WTF ???
Ha toi t’as vu l’épisode
Un peu surpris que Davies n’ait pas relié l’intrigue de Poppie avec l’apparition de Carol Ann Ford du sixième épisode.
Et en même temps, je préfère qu’il conserve la ligne floue, sur le sujet, personnellement.
Parce que je ne suis pas très fan de cette réécriture de dernière minute du lore, surtout quand ça retire l’intensité d’autres scènes (le fait que le quinzième Docteur explique qu’il n’a pas encore eu d’enfant dans The Devils Chord alors que les sujets de sa paternité et, surtout, de la perte d’icelle, ont quand même pas mal été évoqués par le dixième Docteur (avec Martha) et le onzième (la scène du berceau dans A Good Man Goes To War (peut être même le douzième) me semble assez maladroit).
(Et puis c’est quand même bizarre, pour une série qui se veut plus « inclusive », de refuser le statut de parent à son héro/ïne)
C’est un peu comme la bi-génération qui me semble plutôt cosmétique et « arrangeant » pour une écriture facile (Davies ne fait rien des deux Ranis…) alors que la rencontre entre plusieurs incarnations me semblent vachement plus intéréssante via l’astuce du voyage dans le temps (… Alors que le duo Master/Missy servait l’intrigue dans cette compréhension du changement, par exemple).
On dirait que Davies a encore des cartouches en réserve pour une prochaine saison, voire deux.
Il faut voir les prochaines annonces concernant le futur de la série mais la saison ayant été tourné il y a deux ans, la fin, surtout les dernières secondes, me semble être la confirmation que ça va continuer. Sinon ça se serait terminer quelques secondes plus tôt
ça t’apprendra à fouiner en permanence dans des lieux de dépravations !
Oui, un peu surpris que l’apparition de Carol Ann Ford n’ait pas servi plus.
Quant à l’intrigue de Poppy (son nom ne doit pas être un hasard, d’ailleurs… À relier avec l’épisode de l’Interstellar Song Contest, mais aussi à Morphée), elle n’est pas finie… Parce que l’on voit bien que les mémoires sont encore altérées (on réécrit les moments où Belinda dit au Docteur qu’elle doit rentrer à ce moment-là : il me semble qu’elle disait qu’elle devait prendre son service ou un truc similaire… De même, elle semble ne plus habiter au même endroit (elle était dans une coloc avec une cour, elle semble désormais avoir son propre pavillon avec jardin… Et, d’ailleurs, les robots avaient détruit des trucs, il ne semble pas y en avoir de traces…)
Ouais… Aucun intérêt réel, en-dehors de quelques ressorts comiques.
C’était déjà annoncé il y a deux semaines, que ça continuerait :
En tout cas, ces dernières secondes : Wow ! Ça, je ne l’avais pas vu venir !
Sinon, j’ai apprécié revoir Anita… J’espère que ce n’est pas la dernière fois.
Ah, et un petit clin d’œil de Russell T. Davies : on parle plusieurs fois de « Real Time Dynamics »… Tiens, ce sont ses initiales !
Tori.
Ha cool pour la suite de la série, j’avais complétement raté la news !
Pour la bi-generation il y a eu plusieurs explications depuis les 60 ans, d’abord celle qui est que c’est un mythe devenue réel avec l’arrivée du Panthéon et celle plus scientifique qui est que les cellules ont réagi comme ça a cause de l’extinction des time lords, comme réflexes de défense.
La théorie du monde parallèle (gravité/mavité) pourrait aussi avoir son rôle dans ce dédoublement.
Pareil
La scène finale
le wtf est sortis tout seul vivement l’épisode de noël. (écrit par Moffat ?)
Je suis d’accord pour Susan on en parle plus, je pense que Ruby n’a pas finis son arc non plus.
Ils sont chez les parents de Belinda à la fin et non pas chez elle, si j’ai bien compris.
Effectivement le temps à l’air d’avoir été réécrit mais par qui ?
Nouvelle sous intrigue glissé en cachète : qui est le boss de l’hôtel du temps ? ^^
Omega (…) vite géré dommage
C’est vrai qu’il reste plusieurs choses en suspens.
Est-ce le même Boss dont parlait le Meep ? Surement.
Un des synonymes de Boss est Foreman
Du fan service ou une graine qui va éclore plus tard ?
Que Susan réapparaisse, que la parentalité soit central dans l’épisode ainsi que la stérilité c’est sur que c’est quelque chose qui va être exploiter.
Il faudrait que je vérifie si Meep utilisait un pronom en particulier pour en parler, tiens, parce que là, c’est « They » (au début, j’ai pensé à un pluriel… Sauf que c’est « boss » et non « bosses »).
J’étais content de revoir un peu Jodie Whitaker, aussi, même si on ne sait pas trop comment, et que c’était assez court… Et je m’attendais à voir débarquer Jo Martin, qu’on aperçoit plusieurs fois au cours de la saison.
Ah, possible.
Ouais, juste là le temps de se débarrasser d’un autre personnage et pouf.
Tori.
Surtout qu’Omega a été un bon antagoniste dans la série classique, en faire ce qu’ils en ont fait, c’est du pure gâchis tout comme la Rani.
Y a un autre truc qui me dérange aussi dans la mise en scène, les personnages ont toujours tendance à « taper la pose » surtout les shitty friend du docteur (l’arrivé en mobylette sérieux ?), et l’échange Rani/Mélanie en est totalement gâché aussi surtout vu leur passif. ça tisse son intrigue sur l’historique de la série mais ça ne lui rend pas « hommage » (qualitativement c’est creux).
et autre personnage qui disparait comme par magie : Rose 2
J’aime bien l’utilisation d’Oméga dans l’épisode, il est craint, son apparition est courte mais marquante et le Docteur s’en débarrasse tout de suite avant qu’il devienne trop dangereux mais le fait avec panache. Ça permet au Docteur d’avoir une scène badass et Oméga garde une aura menaçante si jamais il devrait revenir.
Résumé
Pour aller plus en profondeur, et dans les spoilers, dans l’épisode, c’est un final épique qui m’a transporté. Une heure extrêmement remplit de surprises à l’image de cette saison, dont je suis très heureux de me tenir éloigné des spoil, qui m’ont toutes arraché de grands sourires et des grands yeux.
Anita déjà, quel plaisir de la revoir ! Toujours aussi adorable dans sa simplicité, toujours cette même alchimie avec le Docteur.
Et le Docteur donc, de son changement vestimentaire à son changement physique, Gatwa et son Docteur sont impériales dans cet épisode. Toujours en contrôle de la situation, bondissant, souriant, déchainé, porté par le thème héroïque de Murray Gold, le quinzième Docteur est un tourbillon d’énergie dans la lignée des grands moments de ses predecesseurs.
Le second personnage qui tient l’épisode est sans aucun doute Ruby, ayant l’avantage dêtre le seul personnage à qui on pouvait se referer dans le précédent épisode, elle ne s’éfface pas quand tout le monde reprend ses esprits au contraire elle conclue l’arc démarré dans Lucky Day avec Conrad. Elle qui a toujours été montré comme soucieuse du bonheur des autres, ayant grandit entouré d’enfant abandonné et s’occupant d’eux, elle utilise le pouvoir du dieu des souhaits sur Conrad non pas en le punissant mais en lui offrant ce qu’il n’a jamais eu, une vie heureuse.
Et quel déchirement de la voir impuissante, seule témoin du changement de réalité avec la scène du manteau de Poppy qui rétrécit de plus en plus pour finir par disparaitre. Millie Gibson à vraiment été la révélation de ces deux saisons pour moi.
Celle qui perd par contre dans ce final, c’est Belinda, coincé dans un rôle de mère au foyer dans le premier et de mère de shrodinger dans celui-là, c’est l’élément que j’ai trouvé le plus faible du récit car si j’ai cru à Poppy grace à Space Babies, son caméo dans l’épisode du barbier et à sa bouille adorable, j’ai eu plus de mal m’attacher à cette Belinda plutôt passive. J’aurais aimé retrouver la docteur opiniatre, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et toujours prête à aider, qu’on suivi cette saison, dommage.
On arrive ensuite dans la dernière partie et les grosses surprises, l’univers est sauvé mais ça a été au prix d’une enfant, chose impensable pour le Docteur qui va devoir déclencher une régénération pour alimenter le Tardis avec son énergie et la ramener dans la réalité.
On assiste alors et peut être pour la première fois dans l’histoire de la série depuis
William Hartnell, à une régénération surprise. Et pour aider le Docteur dans ce moment, qui de mieux qu’un de ses précédentes incarnation qui avait déjà bousculé les lignes ? La treizième Docteur, Jodie Whittaker.
La voir apparaitre dans le TARDIS m’a procuré une vraie joie parce que ça a réalisé un vrai désir que j’avais, la voir écrite par Davies ou Moffat (bon Moffat l’a écrite aussi mais dans un roman). Cet échange était un vrai bonheur, le jeu toujours excellent de Whittaker trouve une symbiose parfaite avec les mots de Davies, elle est drôle, pétillante, émouvante, j’aurai adoré les voir ensemble sur un épisode entier.
Et la régénération ensuite, étrange d’avoir seulement quelques minutes pour se préparer à dire au revoir à un Docteur alors qu’on a des mois d’avance d’habitude, mais cet au revoir n’est pas baclé, en echo à celui de Eccleston, en terme de symbolique, 9 absorbait l’énergie du TARDIS, en réplique (you’ll see me but not with this face) et en acceptation, 15 embrasse son départ avec optimisme, ne voulant pas être seul comme il se l’était reproché dans Joy in The World et brille une dernière fois.
Ces deux saisons auront été un sacré run, ils ont vraiment été pour moi une régénération après des saisons 11, 12, 13 que j’avais traversé sans passion.
Alors pour m’avoir de nouveau fait rire, frissoné, théorisé et émerveiller, merci Ncuti Gatwa et Davies. Je reviendrai sur ces saisons avec plaisir.
Et oui, c’est sur que la 16e Docteur n’est pas ce qu’on a vu. A suivre.
Moi, je n’en ai pas été surpris du tout.
Je sentais qu’on se dirigeais vers ça.
Ah, tiens, en revoyant l’épisode, j’ai remarqué un truc :
Le père de l’enfant d’Anita s’appelle Ricardo…
Celui que Belinda indique être le père de Poppy s’appelle Richard…
Curieuse ressemblance, non ?
Tori.
Bon, malgré l’abus de spoilers sur les réseaux et même ceux lancés par la BBC elle-même, je viens de voir The Reality War écrit par Russell T Davies et réalisé par Alex Sanjiv Pillai, le final de saison (et a priori pas vraiment de série). Et… je ne sais pas trop quoi en penser : il y a des choses sacrément fortes et d’autres sacrément loupées.
Au niveau des ratés, je place le rythme que je trouve mal géré. L’épisode prend un temps très long, trop long pour moi à sortir le casting secondaire du Monde du Souhait. Le départ ultra dynamique, malin et référencé de ce final (avec le retour d’Anita en Deus Ex Machina bien vu et plaisant) est gâché par la libération des copains, et des tunnels d’expositions entre eux et la Rani (Archie Panjabi assure mais est gâchée hélas dans un rôle trop passif). Je place aussi la gestion d’Omega, honteuse vu ce qu’il est dans la franchise, ce qu’il devait être dans le final, et ce qui est montré de lui (gros, moche, limité, nul). La gestion de son cas par le Docteur est d’ailleurs surprenant, car je demeure troublé de voir le Docteur qui tire des lasers sur quelqu’un, hein. Et Belinda est pleinement le loupé absolu de la saison, personnage vide cartonnée à un rôle de gentille maman protectrice, ce qui donne un fort beau moment qui parle aux parents mais la rabaisse sèchement. Avec enfin un sentiment de « tout ça pour ça » et de résolution super facile de ce gros bordel, ainsi que l’utilisation minime et honteuse du personnage de Susan, monstrueuse occasion manquée de la série, qui se marche sur les pieds sur la reproduction des TimeLords (le Docteur a eu des enfants vu que Susan est rappelée, l’explosion génétique est celle du Maître ? Mais comment la Rani se remet Time Lady alors ?).
Mais… mais il y a du bon et du beau, aussi. J’apprécie déjà de revoir tous les personnages des deux saisons, ça fait grosse fête générale et je trouve ça très cool. J’aime aussi que les gros fossiles aient du sens, j’aime que Ruby confronte Conrad qui a un « beau » destin mais un bon message bien que lourdingue. J’apprécie que le cas de Desidirium soit traité définitivement, et j’apprécie la terrible gestion de Poppy. Je remets ici une pièce sur le rythme mal géré encore ici, avec beaucoup trop d’altermoiements avant d’essayer de la sauver puis quand tout le monde l’oublie (avec encore le côté spécial de Ruby, toujours sans raison). Mais… mais la décision du Docteur de se sacrifier est belle, et rapide et instinctive pour un parent, avec un Ncuti Gatwa très bon, très juste et très fort dans la gestion de l’émotion (pour le sacrifice mais surtout la confrontation après avec Belinda et la vérité sur la « nouvelle » Poppy). La fourberie et cruauté des Dieux et du Destin sont terribles mais fonctionnent dans un moment déchirant, juste après la belle et bonne surprise de revoir Jodie Whitaker dans une rencontre tendre et juste.
Et oui, les derniers moments du 15e Docteur sont forts, intenses, bien écrits et incarnés… et l’apparition de Billie Piper laisse pantois, même si elle a été bien trop spoilée.
Je sors donc partagé, entre de très belles choses (notamment pour mon coeur de parent), un final cruellement puissant et intime, un adieu très réussi et touchant au 15e… mais bien des maladresses et des loupés, malgré le kiff de revoir tous les personnages croisés.
Un épisode digne ainsi de ces deux saisons, avec un vrai sentiment de perte du 15e, de Ncuti Gatwa et de ceux qui l’ont accompagné. Et je n’y croyais pas vraiment avant, ce qui en fait au final un vrai marqueur positif !