Oui, c’est ce que j’ai lu aussi.
Tori.
Oui, c’est ce que j’ai lu aussi.
Tori.
Qui aurait cru que c’est de Disney + qu’allait sortir deux des séries abordant frontalement la situation à en Palestine, Doctor Who et Andor avec son employé impérial qui se rend compte des mensonges et des massacres de son camp et une sénatrice qui sacrifie sa vie et son rang pour dénoncer un génocide dont personne ne veut prononcer le nom
Cest bien ça.
Heu Andor on est plus proche de la seconde guerre mondiale dans l’esprit, pas de de qui se passe à gaza.
Dans les grandes influences oui mais la situation à Ghorman, l’appel radio qui conclue l’épisode 8 et le discours de Mothma dans le 9 résonnaient fortement avec l’actualité en Palestine, aussi avec l’Ukraine.
Elle aurait pu aussi reproduire ça via ses talents de chimiste.
Oui ça peut être une explication scientifique type « partogenese » mais le Docteur avait aussi dit que la Bi-generation était un mythe et depuis l’affaiblissement des frontières de la réalité ( a cause du sel au bord de l’univers ? du flux ?) c’est quelque chose qui est devenue réalité, comme les Dieux, les gobelins, etc…
On va avoir des réponses dans quelques heures ou la semaine prochaine mais j’aime beaucoup la théorie de MrsFlood, déesse des histoires, qui tient ses pouvoirs des théories de fan et a créé cet univers intermédiaire vu dans Lux pour s’en nourrir.
Et on reste dans les mythes et le fantastique dans cette première partie du final qui, comme à l’habitude de cette saison, cache des surprises dans ses surprises. A part ça on reste la grande majorité de l’épisode dans un monde factice qui rappel pas mal le monde bloqué du final de la saison 6 et aussi les premiers épisodes de WandaVision, qui permet a Davis de créer un de ses mondes alternatifs étouffants dont il a le secret mais qui repousse la réalisation du Docteur jusqu’à très tard.
Les dernières minutes sont typiques des débuts de final avec révélation et apocalypse (ça marche toujours sur moi, ça fait partie des trucs que j’attend a chaque fois) et promettent un dernier épisode très très (très) chargé.
Sacrée montée en puissance pour cette première partie de fin de saison (voire fin de série, selon les rumeurs insistantes ?), qui m’a bien pris en regardant le déroulé malgré des éléments que je trouve bien maladroits.
Ainsi, comme souvent dans les fins d’arche narrative de Russell T Davies, on commence in situ et des dialogues plus ou moins fluides viennent expliquer la situation. Et la situation, c’est un monde étouffant, oppressant, ultra coloré mais surtout ultra verrouillé, avec Conrad en narrateur d’un unique programme TV où il évoque comment des histoires du « Doctor Who » qui découvre une dernière Dame du Temps. Tout le monde doit soutenir Conrad, et le moindre doute provoque des chutes de tasses, voire des arrestations policières. Et l’on voit « John Smith » qui s’éveille avec sa femme Belinda et leur fille Poppy (!), qui travaille dans un UNIT réformé, mais est tiraillé par des doutes, sur l’étonnante Ruby qui vient le voir mais aussi sur sa sexualité (avec également un message de Rogue depuis la dimension infernale où il est enfermé). Et c’est bien la Rani responsable, car la lutte du Docteur avec le Panthéon a fait naître le 7e fils d’un 7e fils d’un 7e fils au XIXe siècle, à savoir Desidirium, le dieu des souhaits que Conrad utilise pour forger ce monde où la femme est une potiche et où les handicapés ne sont vus par personne. Ruby s’allie dans son coin à Shirley pour lutter contre le Palais d’os, qui domine Londres, alors que John Smith est arrêté et que la Rani lui explique tout avec Belinda : elle a fait modifier la Réalité par Conrad via Desidirium avec la puissance générée par le gadget qui devait permettre au TARDIS de revenir sur Terre le 24 mai 2025 et qui a accumulé de l’énergie, afin de créer des doutes pour perturber l’univers. Et les doutes d’un Seigneur du Temps peuvent fracturer l’univers entier… et c’est ce qu’elle veut, car elle cherche dans le sous-univers quelqu’un. Et c’est Omega, le premier Seigneur du Temps, le plus terrible ! Le Docteur se souvient de tout quand la Réalité se fissure, qu’il chute dans le vide, que Belinda disparaît, que Ruby va se faire écraser et que Mel traîne dans tout ça… mais surtout, la Rani va obtenir ses réponses !
Bon, Russell T Davies sait bien écrire une montée en puissance vers l’apocalypse, et Alex Sanjiv Pillai livre une réalisation efficace, avec encore de bien belles images et des effets spéciaux réussis. J’apprécie clairement le suspense, la gestion des révélations allant de l’évidence à la fameuse cible de la Rani. J’apprécie également la Rani de Archie Panjabi, aussi inquiétante qu’un peu fun, avec également une Mrs Flood crispante. Ncuti Gatwa et Varada Sethu gèrent bien le trouble de leurs personnages, alors que Ruby est définitivement la plus héroïque et décisive de tous dans ces deux saisons. Et j’aime revoir un peu tous les personnages vivants et marquants de ces deux mêmes saisons, et je suis curieux du fameux troisième membre de la trinité maléfique.
Mais… mais… mais bon, tout n’est pas parfait. Le plan de la Rani est quand même sacrément alambiqué, le bébé est quand même bien pratique et étonnamment « isolé » du Panthéon, et j’avoue n’être définitivement pas fan de cette orientation purement mystique des menaces. Le Docteur met beaucoup (trop) de temps à comprendre, il demeure tristement passif et spectateur de tout (c’est légitime ici mais tiré jusqu’à la corde) et Belinda est abusivement passive.
Surtout, tout ça rappelle beaucoup d’épisodes passés. Ruby qui se souvient vaguement et tente de ramener le Docteur ? Voir Martha dans The Family of Blood. La Réalité qui se fissure en lien avec les Seigneurs du Temps ? Voir The End of Time. Un monde d’illusions pour « utiliser » le ressenti des gens contre eux ? Voir la trilogie des Moines dans (très bonne) saison 10. Un monde contrôlé par la Rani, avec le Docteur en son pouvoir ? Voir la fin de la saison 3 avec le Maître. Le monde changé abusivement, avec le Docteur prisonnier voire impuissant ? Voir le final de la saison 6, qui ressemble quand même furieusement à tout ça.
Ce n’est pas grave en soi, mais ça fait redondant, et si la montée en puissance m’a beaucoup plu, le sentiment est bien plus fade quand l’adrénaline retombe.
Russell T Davies m’a bien emballé en cours de visionnage, et je suis curieux de la toute fin, notamment avec ce personnage mystérieux qu’on nous promet. Mais des maladresses et redondances gênent le sentiment final… et je suis devenu prudent après la déception sur les révélations promises à la fin de la précédente saison.
Allez, j’y crois… mais sans être à fond !
Je m’appelle John Smith.
Si certains éléments peuvent paraître en effet familiers, j’ai été bien pris par le déroulement de la première partie de ce final de la saison, avec pas mal de bonnes idées (j’aime notamment le fait que ce connard de Conrad, qui espérait certainement plus, n’est finalement plus qu’un pion dans la plan de la Rani), des détails intrigants, des visuels forts (le palais d’os et ses gardiens) et une méchante exubérante. Russell T Davies continue comme il aime le faire de jouer avec la longue histoire de la série avec la mention d’un autre nom connu des vieux fans et je me demande ce que ce retour annoncé va apporter à l’ultime épisode d’une heure qui sera diffusé dans quelques jours. Bref, à suivre !
Il faudra bien ça pour tout boucler.
Chacun jugera de la qualité des dernières menaces mais au moins ces 2 saisons auront eu comme intérêt de nous proposer autre chose que les éternels dalek et cybermen.
D’ailleurs Oméga aime bien les anniversaires vu qu’il était présent lors des saisons 10 et 20 des classics et ici c’est les 20 ans de la new who
Le making of de l’épisode montre une séquence très sympa lors de la lecture de l’épisode où les acteurs découvre le caméo de Rogue en direct. Et Gatwa raconte que Jonathan Groff lui avait dit au moment du tournage de leur épisode en saison 1 qu’il avait tourné une séquence où il parlait de tables, sans trop comprendre le but.
Oui, c’est cool. Et ça veut dire que RTD avait déjà prévu la fin de la s2 dès le tournage de la s1.
Ce qui, en soi, corrobore un peu la théorie de fan sur l’absence de Ruby que j’ai postée, car lier la fin de la s2 à Ruby aurait eu bien du sens.
Oui c’est sûrement pour ça que les tournages des deux saisons ont quasiment été back to back, cette saison 2 a été tourné en 2023.
Il avait déclaré dès le départ que les 2 saisons seraient liées.
Merci, j’avais oublié.
Wow ! C’était intense !
Si vous avez pas encore vu l’épisode, FUYEZ INTERNET !!!