Je crois que certains fans tentent de lier ça aux théories sur The Other, 3e fondateur de Gallifrey avec Rassilon et Omega. https://tardis.fandom.com/wiki/The_Other
Ça aurait pu coller car les allusions à ce que ça soit le Docteur existaient. Mais montrer le Timeless Child tellement manipulé par Tecteun et soumis à la Division (avec le nom de Docteur, pff ; au moins changez le pseudonyme de la version), ça casse encore plus.
Ouais les théories sur The Other ça date des années 90. C’etait le plan des showrunner des deux dernières saisons des classics, ça a même était adapté en roman « Lungbarrow » qui explique cette origine et forme une boucle avec Susan et le départ du premier Docteur de Gallifrey.
C’est expliqué dans les vidéos rétrospective que j’avais posté.
Moi ce qui me pertubait encore plus que le fait que le Docteur s’appelait Le Docteur avant Le Docteur, c’est que son TARDIS a déjà la forme d’une cabine téléphonique anglaise des 60’s
Elles étaient super, je te remercie !
Mais ça aurait pu se coller, The Other et The Timeless Child. Mais Chibnall n’a même pas eu cette illumination.
C’est frustrant, on est près d’une bonne idée de continuité.
(Même si je n’aime pas le principe que le Docteur soit un quelconque élu)
Pardon mais C’EST DÉBILE.
Ça n’a aucun sens. C’est débile.
A la limite, dire que l’être qui va devenir le Docteur a eu d’autres sets de 12 vies de TimeLord et qu’il a été un espion avec un autre nom, pourquoi pas ! Ça permettrait même d’envisager un affrontement entre deux versions après son changement positif en Docteur.
Mais là, c’est débile.
Y’a une interview de Moffat qui revient sur ses 12 ans de travail sur Doctor Who et notamment les 50 ans. Quand Eccleston a refusé de revenir, il a lancé un peu comme ça l’idée d’un Docteur caché pendant la Time War avant de tout de suite se dire « Non les fans vont me tuer si je change la numérotation »
Le meilleur moyen de retomber sur ses pieds dans tout ce bordel, c’est de faire une rencontre entre un Docteur actuel et une version pré-division, qui s’auto-inspirerait sans le savoir, en prenant le nom de Docteur et pour le TARDIS… Ça je sais pas
Il s’en sort plutôt bien, même si le « il ne mérite pas le nom de Docteur / je n’agis pas au nom du Docteur » est un peu ridicule mais grandiloquent.
Ca serait bien et correct, oui.
Tiens, pour le fun, peut-être que Mrs. Flood est un Docteur pré-Hartnell et pré-Fugitive, « méchante », et qui changera grâce à la gentillesse (aux pleurs) du 15e !
Cette histoire de nom choisi du Docteur c’est vraiment un truc qui tient à coeur a Moffat. On sent qu’il a été marqué par la maxime « Never be cruel, never be cowardly »
Qui a été dite par le troisième Docteur je crois. A tel point que adolescent, il a écrit au courrier des lecteurs de Doctor Who magazine pour théoriser que le profession de docteur a été nommé ainsi suite a l’influence du Docteur dans le passé.
C’est quelque chose qu’il a réutilisé dans « A good Man goes to war » ou Docteur veut dire guerrier sur une autre planète
Et dans « The Beast Below » le Docteur dit qu’il va devoir changer de nom suite à la lobotomie de la baleine stellaire.
Je suis toujours épaté de l’influence qu’à eu Doctor Who sur Moffat et Davies dans leur enfance et leur sensibilité au personnage.
Chacun sur leur séries précédents le reboot de 2005, coupling et Queer as folk, ils ont créé un perso fan de Doctor Who. C’est même le climax émotionnel de Queer as folk car le personnage se rend compte de l’amour que lui porte son meilleur ami en lui récitant tous les acteurs ayant incarné le Docteur
Oui, je m’en souviens. J’avoue que j’aime bien l’idée. C’est un paradoxe temporel poétique (il s’appelle Docteur selon l’usage du terme, mais c’est son errance temporelle et spatiale qui donnera ce sens à ce terme dans l’Histoire), et c’est une belle ode au personnage et à son concept.
Moffat a aussi évoqué le fait que, en créant un héros, « ils » ne lui ont pas donné une arme mais un tournevis sonique, avec une boîte de transport et deux coeurs « pour aimer encore plus fort ».
C’est un peu naïf mais ça me parle.
J’ignorais ces références, mais elles ne me surprennent pas. Je crois que nous Français ne pouvons que sous-estimer l’impact de la série et de son rendez-vous dans les années 60 et 70 !
Ou alors tu es « bloqué » car cette version du Docteur ne correspond pas à la vision que tu en as. Je crois que tu as déjà dit quelque part que ce n’était pas « ton » Docteur…perso, c’est une expression que je n’emploierai jamais pour un personnage aussi changeant, dont la nature même est de repartir sur des nouvelles bases. Cela doit certainement désarçonner ceux qui l’ont connu tout jeune dans les années 60 (car on est très loin de William Hartnell et du ton du début) mais moi je l’aime bien ce Docteur queer, exubérant et « too much » en effet, jamais en retenue dans l’expression de ce qu’il ressent (ce qui énervent ceux qui le voient verser sa petite larme à chaque épisode). Ncuti Gatwa y met aussi sa sensibilité, ce qui le démarque des autres et pour moi ça marche.
Après pour tout ce qui est continuité, j’avoue que je m’en fiche un peu. Je n’ai pas tout vu et ce que je ne saisis pas tout de suite rajoute au mystère (et je ne comprends pas non plus toujours tout au timey wimey, qui peut être aussi ennuyeux qu’amusant selon les scénaristes). Et c’est le propre d’un personnage dont la vie n’est pas racontée/vécue de façon linéaire d’avoir une continuité fluctuante…
Oui mais c’est défini par ses actes, dans l’épisode en question c’est parce que ce peuple l’a vu vaincre ses ennemis que le nom Docteur est synonyme de guerrier.
Je l’ai dit, en effet. Comme souvent apparemment chez des fans, « on » commence par détester le nouveau Docteur (première saison), « on » s’y fait (deuxième saison) et « on » ne veut pas qu’il parte « troisième saison ».
Très clairement, je n’ai pas adhéré au Docteur de la première saison… sauf celui que j’ai vu dans l’épisode de Noël avec Ruby et les Gobelins, que j’aime beaucoup. J’aurais voulu voir plus et plus souvent le Docteur bondissant, joyeux et proactif de cet épisode de Noël, car j’ai l’impression de le voir trop peu et trop peu souvent.
Bien sûr, je ne suis pas emballé par un Docteur que je juge « trop humain », car trop soumis à des émotions que je juge « indignes » de lui.
Bien sûr, bis, cela reste une comparaison avec l’image d’Epinal que j’ai du Docteur, qui néanmoins correspond aux versions 9-10-11-12, ce qui est quand même « pas mal » comme base légitime du personnage.
Je ne déteste pas ce Docteur, je trouve qu’il me frustre, et est à mon sens trop passif et trop esclave de ses émotions.
C’est un choix scénaristique, je respecte mais ça ne m’emballe pas.
Je comprends ce que tu dis. Je m’y fais, à son émotivité, mais je suis frustré finalement par son manque d’action et réaction face aux événements. Les situations se règlent quasiment sans lui, trop souvent, ou sans un acte triomphant.
Fluctuante, oui. WTF, bof. Mais j’avoue n’avoir jamais adhéré à l’Hypertime, qui me semble proche de la continuité désormais vue par RTD.
Peut-être !
Comme pour Star Trek, j’aime les versions modernes : je suis fan de la période NuWho (malgré un désamour pour les saisons de la 13e Docteure, mal servie aux scénarios) et des films Star Trek de la Kelvin Timeline, avec aussi une affection pour Stark Trek: Discovery.
Je te conseillerai, si jamais ça te tente, de tester les deux dernières saison des classics les 25 et 26, notemment le premier arc qui fête les 25 ans de la série, Remembrance of the Dalek. C’est assez abordable, proche de ce que sera la série en 2005 et McCoy campait un Docteur, toujours en contrôle des évènements et avec trois coups d’avance sur ses ennemies tout en étant assez clown et protecteur avec sa compagne Ace, la meilleure compagne des classic. Ça pourrait te plaire.