimensions). Du coup, c’est plus de la SF que du fantastique à proprement parler (même si les codes sont souvent ceux du fantastiques horrifique, mais pas toujours : voir Les Montagnes Hallucinées, qui se pose presque dans la continuité d’un Jules Verne)
Oui, c’est incompréhensible ! Même moi, qui ne fais quasiment jamais de doublon volontaire, je pourrais faire une impasse pour ça ! Cette saga m’a marqué à vie (faut dire que je n’étais pas vieux quand j’ai lu ça, et la double page du dernier épisode m’a marqué !)
oui, exemple : le post apo, qui est classé SF mais relève souvent de l’anticipation sociale.
notons au passage que Lovecraft était féru d’astronomie et écrivait pas mal sur le sujet dans des sortes de fanzines de l’époque, et se tenait au courant des théories en vogue. certaines remarques sur les espaces non euclidiens et les constructions quadridimensionnelles sont directement des références à Einstein.